"Il faut conserver des incitations" pour les producteurs de vaccins, estime Alain Berset

Mercredi, le Canada devenait le premier pays à autoriser le vaccin Pfizer pour les enfants dès 12 ans. L'Europe et la Suisse pourraient suivre prochainement.

Alors, les adolescents prochains vaccinés? Les études épidémiologiques le prouvent: les jeunes ne sont pas immunisés face au Covid-19. Ils s'infectent et transmettent la maladie presque autant que les adultes.

"Les études du vaccin Pfizer chez les adolescents âgés de 12 à 15 ans ont démontré la même efficacité et la même sécurité avec les mêmes doses. Par ailleurs, les effets secondaires sont les mêmes que chez les adultes", explique Alessandro Diana, pédiatre et chargé d'enseignement à l'Université de Genève, dans le 19h30.

Bien que le risque de mortalité soit "extrêmement bas" dans cette tranche d'âge, vacciner les jeunes permettrait d'éviter le risque d'une maladie inflammatoire et d'un long Covid, développe Alessandro Diana.

A cela s'ajoutent les avantages pour la collectivité. Pour les experts de l'OFSP, la vaccination pour les enfants dès 12 ans est même essentielle. Selon l'Office fédéral de la santé publique, l'immunité collective ne pourra pas être atteinte sans les enfants.

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Les contaminations au Covid reculent depuis deux semaines en Suisse, malgré l'ouverture des terrasses, des salles de sports et des lieux culturels. Ces derniers chiffres contredisent les scénarios pessimistes qui avaient été avancés par les experts de la Task Force de la Confédération.

A la suite de l'annonce d'un assouplissement des mesures anti-covid le 19 avril, les experts mettaient en garde contre une possible troisième vague, encore plus redoutable que les précédentes.

Dans leur dernier rapport publié ce mercredi, les scientifiques de la Task Force montrent une réalité bien éloignée de leur pronostic alarmiste: "Dans l'ensemble, tous ces indicateurs indiquent une épidémie stable et peut-être maintenant légèrement en baisse."

>> Plus d'informations : L'ouverture des terrasses n'a pas entraîné une hausse des cas de Covid-19

Le 13 juin prochain, la population suisse va voter sur la loi Covid. Une loi particulière qui n'aurait jamais vu le jour sans la pandémie actuelle; particulière aussi car les Suissesses et les Suisses vont s'exprimer sur une loi qui est déjà en vigueur, ce qui est très rare; et spéciale parce que le texte n'a cessé d'évoluer depuis plus d'un an, à tel point que la version qui se trouve dans le fascicule de votation n'est pas la même que celle qui fait foi aujourd'hui.

L'émission Forum en fait son grand débat avec le conseiller fédéral en charge de la Santé, Alain Berset, et le conseiller national UDC valaisan, Jean-Luc Addor, qui a voté contre la loi au Parlement.

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Les Etats-Unis sont favorables à la levée des protections de propriété intellectuelle pour les vaccins contre le Covid-19, a annoncé l'administration Biden. Elle souhaite ainsi accélérer la production et la distribution des sérums dans le monde.

>> Lire aussi : Les Etats-Unis veulent suspendre les brevets sur les vaccins anti-Covid

Mais du côté de l'industrie pharmaceutique, l'opposition est vive. Président de la Fédération internationale de l'industrie pharmaceutique, Thomas Cueni estime dans Forum que supprimer les brevets ne produira pas une seule dose de vaccin en plus.

"Lever les brevets est la réponse simple, mais aussi la réponse fausse. C'est une inégalité au niveau mondial d'accès aux vaccins", explique-t-il. "On voit aux Etats-Unis qu'on vaccine les gens en bonne santé, les jeunes, mais rien ne sort pour les pays en voie de développement. Cette situation s'est aggravée à cause de la crise en Inde, source primaire pour la production des vaccins destinés à ces pays."

La seule suppression des brevets ne suffira sans doute pas à produire plus de doses. Si elle est accompagnée d'un transfert de savoir-faire, cela pourrait-il se révéler utile?

"L'industrie pharmaceutique est consciente d'avoir une responsabilité sociale. Lors des douze derniers moins, j'ai vu plus de 275 contrats entre firmes pour augmenter la production de vaccins. Dans la majorité, il y avait un transfert de savoirs et de technologies, notamment entre les producteurs dans les pays industrialisés et ceux dans les pays en voie de développement", analyse Thomas Cueni.

"Conserver des incitations"

"On a eu plus de 300 projets de vaccins au cours de la dernière année. Pas mal ont échoué, y compris en Suisse. Avec le brevet, les entreprises se basent sur une certitude, sur un encadrement légal. Pour la prochaine pandémie, où nous aurons de nouveau besoin des firmes qui soient prêtes à investir à risque. Le signal en retirant les brevets est très négatif", craint le président de la Fédération internationale de l'industrie pharmaceutique.

Questionné à ce sujet, Alain Berset rappelle aussi que les producteurs ont livré "énormément de choses". "Il faut faire attention à conserver des incitations", assène-t-il dans Forum.

>> Ecouter l'interview complète de Thomas Cueni, président de la Fédération internationale de l'industrie pharmaceutique, dans Forum :

La Confédération a conclu un contrat avec Moderna pour l'achat de 7 millions de doses supplémentaires de vaccin contre le Covid-19. Ces doses dites "booster", optimisées pour mieux résister aux nouveaux variants, pourraient servir de rappel, même pour ceux qui ont déjà été vaccinés.

Interrogé dans Forum, le conseiller fédéral Alain Berset estime qu'il est nécessaire de se préparer à stabiliser la situation en vue de l'hiver prochain et de 2023. "On doit toujours avoir environ une année d'avance entre l'achat et la livraison, explique le ministre de la santé. Ces biens sont très recherchés."

Selon Alain Berset, Moderna devrait pouvoir garantir un vaccin adapté aux futurs variants. "C'est évidemment l'idée. C'est l'avantage des vaccins ARN qui peuvent être adaptés plus rapidement que d'autres. Cela permettra de couvrir cette évolution", précise-t-il.

Le Fribourgeois a par ailleurs confirmé que le Conseil fédéral était en discussion avec tous les producteurs de vaccins. "On ne met pas tous les oeufs dans le même panier", dit-il.

>> Ecouter l'interview d'Alain Berset dans Forum :

Le public est à nouveau autorisé à assister aux débats des législatifs communaux dans le canton de Vaud. Les conditions fixées par le droit fédéral s'appliquent: soit une limite au tiers des capacités, le port du masque et la distanciation physique.

Cette mesure permettra aux citoyens qui s'y intéressent de pouvoir à nouveau suivre ces séances, notamment les cérémonies d'installation des nouvelles autorités, a annoncé le Conseil d'Etat.

La mesure sera effective dès sa publication officielle, soit dès mardi prochain, a précisé Jean-Luc Schwaar, directeur des affaires institutionnelles et des communes. Cette décision ne concerne pas le Grand Conseil, qui s'organise librement.

Le marché des places d'apprentissage est mieux préparé à la pandémie de coronavirus en 2021 qu'il ne l'était il y a un an. Selon une enquête, la proportion de places encore disponibles était nettement plus faible en avril 2021 qu'en avril 2020.

C'est ce qui ressort de la dernière édition du "Pouls des places d'apprentissage" de l'EPFZ et de la plateforme Yousty.ch, qui étudie depuis un an l'impact de la pandémie sur l'apprentissage en Suisse. Cette 13e enquête mensuelle permet pour la première fois une comparaison avec la situation d'il y a un an.

Selon l'enquête, 82% des places d'apprentissage proposées étaient déjà occupées en avril, contre seulement 68% en avril 2020. 76% des entreprises offrent autant voire plus de places d'apprentissage que l'année précédente, tandis que 21% ont l'intention d'en offrir moins.

Amélioration, sauf dans l'hôtellerie et la restauration

La plus grande partie des apprentis (88%) travaillent normalement, mais en respectant les mesures de protection de l'OFSP. Un apprenti sur dix a occupé son poste de travail de manière limitée et 29% étaient, du moins en partie, en télétravail.

La situation de travail des apprentis s’est ainsi "notablement améliorée" par rapport au début de la pandémie, indique l'enquête. Cette affirmation ne vaut toutefois pas pour l'hôtellerie et la restauration, qui restent "très touchées" par la pandémie. En revanche, les apprentis dans la vente et des achats ont à nouveau pu davantage suivre leur formation en entreprise sur le lieu de travail.

A Genève, les soignants réclament une revalorisation salariale immédiate de deux classes. Infirmiers, aides soignants, physiothérapeutes, techniciens en radiologie ou encore nettoyeurs attendent une vraie reconnaissance de l'évolution des métiers.

La demande de revalorisation figurait dans une pétition du SIT et du Syndicat des services publics (SSP) adressée fin septembre au gouvernement et munie de plus de 4500 signatures. Or le Conseil d'Etat estime que des demandes doivent être faites par secteur. "Cette réponse est comme une gifle au personnel", a dénoncé Sandra Froidevaux, secrétaire syndicale au Syndicat interprofessionnel de travailleuses et travailleurs.

Selon les syndicats, la démarche prendrait des années, vu le nombre de fonctions concernées. De plus, le système d'évaluation des fonctions ne prend pas en compte les compétences relationnelles, la pénibilité liée aux horaires ou encore la charge émotionnelle. Quant au nouveau projet de grille salariale, il va prendre du temps avant d'aboutir. La réflexion sur le précédent, finalement abandonné, avait bloqué toute réévaluation pendant dix ans.

Des chercheurs de l'Université de Zurich ont identifié le premier indice fiable prédisant d'une évolution grave du coronavirus chez les personnes testées positives. Il s'agit du nombre de lymphocytes T cytotoxiques, une catégorie de globules blancs qui constituent une partie de la défense immunitaire précoce.

"Sur la base du nombre de lymphocytes T cytotoxiques présents dans le sang, on peut prédire d'une évolution aggravée ou non du Covid-19 avec une grande fiabilité et ce, dès l'hospitalisation", constate Burkhart Becher, professeur à l'Institut d'immunologie expérimentale.

Cette découverte est importante pour planifier les mesures nécessaires dans le traitement des patients.

En Suisse, les enseignements de l'étude n'auront toutefois un impact direct que si les services de soins intensifs devaient à nouveau atteindre leurs limites en termes de capacité, précise Burkhart Becher. Ils sont, en revanche, déterminants pour des pays comme l'Inde, dans lesquels la situation pandémique est très grave. Par ailleurs, les résultats de l'étude sont déjà appliqués dans les hôpitaux toulousains et nantais.

Un avion-cargo a décollé de Zurich en direction de New Delhi avec plus de 13 tonnes de matériel médical, a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères. La Suisse veut ainsi soutenir l'Inde dans sa lutte contre le coronavirus.

L'avion embarque 600 concentrateurs d’oxygène, achetés sur le marché privé par l’Aide humanitaire de la Confédération, et 50 respirateurs destinés aux soins intensifs. Ces derniers ont été fournis par le Département fédéral de la défense (DDPS).

Ils proviennent d'achats effectués par la pharmacie de l'armée pour soutenir le système de santé suisse. Avant de les mettre à disposition, des vérifications ont été faites pour s’assurer que ces respirateurs n’étaient pas nécessaires en Suisse. L’aide envoyée comprend également des sacs mortuaires.

Le coût total de cette livraison est d'environ 3 millions de francs. Une large partie de cette somme est prise en charge par le DDPS qui a offert les respirateurs, tandis que l’Aide humanitaire de la Confédération, rattachée au DFAE, a pris en charge l'achat du reste du matériel est les coûts de transport.

Comment rendre hommage à ses proches disparus quand on vit loin de sa famille ou quand les mesures sanitaires empêchent de se rassembler? Une plateforme d'hommages en ligne vient d'être lancée pour tenter d'y répondre.

S'il existe déjà sur certains réseaux sociaux la possibilité de faire passer le profil d'une personne décédée en page hommage, cette initiative est elle nouvelle.

>> L'interview dans le 12h45 de Julia Studer, qui a lancé cette plateforme :

Le Paléo Festival Nyon annonce le report du concert de Céline Dion au 17 juillet 2023. Les billets achetés initialement pour le 20 juillet 2020 restent valables pour la nouvelle date. Cette dernière est déjà complète. Aucun billet ne sera remis en vente.

En raison d'un conflit de dates, l'artiste ne pourra se produire l'année prochaine à Nyon. Il s’agira de son premier spectacle en Suisse romande depuis 2008. La chanteuse offrira le "meilleur de sa discographie pléthorique" avec un spectacle "hors-norme", annonce Paléo.

>> Lire aussi : Le concert de Céline Dion au Paléo Festival reprogrammé en juillet 2023

L'Office fédéral de la santé publique a fait état jeudi de 1687 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. Un total de 41 décès et 77 hospitalisations ont aussi été annoncés.

Le nombre de décès et d'hospitalisations a été adapté, précise l'OFSP, ce qui explique des chiffres plus hauts que les derniers jours. Les déclarations erronées et doubles ont été corrigées et celles reçues entre novembre 2020 et mars 2021 sont maintenant enregistrées.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 27'680 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 6,09%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 23'793, soit 275,23 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,93. Les patients Covid-19 occupent 25,00% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 75,80%.

Depuis le début de la pandémie, 669'067 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 7'057'364 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'110 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 27'782.

Le pays dénombre par ailleurs 14'804 personnes en isolement et 23'891 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 5137 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Le gouvernement vaudois a donné sa réponse à la consultation fédérale Covid-19 sur le plan d'action en trois étapes, annoncé le 21 avril. Il adhère dans l'ensemble au modèle des trois phases et salue la volonté du Conseil fédéral de donner de la visibilité aux organisateurs de manifestations.

Le Conseil d'Etat apporte quelques éléments complémentaires concernant les prochaines étapes d'assouplissement. Pour la première phase, "les importants progrès réalisés dans la vaccination doivent permettre dès fin mai une ouverture anticipée et partielle des établissements publics, notamment les restaurants", souhaite le canton de Vaud.

Dès fin mai également, les sportifs amateurs adultes doivent être autorisés à pratiquer leur sport au quotidien dans le respect des règles sanitaires, la jauge du public autorisé pour le sport amateur devant égaler celle du sport d'élite, selon lui. S'agissant de la deuxième phase, il convient de pouvoir "maintenir la possibilité d'organisation d'événements culturels jusqu'à 50 personnes".

Pour une recommandation du télétravail

Le Conseil d'Etat est par ailleurs favorable à la substitution de l'obligation du télétravail par une simple recommandation aux entreprises, sous la seule condition que des tests systématiques soient réalisés. Il relève toutefois le défi organisationnel et logistique que ces tests représentent.

En revanche, il est opposé à la reprise complète de l'enseignement présentiel dans les universités et les hautes écoles s'il doit être conditionné à des tests réguliers des étudiants, alors que cette mesure s'appliquerait à la fin de mai, soit une dizaine de jours avant la fin des cours. "Dans cette période d'examen et de fin d'année, les étudiants ont besoin de stabilité et de prévisibilité", note le gouvernement.

Concernant les grandes manifestations, le Conseil d’Etat relève "les importantes contraintes auxquelles devront faire face les organisateurs, notamment dans l'organisation et le contrôle des conditions sanitaires, et le cadre très rigide qui rythme l'évolution de l'élargissement potentiel des mesures". S'agissant des manifestations-pilotes, il estime que leur nombre devrait être proportionnel à la taille des cantons, à savoir neuf pour Vaud.

Près de 400 élèves du collège des Parcs à Neuchâtel et une cinquantaine d'adultes y travaillant sont testés entre jeudi après-midi et vendredi matin par voie salivaire. Plusieurs enfants fréquentant l'établissement se sont avérés positifs au Covid-19.

Deux classes ont déjà été mises en quarantaine, a indiqué le canton de Neuchâtel. Le dépistage sur tous les élèves, enseignants et personnel administratif et technique du collège vise à prévenir "toute flambée épidémique", a-t-il ajouté.

Le certificat Covid que les médecins et les pharmaciens promettent de lancer d'ici la fin du mois est une démarche tout à fait légale mais qui présente certaines faiblesses. Voilà en substance comment l'Office fédéral de la santé publique qualifie ce sésame.

Leur annonce avait semé la confusion puisque l'OFSP travaille sur son propre certificat et n'avait pas retenu la proposition des médecins et pharmaciens. Cela veut-il dire qu'il coexistera en Suisse plusieurs types de certificats Covid?

C'est un scénario envisagé par l'OFSP, mais la piste privilégiée actuellement reste encore et toujours d'avoir en Suisse un certificat Covid uniforme, infalsifiable et compatible à l'international. L'autorité sanitaire fédérale souhaite encore pourvoir associer les médecins et pharmaciens à cet objectif.

>> Les précisions du 12h30 :

Keystone - Anthony Anex

Suffisamment de doses de vaccin contre le Covid-19 sont garanties pour 2022. La Confédération a signé un nouveau contrat avec Moderna en ce sens. Sept millions de doses seront livrées dans les premiers mois de l'année. Sept autres millions pourront être achetés le reste de l'année.

Grâce à ce nouveau contrat, la Suisse sera bien équipée face aux mutations du virus, a indiqué l'Office fédéral de la santé publique. Moderna travaille en effet actuellement sur un vaccin de rappel qui agit aussi contre les variants. Ce nouveau produit devra toutefois être examiné et autorisé par Swissmedic avant d'être mis sur le marché.

La Suisse dispose déjà en 2021 de suffisamment de doses, y compris pour vacciner les enfants et les adolescents, pour autant que les produits concernés soient autorisés pour ces groupes, précise l'OFSP.

Jusqu'à présent, la Confédération a conclu des contrats avec cinq fabricants: Moderna, Pfizer/BioNTech, AstraZeneca, Curevac et Novavax. Les cantons utilisent pour l'heure les produits de Moderna et de Pfizer/BioNTech. Les autorisations des autres vaccins sont encore en suspens.

>> Les précisions du 12h30 :

Reuters - Dado Ruvic

Davantage de personnes infectées par le coronavirus ont actuellement besoin de soins hospitaliers que lors de la première vague de pandémie. La proportion est d'environ 50% plus élevée, selon la task force Covid-19 active au plan suisse.

L'utilisation des lits de soins intensifs se maintient à environ 80% depuis dix jours, selon les informations mises en ligne par la task force suisse. Mais le risque d'hospitalisation augmente avec le variant britannique du coronavirus B.1.1.7, désormais dominant en Suisse.

Ainsi, selon le groupe de travail, les chiffres stables des hospitalisations signifient qu'à mesure que la couverture vaccinale progresse, la pression de la maladie sur la population non vaccinée se fait plus forte. Le risque de tomber malade et de connaître une évolution grave de la maladie pour les personnes non vaccinées reste "à un niveau relativement élevé".

Le canton de Vaud invite les personnes de 18 ans et plus à se faire vacciner. Une campagne de communication baptisée "#jemevaccine" a démarré jeudi. Elle vise à persuader le plus grand nombre à faire le pas.

La vaccination se fait sur une base volontaire, mais elle est fortement recommandée. Plus tôt la majorité de la population sera immunisée contre le Covid-19, plus tôt les mesures de restrictions pourront être levées, explique l'Etat de Vaud.

Depuis le 26 avril, Vaud a ouvert la vaccination aux 18 ans et plus. Désormais, plus de 180'000 Vaudois ont reçu une dose au moins du vaccin et plus de 140'000 autres ont pris rendez-vous, sur environ 625'000 personnes qui remplissent les conditions d'éligibilité.

Le canton précise que des rendez-vous sont actuellement disponibles. Et que de nouvelles plages sont régulièrement ouvertes pour les prochaines semaines.

Le Tribunal administratif du canton de Zurich juge disproportionnée l'interdiction des rassemblements de plus de 15 personnes dans les espaces publics. Cette restriction, introduite par le gouvernement zurichois pour lutter contre le coronavirus et qui était en vigueur jusqu'au 18 avril, viole la Constitution fédérale.

Dans son jugement publié jeudi, le Tribunal administratif a ainsi donné raison à neuf personnes qui avaient fait opposition aux restrictions imposées par le gouvernement zurichois. Depuis le 18 avril, le nombre maximal de participants à un rassemblement est passé à 100.

Le 19 mars, le gouvernement zurichois a décidé de prolonger d'un mois l'interdiction des rassemblements de plus de 15 personnes dans l'espace public prévue dans l'ordonnance cantonale sur les mesures de lutte contre le coronavirus.

Pour le Tribunal administratif, la limitation à 15 personnes n'est pas compatible avec le droit supérieur. La restriction du nombre autorisé de participants constitue une ingérence dans la liberté d'opinion et de réunion protégée par la Constitution.

Dans l'état actuel des connaissances sur la transmission du Covid-19, compte tenu de l'exigence de porter un masque et de la possibilité d'imposer des conditions aux organisateurs d'une manifestation, voire de refuser une autorisation pour des motifs de santé publique, la restriction à 15 personnes "s'avère disproportionnée", souligne le tribunal.

Le jugement du Tribunal administratif zurichois n'est pas encore entré en force. Le gouvernement zurichois peut déposer un recours auprès du Tribunal fédéral.

Le Conseil fédéral voit les choses différemment. Il fait explicitement la distinction entre événement et rassemblement ou manifestation. Pour les événements, tels qu'un festival de rue, le nombre maximum de participants et de 100. Pour les manifestations, en revanche, il n'y a plus de restriction du nombre de participants, car il s'agit de la liberté d'expression protégée par la Constitution.

Il peut arriver d'être confronté à un ou plusieurs proches en difficulté psychique, surtout à l'heure actuelle. Il est alors parfois difficile de trouver les ressources pour aider et accompagner sans s'épuiser.

>> Les réponses aux questions de l'émission On en Parle avec Shyhrete Rexhaj, infirmière en santé mentale et professeure à La Source, et Stéphanie Romanens-Pythoud, responsable communication pour la Coraasp et santépsy :

Depositphotos - Jandruk

Avec la pandémie de coronavirus, les cinq hôpitaux universitaires de Suisse ont atteint les limites de leurs ressources, aussi bien humaines que financières, ont-ils indiqué jeudi. Ils ont toutefois joué un rôle central pour garder la pandémie sous contrôle.

"Sans les hôpitaux universitaires et leur savoir-faire, en particulier pour les patients nécessitant des soins intensifs, la pandémie du Covid-19 n'aurait pas été gérable, estiment les cinq hôpitaux dans un communiqué. Sous pression, ils ont été en mesure de réagir rapidement et de prendre les précautions adéquates.

Les directeurs des cinq établissements, l'Hôpital de l'Île à Berne, le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), l'Hôpital universitaire de Bâle (USB), les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et l'Hôpital universitaire de Zurich (USZ) étaient réunis à Berne pour faire le bilan d'une année sous tension.

Plus de 200 millions de perte

En 2020, les cinq hôpitaux universitaires ont pris en charge un total de 8153 patients Covid en soins stationnaires, soit environ 40% des 19'500 cas pris en charge en Suisse. Au total, 1295 patients ont été admis en unités de soins intensifs, dont 922 ont été placés sous assistance respiratoire.

Les capacités de soins intensifs existantes sont passées de 228 à 378 lits, soit une augmentation d'environ 65%. En novembre 2020, c'est jusqu'à 208 lits qui étaient occupés par les seuls patients Covid-19. Sans l'expansion des capacités, il n'y aurait eu pratiquement plus de marge de manoeuvre.

La crise du coronavirus a alourdi significativement la charge des hôpitaux universitaires dont les coûts ne sont pas couverts par l'assurance maladie obligatoire. La perte de revenus totale dans le domaine stationnaire en 2020 s'élève ainsi à 202 millions de francs, auxquels s'ajoutent les dépenses en personnel et celles liées à l'achat de matériel spécifique au Covid pour plus de 340 millions de francs.

>> Lire aussi : Avec le Covid-19, les hôpitaux universitaires ont atteint leurs limites

Swiss planche sur un programme de restructuration devant déboucher sur la suppression de 1700 équivalents plein temps. La mesure pourrait entraîner le licenciement de 780 collaborateurs, prévient  jeudi la compagnie aérienne.

En 2020, Swiss a plongé dans le rouge, conséquence du quasi-arrêt du trafic aérien mondial en raison de la crise pandémique. La compagnie aérienne a essuyé une perte opérationnelle de 654 millions de francs, après un résultat positif de 578 millions en 2019.

>> Lire aussi : Swiss prévoit un plan de restructuration, 1700 postes concernés

Les consommateurs suisses effectuent de plus en plus leurs paiements par carte de crédit en raison de la pandémie. Les transactions sans contact sont en passe de devenir la nouvelle norme, selon le Swiss Payment Monitor.

La carte de crédit représente aujourd'hui le moyen de paiement générant les plus importants volumes en Suisse. C'est par ce biais que les consommateurs règlent 24% de leurs dépenses, révèle mercredi l'étude de la Haute école des sciences appliquées de Zurich et l'Université de St-Gall menée fin 2020 auprès d'un échantillon représentatif de 1400  personnes.

Viennent ensuite la facture (22%), la carte de débit (21%) et l'argent liquide (13%).

A l'aune du nombre de transactions, l'argent liquide reste le moyen le plus utilisé, avec une part de 32%, malgré une baisse de 13 points de pourcentage par rapport au dernier pointage, juste devant la carte de débit (31%), ce qui tend à montrer que même les plus petits montants sont toujours plus souvent réglés sans espèces. En moyenne, les Suisses ne portent sur eux plus que quelque 50 francs en liquide, soit 29% de moins que lors du dernier sondage.

Alors que la pandémie a provoqué de nombreux décès parmi les résidents des EMS, plusieurs homes peinent à recruter de nouveaux résidents. Deux établissements de l'Est vaudois ont ainsi décidé de reporter l'ouverture de nouveaux lits, a appris la RTS.

Ainsi, l'EMS de Burier, à côté de Montreux, et Home Salem, à Saint-Légier, qui étaient prêts à inaugurer leurs nouvelles chambres, ont décidé de reporter l'ouverture des nouveaux lits. Les agrandissements avaient été agendés avant la pandémie, mais ouvrir aujourd'hui créerait une surcapacité ingérable pour tout l’Est vaudois.

>> Les précisions de La Matinale :

Keystone - Christian Beutler

>> Lire aussi : Deux EMS vaudois reportent l'ouverture de nouveaux lits, faute de résidents

Si la pandémie du Covid-19 a un fort impact sur la santé psychique des jeunes avec des appels à l'aide qui augmentent, c'est visiblement moins le cas chez les adultes, selon un sondage mené au début de l'année par la Société suisse de psychiatrie et psychothérapie.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Depositphotos - Jandruk

Les questions posées dans le sondage visaient à obtenir des informations sur la manière dont le recours aux soins psychiatriques a évolué chez les adultes entre l'année 2019 et celle du début de la pandémie. Pas d'augmentation donc pour 44% des médecins qui ont répondu à l'enquête; 9% rapportent même une diminution de demandes de prise en charge. Les psychiatres qui en ont enregistré de nouvelles les chiffrent à 23% en moyenne. 

En revanche, l'enquête constate un besoin accru pour l'ancienne patientèle chez presque trois quarts des psychiatres. Ces résultats corroborent la mise en évidence récente d'un lien entre maladie mentale et Covid-19.

Plusieurs médecins ont en outre constaté une amélioration de l'état de certaines des personnes suivies. Il s'agit de celles qui ont tendance à mener une vie plus retirée: elles ont pu faire l'expérience que leur mode de vie n'était pas, pour une fois, hors normes.

Certaines se sont même dit contentes que les personnes en bonne santé doivent aussi vivre avec des restrictions.

>> Lire aussi : Le semi-confinement a créé un stress considérable chez les enfants et ados

Le sous-traitant de l'industrie pharmaceutique Lonza va investir 850 millions de francs dans la construction de deux nouvelles lignes de production cellulaire à Viège et à Porstmouth, aux Etats-Unis. Trois cents nouveaux emplois seront créés dans le Haut-Valais.

>> Lire aussi : Lonza investit encore à Viège (VS) et va créer 300 emplois

Neuf cents francs nets pour un plein-temps, tel est le montant de la "prime Covid" annoncée en février que recevra le personnel soignant vaudois pour son engagement lors de la pandémie.

Toutefois, les syndicats ne sont pas satisfaits et l'ont fait savoir par une lettre au Conseil d'Etat dans laquelle ils contestent le périmètre et les conditions d'octroi de ces indemnités coronavirus.

Huit organisations, dont la commission du personnel du CHUV ainsi que les syndicats SUD, Syna et SSP, ont écrit leur "étonnement et déception". A leurs yeux, il est "inadmissible" que le choix d'octroi ou non de la prime soit laissé au bien plaire des employeurs.

A leurs yeux, la deuxième vague ne peut pas être la seule période concernée. Le personnel a été confronté de manière tout aussi forte au Covid-19 pendant la première vague. Et finalement, la prime devrait être versée à tout le personnel engagé sur le terrain pendant les douze derniers mois.

Les syndicats pourraient même descendre dans la rue si de nouvelles négociations ne sont pas ouvertes.

>> Les précisions du 12h30 :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Pour Rebecca Ruiz, conseillère d'Etat en charge de la santé, elles ont peu de chance de l'être: "Le Conseil d'Etat a choisi d'octroyer au personnel qui était au front pendant la pandémie une mesure de reconnaissance pour un montant total d'environ quinze millions; cela concerne quelque 14'000 personnes. Cette décision a été prise suite à un débat au Grand Conseil sur l'octroi d'une mesure de reconnaissance", explique-t-elle au micro de La Matinale.

"Le Grand Conseil a souhaité que cette mesure soit ciblée et qu'on ne fasse pas un arrosage. En revanche, qu'on donne aussi cette mesure de reconnaissance à des salariés qui ne sont pas des employés de l'Etat: c'est le cas par exemple dans le domaine des EMS, de l'aide et des soins à domicile, des hôpitaux hors CHUV."

Et l'élue de préciser que, comme la décision a déjà été prise par le Conseil d'Etat suite à un débat du Grand Conseil, "il n'y a, a priori, pas d'ouverture de négociations", souligne-t-elle.

>> Ecouter l'interview de Rebecca Ruiz dans La Matinale :

Keystone - Jean-Christophe Bott

L'Arc jurassien a promu son tissu industriel mercredi avec une journée en ligne pour les exposants du salon des microtechniques à Moutier, le SIAMS.

Privées de leur rendez-vous bisannuel, plus de trois cents entreprises ont ainsi discuté à propos d'innovation et de développement, histoire de prévoir l'après-pandémie.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

RTS - Gaël Klein

Les Maldives sont à nouveau considérées comme une zone à risque coronavirus par l'Office fédéral de la santé publique. A l'inverse, les pays des Balkans (Kosovo, Monténégro et Macédoine du Nord) ont été retirés de la liste. L'entrée ou le retour en Suisse depuis ces pays est à nouveau possible sans quarantaine.

Dès le 17 mai, toute personne entrant en Suisse en provenance du Costa Rica, de Géorgie, d'Iran, de Colombie, de Lettonie, des Maldives, de Mongolie ou de la région italienne de Basilicate devra passer dix jours en quarantaine, selon la liste actualisée publiée de l'OFSP.

La Confédération inscrit sur la liste des risques les pays ou régions dont la valeur de 14 jours pour 100'000 habitants est supérieure de plus de 60 à celle de la Suisse. Actuellement, cette valeur est d'environ 282,5 dans toute la Suisse.

Le variant britannique (B 1.1.7) continue à inquiéter. En étant plus contagieux et en entraînant souvent des formes graves de la maladie, beaucoup de patients entre 50 et 60 ans sont désormais hospitalisés, a mis en garde mercredi le vice-président de la task force de la Confédération Urs Karrer.

La campagne vaccinale est la seule voie pour sortir de la pandémie, a-t-il ajouté. Pour les gens relativement mobiles et qui ont beaucoup de contacts sociaux, il faudrait atteindre un taux de vaccination de 75%. C'est le seul moyen de parvenir à une immunité de groupe.

Concernant les enfants, Urs Karrer ne s'attend pas à un vaccin pour les jeunes de moins de six ans cette année. En revanche, les enfants et les jeunes de 6 à 16 ans pourraient être vaccinés d'ici la fin de l'année.

"Nous avons de bonnes raisons d'être optimistes", a déclaré mercredi Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'Office fédéral de la santé publique. Le nombre de cas de Covid-19 continue de descendre en Suisse et la vaccination progresse comme prévu.

Le taux de reproduction du virus est descendu en-dessous de 1 ces derniers jours, a dit Patrick Mathys lors du point de presse des experts à Berne. Il se situait mercredi à 0,93.

Les hospitalisations sont remontées à 113 le même jour, mais une stagnation voire une légère diminution sont visibles ces derniers temps. La situation "se détend" également du côté des soins intensifs.

Ces tendances sont confirmées par les mesures faites dans les eaux usées de six stations d'épuration, à Zurich et Lausanne, a poursuivi Patrick Mathys. "Il y a de bonnes chances que la détente se poursuive ces prochaines semaines grâce à la vaccination", a-t-il ajouté.

Variant indien sous observation

Du côté des variants, le britannique continue de dominer en Suisse, les variants brésilien et sud-africain ne se rencontrant que très rarement. Le variant indien a été identifié une douzaine de fois. "Il reste peu connu, que ce soit concernant sa contagiosité ou ses effets sur le système immunitaire", a reconnu Patrick Mathys.

Dans les cantons romands, l'âge requis pour la vaccination (hors personnes souffrant de pathologies qui les classent dans les groupes à risque) est actuellement le suivant:

Vaud: Dès 18 ans.

Genève: Dès 45 ans. Pas d'ouverture à la vaccination à tous pour l'instant.

Fribourg: Dès 16 ans (depuis le 8 mai).

Valais:Dès 16 ans (depuis la mi-mai).

Neuchâtel: Dès 16 ans (depuis le 10 mai)

Jura: Dès 16 ans (depuis le 6 mai).

Berne: Dès 18 ans (dès le 5 mai)

Le site de l'Office fédéral de la santé publique tient à jour une page renvoyant vers les possibilités de se faire vacciner dans tous les cantons.

Le canton de Berne ouvre la vaccination à la population dès l'âge de 18 ans. Il assure ainsi un même accès à la vaccination à l'ensemble des groupes. Seuls les jeunes âgés de 16 et 17 ans ne peuvent pas encore s'enregistrer pour recevoir les deux injections.

La Direction de la santé, des affaires sociales et de l'intégration du canton de Berne a annoncé mercredi ouvrir la vaccination aux groupes M (50 à 64 ans) et N (18 à 49 ans). Ces groupes comptent actuellement près de 160'000 personnes inscrites pour se faire vacciner. Leur nombre augmente chaque jour.

Quelque 25'000 doses sont à disposition dans les cabinets médicaux participant avec les centres cantonaux au programme de vaccination. Les pharmacies n'ont obtenu pour l'heure qu'un petit contingent de doses si bien que les possibilités de rendez-vous sont encore rares.

La Suisse compte mercredi 1795 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 13 décès supplémentaires et 113 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 28'385 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 6,32%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 24'422, soit 282,51 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,93. Les patients Covid-19 occupent 24,20% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 75,30%.

Au total 2'804'976 doses de vaccin ont été administrées et 954'177 personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 3'718'125 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 667'380 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 7'029'684 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'069 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 27'705.

>> Retour sur la journée de mercredi : "Nous avons de bonnes raisons d'être optimistes", estime l'OFSP

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