Banner du 2 mai [Keystone]
Publié Modifié

Le nombre d'immatriculations de voitures n'a pas été aussi bas depuis 50 ans

- Le nombre d'immatriculations de voitures n'a pas été aussi bas depuis la crise des années 70 et le reste de l'année s'annonce tout aussi morose, selon la faîtière de la branche.

- Selon certains spécialistes, il faudra peut-être respecter les mesures de distanciation et d'hygiène durant deux ans et attendre autant de temps pour se faire à nouveau la bise.

- Les partis ont de leur côté dévoilé leurs recommandations et leurs exigences avant le début de la session extraordinaire des Chambres, ce lundi à BernExpo.

- Selon l'OFSP, la Suisse comptait dimanche 29'905 cas de coronavirus confirmés en laboratoire, ce qui signifie 88 cas supplémentaires en un jour, et 1473 personnes sont décédées de la maladie. Selon les chiffres des cantons, la Suisse a enregistré 29'905 cas confirmés et 1764 décès.

- Selon le plan du Conseil fédéral, les mesures exceptionnelles entrées en vigueur en mars vont être assouplies en trois étapes et en même temps dans toute la Suisse. La première a eu lieu ce lundi (réouverture des coiffeurs et autres services de soin à la personne, jardineries, magasins de bricolage), la deuxième est prévue le 11 mai (écoles obligatoires, autres commerces, restaurants, installations sportives) et la troisième le 8 juin (écoles post obligatoires et supérieures).

Suivi assuré par la rédaction multimédia de RTSinfo

22h15

"Cette crise a mis en valeur notre profession"

Depuis l'arrivée du Covid-19, Mise au Point s'est rendu chaque semaine à l'hôpital de Nyon (VD) pour y suivre l'évolution de l'épidémie. Alors que la première vague semble presque passée, ce dernier reportage met en valeur les soignants, pour la première fois sans masque, qui livrent leurs impressions et leur vécu de cette période difficile.

"Est-ce que je dois vraiment aller travailler?", "J'ai beaucoup douté", "On est en guerre contre un ennemi inconnu et on n'est pas vraiment armés", "Plus les semaines passent, plus je me rends compte qu'on est dépassés", "Je ne suis pas sûr qu'on soit vraiment des héros", "Cette crise a mis en valeur notre profession" ou "Certains patients nous ont exprimé le désir de ne plus être soignés": autant de phrases entendues dans ce reportage.

>> Le reportage de Mise au Point :

L'étoffe blanche des héros, 6e partie
L'étoffe blanche des héros, 6e partie / Mise au point / 14 min. / le 3 mai 2020

>> Interview d'Yves Godel et François Rüchti, qui ont réalisé cette série :

L'interview d'Yves Godel et François Rüchti, réalisateurs de la série de reportages sur l'hôpital de Nyon
L'interview d'Yves Godel et François Rüchti, réalisateurs de la série de reportages sur l'hôpital de Nyon / Mise au point / 5 min. / le 3 mai 2020

21h45

Retour en images sur les six semaines qui viennent de s'écouler

La semaine prochaine, cela fera deux mois que nous vivons en partie confinés. Les photos garderont en témoignage les files d'attente, les étalages dévalisés, les soignants, la présence d'Alain Berset, ses mots.

Mais aussi le vide et le silence partout dans le monde. New York et ses morts, les banques alimentaires prises d'assaut aux Etats-Unis.

La Reine Elizabeth II qui s'exprime, toute de vert vêtue. Un masque de snorkeling transformé en respirateur. Presque un inventaire à la Prévert qui se terminerait avec une pénurie d'eau de javel...

>> Regarder le sujet de Cédrinne Vergain dans le 19h30 :

Retour en image avec des photos saisissantes sur les six semaines qui viennent de s'écouler
Retour en image avec des photos saisissantes sur les six semaines qui viennent de s'écouler / 19h30 / 2 min. / le 3 mai 2020

21h25

La marche forcée du déconfinement

Dimanche soir, trois journalistes débattaient avec Thibaut Schaller dans le Forum des médias: Arthur Grosjean, correspondant parlementaire pour 24heures, la Tribune de Genève, et le Matin Dimanche, Laure Lugon, journaliste au Temps, et Jacques Pilet, éditorialiste, co-fondateur du site Bon pour la tête.

La séquence revient sur la subite accélération du rythme de déconfinement par le Conseil fédéral, la communication des autorités, notamment concernant les grands-parents et leurs petits-enfants.

Finalement, le débat s'est intéressé à notre "papa-Etat", pour reprendre une formule lue dans la presse, et à cette période de responsabilité individuelle retrouvée.

>> Regarder le débat en entier :

Forum des médias - La marche forcée du déconfinement
Forum des médias - La marche forcée du déconfinement / Forum / 15 min. / le 3 mai 2020

20h45

Le décrochage scolaire, cruel effet du confinement

Le 11 mai marquera le retour à l'école pour les niveaux obligatoire et secondaire I. A l'heure de faire le bilan de l'école à la maison, tout n'est pas rose et des familles témoignent du risque de décrochage. L'isolement peut fragiliser des enfants de tous bords.

Le phénomène du décrochage scolaire lié au confinement est encore difficile à chiffrer, mais il est pris au sérieux et chaque cas est signalé aux directions des établissements. Garder le lien avec ses élèves aura donc représenté un défi quotidien aux enjeux énormes pour les enseignants et les enseignantes durant près de deux mois de semi-confinement.

>> Le reportage du 19h30 :

C'est bientôt le retour à l'école. Le risque de décrochage d'une partie des écoliers est présent
C'est bientôt le retour à l'école. Le risque de décrochage d'une partie des écoliers est présent / 19h30 / 2 min. / le 3 mai 2020

"C'est quand l'école n'est pas là que l'on constate son importance"

Pour la conseillère d'Etat genevoise Anne Emery-Torracinta, ces situations confirment que la réouverture des écoles est urgente. "Si on n'a pas un cadre et un matériel adéquats, c'est difficile pour les élèves en difficulté, et les inégalités peuvent se creuser", précise-t-elle.

Elle rappelle que la reprise se fera avec prudence, par petits groupes, et que pour l'heure, il n'est pas encore question de sanctions, mais de pédagogie, à tous les niveaux. "Il faut surtout que les familles se rendent compte de l'importance de l'école", plaide la conseillère d'État. "C'est quand l'école n'est pas là qu'on constate son importance", conclut-elle.

>> L'interview d'Anne Emery-Torracinta dans 19h30 :

La conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta: "Les cas de décrochage militent pour que l'école reprenne rapidement"
La conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta: "Les cas de décrochage militent pour que l'école reprenne rapidement" / 19h30 / 2 min. / le 3 mai 2020

20h45

Le Parlement reprendra ses droits dès lundi

L'Assemblée fédérale se réunit lundi pour quatre jours de session exceptionnelle, avec pour seul sujet la crise du Covid-19.

Si la "situation extraordinaire", édictée le 16 mars, a élargi le pouvoir du gouvernement, elle ne lui a pas conféré les pleins pouvoirs, et l'Assemblée fédérale reste l'autorité suprême de la Confédération. Première historique, elle pose également beaucoup de questions juridiques et politiques, que vont tenter de démêler les députés.

L'un des objectifs de cette session sera de valider, invalider ou préciser certaines des décisions prises ces dernières semaines, même si de nombreux parlementaires ne souhaitent pas s'immiscer dans la gestion quotidienne de la crise, estimant que c'est là le rôle de l'exécutif.

L'aide au secteur aérien est la grande inconnue du débat sur le budget. Alors que les autres demandes de crédits supplémentaires devraient en général être approuvées sans trop de problème, le soutien à l'aviation - comprenant deux crédits d'engagement d'un montant total de 1,875 milliard de francs et un crédit budgétaire de 600 millions - fera l'objet d'une vif débat gauche-droite.

>> Les grands enjeux de la session à venir : Les grands enjeux de la session extraordinaire du Parlement sur le coronavirus

>> Le sujet du 19h30 sur la reprise de la session des Chambres :

Après plusieurs semaines d'arrêt, les Chambres fédérales reprennent leurs travaux. C'est un tournant
Après plusieurs semaines d'arrêt, les Chambres fédérales reprennent leurs travaux. C'est un tournant / 19h30 / 1 min. / le 3 mai 2020

Des modifications des décisions sont d'ailleurs très probables, car les parlementaires ont préparé de nombreuses propositions, et de nombreux sujets seront traités, note Jacqueline de Quattro (PLR/VD) dans Forum. Des questions comme les prêts aux entreprises, les conditions écologiques d'octroi des aides à l'aviation, ou encore l'aide aux crèches, seront débattues.

>> L'interview de Jacqueline de Quattro dans Forum :

L'importance du Parlement durant la crise du Covid-19: interview de Jacqueline de Quattro
L'importance du Parlement durant la crise du Covid-19: interview de Jacqueline de Quattro / Forum / 5 min. / le 3 mai 2020

>> Le débat entre Christian Lüscher (PLR/GE) et Christian Levrat (PS/FR) dans le 19h30 :

Christian Levrat, président du PS: "La priorité est que les petits revenus ne perdent pas trop d'argent"
Christian Levrat, président du PS: "La priorité est que les petits revenus ne perdent pas trop d'argent" / 19h30 / 4 min. / le 3 mai 2020

20h15

Les images de la pauvreté en Suisse interpellent le monde politique

Les longues files d'attente pour obtenir de la nourriture d'urgence, qui semblaient jusqu'alors lointaines, ont subitement pris une tournure très concrète pour de nombreux Suisses après des images tournées samedi à Genève.

Les 2000 personnes qui ont formé une file sur un kilomètre pour obtenir un sac de nourriture d'une valeur de 20 francs ont choqué, d'autant que cette action est partie d'une initiative privée, avec des moyens bricolés par des membres de l'association La Caravane de Solidarité.

>> Le sujet du 19h30 sur la précarité qui touche les Suisse :

Coronavirus en Suisse: le risque de dégringolade économique de toute une partie de la société est réel
Coronavirus en Suisse: le risque de dégringolade économique de toute une partie de la société est réel / 19h30 / 2 min. / le 3 mai 2020

Pour Christian Lüscher (PLR/GE), ces images prouvent l'importance et l'urgence de relancer la machine économique. "On voit que ce sont les personnes les plus vulnérables qui trinquent les premiers d'une dégringolade économique", estime-t-il. "Ces images sont aussi la démonstration que si l'économie ne redémarre pas, ceux qui aident les plus pauvres, notamment les associations bénéficiant d'aides publiques, ne seront plus là."

Confinement défendu malgré tout

Pour Christian Levrat (PS/FR), cette situation est le "résultat d'une politique de répartition et d'une politique migratoire erronée". A la sortie de crise, il appelle à "maintenir absolument le niveau des salaires et faire en sorte que les petits revenus ne subissent pas trop les conséquences du chômage et du chômage partiel". Le conseiller aux Etats estime qu'il va "falloir miser sur la consommation intérieure".

Les deux politiciens se rejoignent en revanche pour défendre les mesures de confinement, malgré ses conséquences économiques. Sans cela, estime Christian Lüscher, "les hôpitaux auraient été submergés, les dommages sanitaires auraient été énormes", et les dégâts humains auraient "également impacté l'économie par la suite".

>> Le débat entre Christian Levrat et Christian Lüscher dans le 19h30 :

Christian Lüscher, vice-président du PLR: "Il faut relancer la machine économique car ce sont les plus faibles qui trinquent"
Christian Lüscher, vice-président du PLR: "Il faut relancer la machine économique car ce sont les plus faibles qui trinquent" / 19h30 / 4 min. / le 3 mai 2020

19h30

Faut-il consacrer des heures d'ouverture des magasins pour les seniors seulement?

Faut-il consacrer des heures d'ouverture des magasins pour les seniors seulement? Pour Tristan Gratier, directeur de Pro Senectute Vaud, ouvrir les magasins à des heures différenciées est une fausse bonne idée: "Il faut éviter un phénomène qui pourrait passer pour une ghettoïsation envers les seniors", dit-il.

Jusqu'à présent, les plus de 65 ans ont bien suivi les recommandations: "Ils ont obéi en restant chez eux; il faut maintenant un assouplissement éclairé et bien le communiquer", résume Tristan Gratier. Il ajoute que ce n'était pas évident pour les aînés de rester chez eux: "Cela a été vécu de manière violente pour certains."

Selon lui, il faut désormais cesser de mettre sur un pied d'égalité la vulnérabilité et l'âge de 65 ans: "Il faut parler des co-morbidités."

>> Ecouter l'interview complète de Tristan Gratier, président de Pro Senectute Vaud :

Forum des idées - Des heures d'ouverture spéciales seniors dans les magasins
Forum des idées - Des heures d'ouverture spéciales seniors dans les magasins / Forum / 4 min. / le 3 mai 2020

19h10

Les oubliés de la crise

Alice Casagrande, philosophe et éthicienne française, auteure de "Ethique et management du soin et de l'accompagnement", pense que nous avons eu une vision très partielle de ce qui s'est passé pendant la pandémie.

Selon elle, nous nous sommes fixés sur les réanimations pour en oublier un peu l'humain, dans la crise actuelle: "On a choisi une dimension extrêmement partielle de l'humain. C'est un humain très technicisé qu'on a choisi de regarder, un humain affecté, malade, mais en réanimation et que l'on pouvait sauver. C'est une partie de l'histoire de la crise, la partie la plus brûlante, celle qui nous intéressait et nous inquiétait tous, mais ce n'était certainement pas toute la réalité de la vulnérabilité dans cette crise du Covid-19".

>> Ecouter l'interview complète d'Alice Casagrande dans Forum :

Les acteurs oubliés de la crise du coronavirus: interview d'Alice Casagrande
Les acteurs oubliés de la crise du coronavirus: interview d'Alice Casagrande / Forum / 5 min. / le 3 mai 2020

18h50

Les produits locaux et la vente directe ont la cote

La vente directe de produits à la ferme a connu un boom ces dernières semaines, suite aux perturbations des habitudes de consommation liées au Covid-19.

Avant la crise, l'agriculteur Laurent Vuliez, propriétaire du domaine des Vignolles à Satigny (GE), comptait 30 à 40 clients les bons jours. Ce chiffre peut monter jusqu'à 200 clients ces derniers jours.

"On a la chance que les gens aient eu du temps pour réfléchir à leur consommation", mais désormais il faut espérer "que ce changement s'inscrive dans la durée", analyse-t-il.

>> Le témoignage complet de Laurent Vulliez dans Forum :

Le boom des produits locaux de la ferme: interview de Laurent Vulliez
Le boom des produits locaux de la ferme: interview de Laurent Vulliez / Forum / 4 min. / le 3 mai 2020

18h15

Le secteur automobile très touché

La pandémie du coronavirus laisse de profonde traces sur la branche automobile suisse. Le nombre des immatriculations de voitures neuves a atteint en avril son plus bas niveau depuis la crise pétrolière des années 70.

Depuis cette crise, il n'y avait plus jamais eu de mois avec moins de 10'000 immatriculations de voitures neuves, a indiqué Auto Suisse dimanche. Or, en avril dernier, le nombre d'immatriculations a chuté de 67,2% à 9382, Liechtenstein compris. Depuis le début de l'année, le recul est de 35,6%.

Sur les quatre premiers mois de 2019, on avait enregistré 100'685 immatriculations. De janvier à avril de cette année, ce nombre a chuté à 64'834. Depuis le début des mesures prises par la Confédération, on a immatriculé en moyenne près de 800 autos de moins lors d'une journée ouvrée.

Peu d'espoir pour le reste de l'année

Pour Auto Suisse, il y a peu d'espoir pour le reste de l'année. La faîtière de la branche a revu ses prévisions à environ 240'000 immatriculations de voitures neuves cette année, soit une baisse de 23% sur un an et la pire année auto depuis 45 ans.

Lors d'une année normale, les mois de mars à juin sont les plus importants pour les ventes de voitures. La fermeture des commerces a entraîné une énorme perte de chiffre d'affaires pour les concessionnaires et les importateurs, une perte qui ne sera pas rattrapée.

Du point de vue actuel, on ne peut dire si on assistera à des achats de rattrapage plus tard dans l'année. La crise du coronavirus devrait pousser les clients à se reporter ces prochains mois sur des modèles moins chers et à éviter les voitures électriques.

17h20

50'000 signatures pour un après-coronavirus humaniste, local et durable

Construire un "monde d'après" différent de celui que nous avons connu avant le coronavirus: c'est l'objectif de l'Appel du 4 mai, une pétition citoyenne qui demande un redémarrage économique plus humaniste, local et durable.

Le texte, qui sera remis aux parlementaires lundi à Berne, a déjà recueilli près de 50'000 signatures. La pétition rassemble toute une frange de la population: des employés, des retraités, des managers, des indépendants ou encore des artistes.

>> Les précisions dans le 12h30 :

Un arbre solitaire (image d'illustration). [Keystone - DPA/Sina Schuldt]Keystone - DPA/Sina Schuldt
"L'appel du 4 mai", une pétition en faveur d'une économie plus durable en Suisse / Le 12h30 / 2 min. / le 3 mai 2020

>> Lire aussi : L'Appel du 4 mai pour un redémarrage "humaniste, local et durable"

Interrogée dimanche dans Forum, Julie Gilbert, autrice et co-signataire de la pétition, explique que le texte se voulait volontairement large et générique, afin de rassembler. Elle espère des mesures concrètes, et appelle le Parlement à tenir compte de la demande réelle de changement qui s'est faite sentir en vue de l'après-crise.

>> Ecouter le débat complet entre Julie Gilbert et Jacqueline de Quattro :

La scénariste Julie Gilbert. [Light - Patrick Fabre]Light - Patrick Fabre
Pétition "Appel du 4 mai": réaction de Julie Gilbert / Forum / 11 min. / le 3 mai 2020

16h50

Vaud, Tessin et Genève les cantons les plus touchés

Alors que les cantons annoncent un total de 1764 morts en Suisse dimanche après-midi, le canton de Vaud demeure celui qui déplore le plus de décès avec un total de 377.

Suivent les cantons du Tessin (324), de Genève (248), du Valais (140), de Zurich (123) et de Berne (90).

Concernant les autres cantons romands, Fribourg déplore 79 victimes, Neuchâtel 74 et le Jura 7.

16h15

Trois nouveaux postes-frontière ouverts au Tessin

La Confédération ouvrira lundi trois nouveaux postes-frontière au Tessin, à Ponte Cremenaga, Brusino et Ligornetto, afin de faciliter la reprise du trafic frontalier. Il s'agit d'éviter les embouteillages, une semaine avant le nouvel assouplissement du 11 mai.

La semaine dernière, le trafic frontalier a déjà augmenté de 10% au Tessin, écrit l'Administration fédérale des douanes. L'ouverture des trois nouveaux postes-frontière devrait améliorer la fluidité du trafic.

Ceux-ci seront ouverts exclusivement en semaine, le matin entre 5h00 et 9h ou entre 6h00 et 10h et le soir entre 16h et 19h ou entre 16h et 20h.

Les postes de Dirinella, Brusata di Novazzano, Chiasso Brogeda autostrada, Chiasso strada, Gandria, Madonna di Ponte, Ponte Tresa et Stabio sont également ouverts au Tessin.

Les 11 et 17 mars, la Confédération avait fermé quatorze petits postes-frontière au total entre la Suisse et l'Italie afin de mieux pouvoir contrôler le trafic, sur la vingtaine que le Tessin compte.

15h50

Pari réussi pour Visions du réel en mode virtuel

Pari réussi pour la 51e édition de Visions du réel, redéployée en ligne du 17 avril au 2 mai en raison de la crise du Covid-19: les 134 films sélectionnés ont donné lieu à 60'500 visionnements sur la toile.

"On a un bilan plutôt formidable, alors qu'on s'est lancés dans l'inconnu. Il y avait beaucoup de questions techniques et sur le public, pour savoir s'il allait vouloir venir avec nous dans cette aventure. Deux semaines après, on constate que le public était là", explique la directrice du festival Emilie Bujès, dans La Matinale.

>> L'interview d'Emilie Bujès :

Emilie Bujès, directrice artistique du Festival Visions du Réel à Nyon. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Lʹinvitée: Emilie Bujès / Six heures - Neuf heures, le samedi / 9 min. / le 2 mai 2020

>> Lire aussi : Le festival Visions du réel en mode virtuel couronné de succès

15h15

Christian Levrat: "J'ai mal à ma Suisse"

Sur Twitter, le président du Parti socialiste suisse s'est dit choqué après avoir vu les images de 2500 personnes faisant la queue à Genève pour recevoir de la nourriture. "J'ai mal à ma Suisse", écrit-il sur le réseau social.

>> Revoir le reportage du 19h30 :

Une distribution de nourriture a réuni plus de 2000 personnes à Genève
Une distribution de nourriture a réuni plus de 2000 personnes à Genève / 19h30 / 2 min. / le 2 mai 2020

>> Lire aussi : Une distribution massive de nourriture aux plus démunis à Genève

14h35

Un manque de 200 millions pour le foot suisse

La reprise est aussi compliquée en football, sur les conditions pratiques et sur les conditions financières de la survie pour les les clubs professionnels qui appellent à l'aide. Il manquerait plus de 200 millions au football suisse pour survivre à la crise.

>> Le reportage du 12h45 :

Il manquerait plus de 200 millions de francs au football suisse pour survivre à la crise liée au coronavirus
Il manquerait plus de 200 millions de francs au football suisse pour survivre à la crise liée au coronavirus / 12h45 / 1 min. / le 3 mai 2020

14h00

Un culte en famille à la place du temple

Alors que les milieux religieux critiquent le fait que des magasins puissent rouvrir plus tôt que des églises, les fidèles et les communautés s'organisent avant de pouvoir se réunir à nouveau.

>> Le reportage du 12h45 dans une famille neuchâteloise qui a mis en place un culte en famille :

Les milieux religieux critiquent le fait que des magasins puissent rouvrir plus tôt que des églises
Les milieux religieux critiquent le fait que des magasins puissent rouvrir plus tôt que des églises / 12h45 / 1 min. / le 3 mai 2020

13h35

​Un hôtel pour les plus démunis à Genève

Alors que la précarité augmente en Suisse à cause de la crise, un hôtel 3 étoiles à Genève a décidé d'ouvrir ses portes aux mineurs non-accompagnés et aux femmes sans abri.

L'accueil est assuré par l'Armée du salut et plusieurs associations.

>> Le reportage du 12h30 :

Deux personnes sans-abri dans une rue de Berlin. [Keystone - DPA/Paul Zinken]Keystone - DPA/Paul Zinken
Coronavirus: l'hôtel "Bel'Espérance" ouvre ses portes aux personnes les plus précaires à Genève / Le 12h30 / 2 min. / le 3 mai 2020

13h15

Six nouveaux décès

Six nouveaux décès et 88 nouveaux cas de contamination en 24 heures ont été enregistrés dimanche en Suisse, selon l'Office fédéral de la santé publique. L'épidémie continue de ralentir, mais n'est pas prête de disparaître à une semaine de la reprise de l'école.

De leur côté, les cantons ont annoncé 1764 morts dimanche à la mi-journée et l'OFSP, 3738 hospitalisations liées au Covid-19. Quant aux infections, la barre des 30'000 personnes (29'905) est très proche.

L'OFSP a signalé dimanche 1473 personnes décédées en lien avec le Covid-19, soit 6 de plus que samedi, ce qui représente une incidence de 17 décès par 100'000 habitants. Le nombre de personnes décédées par 100'000 d’habitants est de 2 à 3 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes, plus on monte dans la pyramide de l’âge.

Le classement des cantons les plus touchés, proportionnellement à leur population, montre que la Suisse latine reste en première ligne: Genève (1025,5/100'000 habitants), Tessin (907,6), Vaud 677,3), Bâle-Ville (570,4) et Valais (535,5). Le taux d'incidence moyen en Suisse continue de grimper pour atteindre 348 cas pour 100'000 habitants.

12h45

Feu vert pour Roche et son test sérologique

Le régulateur américain du médicament (FDA) a autorisé en urgence le test sérologique développé par Roche, a indiqué la firme bâloise dans un communiqué.

Le test doit permettre de déterminer si une personne a été exposée au SARS-CoV-2 et a développé des anticorps.

>> Plus d'informations : Roche obtient le feu vert du régulateur américain pour son test sérologique

12h00

Des soldats en soutien dans les EMS neuchâtelois

Dès lundi, 34 soldats sanitaires vont soutenir le personnel soignant de sept établissements médico-sociaux (EMS) neuchâtelois dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Leur engagement est planifié jusqu'au 24 mai, mais pourra être prolongé selon la situation.

Si la situation épidémique s'est détendue dans les hôpitaux, ce n'est pas le cas dans les EMS, écrivent dimanche les autorités du canton. Les besoins en soins et en accompagnement ont augmenté et des collaborateurs sont malades et en isolement.

En outre, le personnel hospitalier qui avait été mis à disposition de certains EMS a été retiré pour reprendre les activités courantes dans les hôpitaux et cliniques. D'autres aides doivent aussi reprendre leur travail ordinaire.

L'engagement des militaires, en complément de la protection civile, sera réévalué chaque semaine en fonction de l'évolution de la situation.

11h35

La Fondation Théodora fait toujours sourire les enfants

La Fondation Théodora a dû se réinventer pour poursuivre sa mission. Elle propose trois nouvelles prestations qui offrent aux enfants malades et à leurs familles un moment de rire et d'évasion, mais à distance: des visites en extérieur, de la visioconférence et des capsules vidéo.

Depuis plusieurs semaines, docteur Plume, docteure Pirouette et leurs 78 autres collègues ont dû suspendre leurs visites dans les 34 hôpitaux et 27 institutions spécialisées partenaires de Théodora. Une décision difficile mais nécessaire au vu du contexte, qui a été prise en concertation avec les établissements, écrit la Fondation dans un communiqué.

Aujourd’hui plus que jamais, les enfants ont besoin de rire et de rêver

André Poulie, président de la Fondation Théodora
Le docteur Kravat de la Fondation Theodora travaille désormais à distance. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le docteur Kravat de la Fondation Theodora travaille désormais à distance. [Keystone - Jean-Christophe Bott]

>> Lire aussi : La Fondation Théodora fait toujours rire les enfants, mais à distance

11h00

Un nouveau mort au Tessin

Le Tessin déplore un nouveau mort du coronavirus durant ces dernières 24 heures. En outre, dix nouvelles personnes ont été testées positives.

Au total jusqu'à dimanche matin, 3235 personnes ont été testées positives au coronavirus dans le canton du sud des Alpes et 324 personnes ont perdu la vie. Mais 779 personnes ont jusqu'à présent pu quitter l'hôpital.

10h15

Verser 500 francs à chaque citoyen?

Dans le Jura, un député du groupe libéral-radical propose que la Banque nationale suisse soutienne l’économie du pays via le versement à chaque citoyen d’un montant de 500 francs, indépendamment de sa situation et de son âge.

>> Plus d'informations dans notre article : Un député jurassien veut que chaque citoyen reçoive 500 francs

09h30

Deux ans sans se faire la bise

Il faudra s'habituer aux mesures prises pour endiguer l'épidémie de Covid-19 telles que la distanciation sociale et les mesures d'hygiène car elles sont là pour durer. Il est possible que "nous devions vivre ainsi pendant encore deux ans ou plus", estime Matthias Egger, directeur de la taskforce Covid-19 de la Confédération dans une interview avec la NZZ am Sonntag.

Il est difficile de dire dans combien de temps les médecins trouveront une réponse au virus, ajoute Matthias Egger. "J'espère que les vaccins pourront être administrés à grande échelle d'ici un an", mais le virus est mal connu et il se peut qu'il recèle des éléments inédits qui ralentiront le développement d'un vaccin.

Le professeur Didier Pittet des HUG lui fait écho dans Le Matin Dimanche en indiquant que l'on pourra se refaire la bise dans deux ou trois ans. "Nous pourrons à nouveau nous embrasser quand l'immunité de groupes sera suffisante pour que le virus ne circule plus de manière exagérée", précise-t-il.

Didier Pittet a aussi rappelé que d’après les données épidémiologiques, les enfants qui ont moins de 12-13 ans ne sont pratiquement pas infectés et ils ne sont très probablement pas des vecteurs efficaces de la transmission: "La réouverture des écoles primaires ne pose donc pas de grande difficulté."

09h00

Financer les matchs à huis clos?

La ministre des sports Viola Amherd examine la possibilité de financer les matchs à huis clos. "On pourrait envisager d'aider financièrement les clubs pour compenser la perte de revenus liés aux matchs à huis clos", indique-t-elle dans une interview à la SonntagsZeitung.

Il faut bien analyser si cela aide vraiment les clubs, souligne la conseillère fédérale. Des négociations sont actuellement en cours avec les principales associations sportives pour trouver des solutions globales.

La ministre de la Défense a également relevé qu'à l'avenir, l'armée devrait davantage participer à la prévention des pandémies et même produire elle-même des masques ou des médicaments. Une autre possibilité serait de conclure des contrats avec l'industrie pharmaceutique pour garantir l'approvisionnement médical, précise-t-elle.

08h30

Une sortie de crise féministe revendiquée

La Coordination romande de la Grève des femmes veut "une sortie de crise féministe". Celle-ci devrait passer par une revalorisation des employées qui sont en première ligne, soit les femmes qui travaillent dans les hôpitaux et les EMS, dans les services de nettoyages ou dans les supermarchés.

Un manifeste en 14 points a été publié, revendiquant notamment un investissement massif dans les services publics, en particulier dans les soins et l'accueil des enfants et des personnes âgées.

Aude Spang, membre du Collectif genevois de la Grève des femmes, estime que cette situation souligne aussi les inégalités à la maison.

"Même quand les hommes participent à la maison, les statistiques sont très claires: ce sont les femmes qui effectuent la plupart des heures de travail et de charge mentale", explique-t-elle.

>> Les précisions de La Matinale :

Une manifestante de de la grève des femmes brandit un drapeau devant le Palais fédéral à Berne. [Keystone - Alessandro della Valle]Keystone - Alessandro della Valle
La Coordination romande de la Grève des femmes attend une sortie de crise féministe / Le Journal horaire / 1 min. / le 3 mai 2020

08h00

Protéger l'avenir des jeunes

"Il faut éviter que des milliers de jeunes se trouvent sans perspective", alerte Pierre-Yves Maillard. Pour ce faire, le président de l'Union syndicale suisse (USS) propose que la Confédération octroie aux entreprises 1000 francs par apprenti embauché.

Les PME devraient pouvoir déduire cette somme, par année et par place d'apprentissage offerte, des prêts contractés pour faire face à la crise, explique Pierre-Yves Maillard dans une interview avec Le Matin Dimanche. Ce montant pourrait même être doublé pour les entreprises qui accueillent en septembre les jeunes qui n'ont pas trouvé de place d'apprentissage en été, ajoute-t-il.

Le président de l'USS n'est pas en mesure de donner un coût précis pour une telle mesure mais estime qu'un "faible pourcentage d'abandons de créance permettrait de sécuriser ou de créer des dizaines de milliers de places".

Aider les entreprises formatrices

Interrogé sur la restriction de cette aide aux entreprises qui ont contracté un emprunt, Pierre-Yves Maillard répond qu'il s'agit d'un moyen ciblé d'aider les entreprises en difficulté maintenant à former des apprentis. "C'est peut-être politiquement plus facile de faire accepter de renoncer à des remboursements plutôt que de créer une subvention", ajoute le Vaudois. A terme, il faudra réfléchir comment aider toutes les entreprises formatrices, reconnaît-il.

Dans une tribune publiée dans Le Temps en avril, des responsables cantonaux de la formation avaient déjà appelé la Confédération à instaurer un "bonus apprenti" pour soulager les entreprises formatrices. Il pourrait prendre la forme du financement du salaire d'un apprenti pendant une période donnée, avaient-elles proposé.

07h30

Les parlementaires dévoilent leurs exigences

Les groupes parlementaires se sont réunis pour préparer leurs revendications et élaborer leurs plans de sortie de crise, avant la session extraordinaire entièrement consacrée au Covid-19 qui débute lundi dans la halle d'exposition BernExpo.

>> Tour d'horizon des différentes exigences : Les partis dévoilent leurs revendications avant la session extraordinaire

L'UDC demande ainsi une levée du droit d'urgence, alors que le PS exige un renforcement du pouvoir d'achat. Le PLR imagine une sortie libérale de la crise, alors que le groupe PDC-PEV-PBD souhaite renforcer le système de santé.

>> Voir le sujet du 19h30 :

A Berne, la vie parlementaire reprend son cours
A Berne, la vie parlementaire reprend son cours / 19h30 / 2 min. / le 2 mai 2020

>> Le débat de Forum entre les conseillers nationaux Cédric Wermuth (PS/AG) et Albert Rösti (UDC/BE) :

Les conseillers nationaux Albert Rösti et Cédric Wermuth. [Keystone - Gaëtan Bally]Keystone - Gaëtan Bally
Les attentes des groupes politiques divergent quant à la stratégie de sortie de crise / Forum / 11 min. / le 2 mai 2020

07h15

La pharmaceutique suisse dans la course des titans

La course contre la montre pour trouver un vaccin et un traitement au Covid-19 met l'industrie pharmaceutique mondiale en ébullition, et la Suisse avec elle. Quatre laboratoires alémaniques sont officiellement dans la course pour développer un vaccin, et la place pharmaceutique suisse est impliquée dans soixantaine des quelque 80 projets de vaccins recensés par l'OMS.

Par ailleurs, deux des principaux traitements en phase d'essai sont produits par les géants suisses, le Tocilizumab (commercialisée par Roche sous le nom d'Actemra) et l'hydroxychloroquine (commercialisée par Sandoz, la division de médicaments génériques de Novartis). Roche produit déjà sa molécule en masse pour être prêt en cas de confirmation, tandis que l'hydroxychloroquine, entrée dans le domaine public, est produite par plusieurs marques dont Novartis et le français Sanofi.

>> Le sujet du 19h30 sur la course aux traitements :

Tests, traitements et vaccins, la pharmaceutique suisse incontournable dans la lutte contre le Covid
Tests, traitements et vaccins, la pharmaceutique suisse incontournable dans la lutte contre le Covid / 19h30 / 2 min. / le 2 mai 2020

Pour la professeure Alexandra Calmy, spécialiste des maladies infectieuses aux HUG interrogée dans le 19h30, l'industrie fait face à une "pression tout à fait inédite", dit-elle, "une pression à la hauteur des enjeux, car tout le monde attend une réponse rapide".

Elle souligne que, s'il s'agit d'une course autant économique que sanitaire, il faudra rester vigilant pour que le potentiel traitement soit disponible à des prix abordables: "Si ces médicaments potentiels sont réservés à une petite partie de la population, ils ne seront pas efficaces. Il faut donc veiller à ce que tout le monde puisse en bénéficier."

>> L'interview complète de la Professeure Alexandra Calmy dans le 19h30 :

La Suisse est en première ligne dans la recherche de traitements du Covid. Les explications de la Professeure Alexandra Calmy
La Suisse est en première ligne dans la recherche de traitements du Covid. Les explications de la Professeure Alexandra Calmy / 19h30 / 2 min. / le 2 mai 2020

07h00

Faut-il désinfecter les villes?

Asperger les rues d'eau de javel diluée: l'idée paraît tentante pour certains. D'autres évoquent des actions de désinfection des bancs publics, des rampes d'escaliers ou des abris de bus.

Mais, selon les informations obtenues par RTSinfo, des opérations de désinfection massive ne sont pas prévues en Suisse: l'Office fédéral de la santé publique n'a pas formulé de recommandations en ce sens. Certaines communes ont pris l'initiative de désinfecter des endroits spécifiques: c'est par exemple le cas à Genève, où les éco-points, servant à la collecte de déchets, le sont désormais.

La désinfection massive n'est pas pratiquée en Suisse, car les scientifiques s'accordent sur le fait que l'efficacité de ce genre d'opération est limitée. Pratiquement, un banc public, par exemple, devrait être désinfecté après le passage de chaque personne et un abri de bus devrait être intégralement sprayé plusieurs fois par jour. Une mise en œuvre qui nécessiterait de gros moyens. Cette idée a été évaluée dans le canton du Valais notamment.

>> Ecouter le sujet de Forum :

Un soldat désinfecte une rue en Corée du Sud. [Keystone - EPA/Kim Chul-Soo]Keystone - EPA/Kim Chul-Soo
Faut-il désinfecter à large échelle les espaces publics en Suisse? / Forum / 2 min. / le 2 mai 2020

06h30

Les GAFAM sortent gagnants de la pandémie

L'industrie du numérique et du virtuel, de Facebook à Zoom en passant par Netflix, est la grande gagnante de la pandémie actuelle.

>> Regarder "Les multinationales de la technologie, grands gagnants de la crise sanitaire" :

Les multinationales de la technologie, grands gagnants de la crise sanitaire
Les multinationales de la technologie, grands gagnants de la crise sanitaire / 19h30 / 2 min. / le 2 mai 2020

Des milliards de personnes ont été contraintes de remplacer une partie de leurs activités par des équivalents dématérialisés, si bien que Microsoft, Facebook ou Amazon ont réalisé des chiffres impressionnants depuis le début de la crise. Netflix, par exemple, a engrangé 16 millions de nouveaux abonnés, pour un bénéfice total de 709 millions de dollars, en hausse de 28%.

Les fameux GAFAM, ainsi que les sociétés plus petites, ont su se rendre indispensables en temps de crises. Selon le directeur du CyberPeace Institute, Stéphane Duguin, il sera difficile de renoncer aux facilités de vie qu'elles procurent, mais il ne faut pas perdre de vue la question de la protection des données.

>> L'interview complète de Stéphane Duguin dans le 19h30 :

Internet et les multinationales du virtuel sont les grands gagnants de la crise. Analyse de Stéphane Duguin
Internet et les multinationales du virtuel sont les grands gagnants de la crise. Analyse de Stéphane Duguin / 19h30 / 2 min. / le 2 mai 2020

06h15

Retour sur la journée de samedi

Simonetta Sommaruga s'est rendue au Tessin pour y observer la situation actuelle. Sur place, elle a appelé les Suisses à regarder l'avenir avec confiance et à ne pas penser à une deuxième vague de Covid-19. Elle a également rendu hommage aux "petits métiers" indispensables à notre vie quotidienne.

"Nous avons vu durant cette crise à quel point des infrastructures" telles que La Poste sont importantes, a déclaré la présidente de la Confédération, qui a notamment visité le nouveau centre de colis de La Poste à Cadenazzo (TI).

>> Lire aussi : En visite au Tessin, Simonetta Sommaruga applaudit les "petits métiers" indispensables

06h00

Le dossier complet

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au coronavirus.

Le dossier consacré à l'épidémie de coronavirus