"Nous avons de bonnes raisons d'être optimistes", estime l'OFSP

Les cantons veulent offrir des perspectives, dans la pandémie, aux organisateurs d'événements de taille modeste comme les mariages, les anniversaires ou les enterrements. Ils demandent au Conseil fédéral de prévoir aussi des essais pilotes pour les discothèques.

Le Conseil fédéral veut autoriser dès juillet les grandes manifestations de 3000 personnes et dès septembre celles de 10'000 selon de strictes conditions et si la situation épidémiologique le permet. Dans sa prise de position publiée mercredi, la conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS) salue globalement le concept.

Mais pour la CDS, il faudrait aussi proposer des solutions aux organisateurs de plus petits événements et inclure les discothèques.

Les Maldives sont à nouveau considérées comme une zone à risque coronavirus par l'Office fédéral de la santé publique. A l'inverse, les pays des Balkans (Kosovo, Monténégro et Macédoine du Nord) ont été retirés de la liste. L'entrée ou le retour en Suisse depuis ces pays est à nouveau possible sans quarantaine.

Dès le 17 mai, toute personne entrant en Suisse en provenance du Costa Rica, de Géorgie, d'Iran, de Colombie, de Lettonie, des Maldives, de Mongolie ou de la région italienne de Basilicate devra passer dix jours en quarantaine, selon la liste actualisée publiée de l'OFSP.

La Confédération inscrit sur la liste des risques les pays ou régions dont la valeur de 14 jours pour 100'000 habitants est supérieure de plus de 60 à celle de la Suisse. Actuellement, cette valeur est d'environ 282,5 dans toute la Suisse.

Le président de la Confédération Guy Parmelin a présenté mercredi les orientations stratégiques de la politique touristique à partir de 2022 lors d'un sommet virtuel du tourisme. L'objectif sera de relancer la demande touristique tout en maîtrisant la crise.

Avec les conseillers fédéraux Ueli Maurer et Alain Berset, il a reçu mercredi les représentants de la branche touristique et des cantons dans le cadre d'un sommet virtuel du tourisme. Cette rencontre a permis "de faire le point de la situation, d'analyser les perspectives pour le secteur et de discuter de la gestion de la crise", précise le Département fédéral de l'économie dans un communiqué.

Guy Parmelin en a profité pour informer sur l'orientation de la politique touristique de la Confédération à partir de 2022. La maîtrise de la crise du coronavirus et la mise en oeuvre de mesures pour relancer la demande touristique, ainsi que le maintien de l'activité d'innovation dans la branche, seront au centre de cette stratégie, présentée au Conseil fédéral en novembre.

Lors de cette rencontre, la branche du tourisme a profité pour réitérer ses demandes. Elle veut la liberté de voyager entre les pays présentant un risque de contagion similaire, ainsi que l'introduction d'un certificat Covid permettant aux personnes d'entrer et de sortir librement du pays si elles peuvent prouver qu'elles sont vaccinées, guéries du virus ou ont été testées négatives.

Concernant le futur certificat de vaccination, Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP, a insisté sur l'importance que le dispositif soit aussi simple que possible et compatible au niveau international, notamment avec le dispositif de l'Union européenne, attendu pour la mi-mai.

Ce qui est proposé actuellement par les médecins et pharmaciens "ne couvre pas tout", a affirmé Patrick Mathys, pour qui "plus il y aura de solutions, plus ce sera compliqué".

>> Lire : PharmaSuisse et la FMH lancent leur propre certificat Covid-19

Le variant britannique (B 1.1.7) continue à inquiéter. En étant plus contagieux et en entraînant souvent des formes graves de la maladie, beaucoup de patients entre 50 et 60 ans sont désormais hospitalisés, a mis en garde mercredi le vice-président de la task force de la Confédération Urs Karrer.

La campagne vaccinale est la seule voie pour sortir de la pandémie, a-t-il ajouté. Pour les gens relativement mobiles et qui ont beaucoup de contacts sociaux, il faudrait atteindre un taux de vaccination de 75%. C'est le seul moyen de parvenir à une immunité de groupe.

Concernant les enfants, Urs Karrer ne s'attend pas à un vaccin pour les jeunes de moins de six ans cette année. En revanche, les enfants et les jeunes de 6 à 16 ans pourraient être vaccinés d'ici la fin de l'année.

Les opérations qui ont dû être repoussées en raison de la suroccupation des lits en soins intensifs n'ont toujours pas pu être résorbées. Les hôpitaux doivent compter avec une projection de six mois, a indiqué mercredi Andreas Stettbacher, délégué du Conseil fédéral pour le Service sanitaire coordonné.

Aujourd'hui, on peut compter sur 123 lits certifiés en soins intensifs dans toute la Suisse soit 14% des 900 lits disponibles, a indiqué le responsable durant la traditionnelle conférence de presse des experts. Il y a suffisamment de places à disposition, si l'on prend en compte les lits non certifiés qui peuvent être mis à disposition.

Mais le personnel hospitalier qui travaille aux soins intensifs est particulièrement mis à contribution depuis le début de la pandémie. Et cela va continuer encore plusieurs mois pour les interventions chirurgicales à rattraper et qui nécessitent un séjour aux soins intensifs, a ajouté Andreas Stettbacher.

"Nous avons de bonnes raisons d'être optimistes", a déclaré mercredi Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'Office fédéral de la santé publique. Le nombre de cas de Covid-19 continue de descendre en Suisse et la vaccination progresse comme prévu.

Le taux de reproduction du virus est descendu en-dessous de 1 ces derniers jours, a dit Patrick Mathys lors du point de presse des experts à Berne. Il se situait mercredi à 0,93.

Les hospitalisations sont remontées à 113 le même jour, mais une stagnation voire une légère diminution sont visibles ces derniers temps. La situation "se détend" également du côté des soins intensifs.

Ces tendances sont confirmées par les mesures faites dans les eaux usées de six stations d'épuration, à Zurich et Lausanne, a poursuivi Patrick Mathys. "Il y a de bonnes chances que la détente se poursuive ces prochaines semaines grâce à la vaccination", a-t-il ajouté.

Variant indien sous observation

Du côté des variants, le britannique continue de dominer en Suisse, les variants brésilien et sud-africain ne se rencontrant que très rarement. Le variant indien a été identifié une douzaine de fois. "Il reste peu connu, que ce soit concernant sa contagiosité ou ses effets sur le système immunitaire", a reconnu Patrick Mathys.

La Suisse compte mercredi 1795 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 13 décès supplémentaires et 113 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 28'385 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 6,32%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 24'422, soit 282,51 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,93. Les patients Covid-19 occupent 24,20% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 75,30%.

Au total 2'804'976 doses de vaccin ont été administrées et 954'177 personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 3'718'125 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 667'380 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 7'029'684 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'069 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 27'705.

>> Retour sur la journée de mercredi : "Nous avons de bonnes raisons d'être optimistes", estime l'OFSP

Berna Biotech Pharma - fondée en juin dernier sur les bases de feu Berna Biotech - entend relancer avec son homologue montheysan Swiss Biotech Center une activité de vaccinologie en Suisse, en ciblant dans un premier temps le Covid-19.

Les premiers essais cliniques sont d'ores et déjà agendés à l'automne prochain.

Les deux sociétés biotechnologiques rappellent que Berna Biotech, comptait à l'époque parmi les cinq premières sociétés mondiales actives dans le secteur des vaccins.

A moyen terme, les partenaires ambitionnent de produire et de commercialiser plus d'une quinzaine de vaccins.

L'aïeul de Berna Biotech Pharma avait été englouti en 2006 par le néerlandais Crucell, pour 590 millions de francs. Crucell a été racheté en 2011 par Johnson & Johnson et constitue depuis la subdivision Janssen Vaccines du colosse étasunien.

>> Lire : Berna Biotech renaît pour relancer la fabrication de vaccins en Suisse

Après avoir été utilisé, un masque chirurgical contre le Covid-19 devrait être conservé durant sept jours puis réutilisé.

Avec cette stratégie dite du "semainier", une même personne pourrait utiliser son masque jusqu'à dix fois, montre mercredi une étude d'Unisanté à Lausanne et de la société de conseil EA - Environmental Action.

Les deux partenaires rappellent que la viabilité du virus déposé sur une surface diminue "considérablement" après quelques heures. Après avoir été utilisé, un masque chirurgical contre le Covid-19 pourrait donc être conservé durant sept jours puis réutilisé. Selon les chercheurs, cette solution permettrait de diviser par 10 le bilan carbone des masques chirurgicaux.

Et finalement, en plus des économies réalisées par la population, cela permettrait de rendre le système de santé plus résilient en cas de pénurie de masques.

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Keystone - Ennio Leanza

Plusieurs organisations de soignants critiquent les conditions restrictives fixées pour l'attribution d'une prime Covid-19 dans le canton de Vaud. Elles s'en plaignent mercredi dans une lettre ouverte au Conseil d'Etat.

En février dernier, le canton avait annoncé faire un geste envers le personnel soignant qui s'est mobilisé durant la pandémie de coronavirus. Il avait promis une prime de 900 francs aux personnes directement au contact des malades et exposées au virus, le tout pour un coût prévisionnel de 15 millions de francs environ.

Huit organisations, dont la commission du personnel du CHUV ainsi que les syndicats SUD, Syna et SSP, ont écrit leur "étonnement et déception" au Conseil d'Etat vaudois. A leurs yeux, il est "inadmissible" que le choix d'octroi ou non de la prime soit laissé au bien plaire des employeurs.

De plus, la deuxième vague ne peut pas être la seule période concernée. Le personnel a été confronté de manière tout aussi forte au Covid-19 pendant la première vague. Et finalement, la prime devrait être versée à tout le personnel engagé sur le terrain pendant les douze derniers mois.

Les organisations réclament l'ouverture "rapide" de nouvelles négociations, qui devront aussi porter sur le renforcement des effectifs et une augmentation des salaires.

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Keystone - Jean-Christophe Bott

Dans les cantons romands, l'âge requis pour la vaccination (hors personnes souffrant de pathologies qui les classent dans les groupes à risque) est actuellement le suivant:

Vaud: Dès 18 ans.

Genève: Dès 45 ans. Pas d'ouverture à la vaccination à tous pour l'instant.

Fribourg: Dès 16 ans (depuis le 8 mai).

Valais:Dès 16 ans (depuis la mi-mai).

Neuchâtel: Dès 16 ans (depuis le 10 mai)

Jura: Dès 16 ans (depuis le 6 mai).

Berne: Dès 18 ans (dès le 5 mai)

Le site de l'Office fédéral de la santé publique tient à jour une page renvoyant vers les possibilités de se faire vacciner dans tous les cantons.

Le canton de Berne ouvre la vaccination à la population dès l'âge de 18 ans. Il assure ainsi un même accès à la vaccination à l'ensemble des groupes. Seuls les jeunes âgés de 16 et 17 ans ne peuvent pas encore s'enregistrer pour recevoir les deux injections.

La Direction de la santé, des affaires sociales et de l'intégration du canton de Berne a annoncé mercredi ouvrir la vaccination aux groupes M (50 à 64 ans) et N (18 à 49 ans). Ces groupes comptent actuellement près de 160'000 personnes inscrites pour se faire vacciner. Leur nombre augmente chaque jour.

Quelque 25'000 doses sont à disposition dans les cabinets médicaux participant avec les centres cantonaux au programme de vaccination. Les pharmacies n'ont obtenu pour l'heure qu'un petit contingent de doses si bien que les possibilités de rendez-vous sont encore rares.

Peut-on donner ses organes si on a eu le Covid? Des critères précis existent, mais pandémie obligent ils ont été adaptés et précisés. Swisstransplant fait clairement la différence entre les personnes qui ont été hospitalisées et celles qui ont eu une infection légère.

En cas d'hospitalisation aux soins intensifs, il faut encore 3 à 4 mois après la guérison pour être à nouveau donneur d’organes. Avant ça, le danger de transmettre le virus au receveur est trop grand.

En cas de Covid léger sans complication (rhume, toux, un peu de fièvre), on peut de nouveau être inclus dans la liste des donneurs d’organes, deux semaines après la disparition des symptômes.

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Fotolia - Alexander Raths

Le respect de l'obligation du télétravail fait l'objet de contrôles à Genève, notamment suite à des plaintes d'employés sommés de revenir en présentiel. Selon nos informations, l'Office cantonal de l'inspection et des relations de travail (OCIRT) vérifie que les employeurs respectent cette obligation au même titre que les plans sanitaires.

Depuis le 18 janvier dernier, date où le Conseil fédéral a déclaré le télétravail obligatoire, l'OCIRT a élargi son champ d'action pour intégrer ce qui est devenu une obligation.

Une dizaine de plaintes ont été enregistrées à ce jour. Et suites aux contrôles, certaines entreprises ont dû renoncer à rapatrier du personnel sur site.

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DPA/Keystone - Fabian Strauch

Les cours en ligne donnés dans les universités et les hautes écoles dépassent parfois les horaires prévus de plusieurs dizaines de minutes. Les étudiants dénoncent une surcharge de travail.

En droit à Fribourg par exemple, les étudiants dénoncent une quinzaine d'heures de cours de trop depuis le début du semestre. Même son de cloche à Neuchâtel, Genève et Lausanne, avec des travaux pratiques de 4 heures au lieu de 2 ou bien des débordements systématiques de 30 minutes à une heure par cours.

Plusieurs étudiants disent avoir signalé ces débordements aux professeurs concernés ou au décanat, mais sans obtenir de réponse.

Pour la directrice académique de l'université de Fribourg, Anne Crausaz Esseiva, la situation sanitaire exige de la souplesse.

"La situation actuelle est difficile et peut-être que certains cours virtuels ne rentrent pas complètement dans les cases d'un cours normal. Il est très possible que certaines adaptations de modalités de cours ont déplu à certaines personnes, mais elles étaient peut-être nécessaires", indique la directrice.

Elle promet néanmoins d'analyser plus précisément la situation, et encourage les étudiants à faire part de leurs doléances.

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Keystone - Urs Flueeler

Genève est le dernier canton romand à ne pas ouvrir la vaccination contre le Covid-19 aux jeunes. Lundi, les cantons de Fribourg et Neuchâtel ont annoncé leur volonté d'élargir les candidats éligibles aux personnes âgées de 16 ans et plus. Vaud, le Jura et le Valais ont aussi franchi le pas.

"C'est une injustice pour les jeunes qui ont fait d'énormes sacrifices durant cette année. Ils se sont peu plaints et aujourd'hui ils n'ont pas accès à la vaccination, qui pourrait à terme leur donner une liberté supplémentaire", estime la députée PLR Diane Barbier-Muller dans Forum.

Le conseiller d'Etat genevois en charge de la Santé, Mauro Poggia, estime qu'il faut d'abord s'assurer que la vaccination chez les 45 ans et plus soit terminée avant d'ouvrir aux plus jeunes.

"En faisant de la sorte, je pense que Mauro Poggia sacrifie la jeunesse. Les jeunes doivent payer le prix de la prudence du Conseil d'Etat, alors que le reste de la Suisse a décidé d'ouvrir la vaccination à toute sa population", affirme sans détour la parlementaire cantonale.

Diane Barbier-Muller craint surtout que les jeunes soient discriminés à l'heure des réouvertures faute d'avoir été vaccinés. "Si aujourd'hui on applique le passeport vaccinal comme il a été mentionné, les jeunes sont sacrifiés et devront faire des tests PCR qui sont douloureux."

>> Ecouter l'interview complète de Diane Barbier-Muller dans Forum :

Le Conseil d'Etat fribourgeois veut encourager la population du canton à se faire vacciner le plus largement possible. C'est pourquoi cinq de ses sept membres ont reçu à Forum Fribourg leur première dose dans un cadre officiel.

Le président du Conseil d'Etat Jean-François Steiert, entouré de ses collègues Anne-Claude Demierre, Didier Castella, Maurice Ropraz et Jean-Pierre Siggen se sont ainsi vu administrer la première piqûre dans le grand centre de vaccination de Granges-Paccot (FR). A Fribourg, toute personne de plus de 16 ans y aura accès dès samedi.

Au-delà, l'ensemble des membres du Conseil d'Etat a décidé de se faire vacciner contre le Covid-19 pour montrer l'exemple. Les deux autres ministres ont déjà été "piqués", à l'instar de Georges Godel (69 ans), ou le seront sous peu, comme pour Olivier Curty, plus jeune membre du gouvernement cantonal avec ses 49 ans.

Du 26 avril au 2 mai, 361'810 doses de vaccin contre la Covid-19 ont été administrées en Suisse, selon l'Office fédéral de la santé publique. En moyenne, 51'687 vaccinations ont été effectuées par jour. Comparé à la semaine précédente, le rythme des injections s'est accéléré de 6%.

Au total, 2'804'976 vaccinations ont été réalisées jusqu'à dimanche. Jusqu'ici, 954'177 personnes ont été vaccinées complètement. Cela signifie que 11,1% de la population a déjà obtenu deux doses de vaccin, alors que 896'622 personnes n'ont reçu que la première piqûre.

Au total, 355'899 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, mais n'ont pas encore été employées. Par ailleurs, 557'250 doses sont stockées par la Confédération.

La Suisse compte mardi 1633 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique. On déplore treize décès supplémentaires et 65 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 22'716 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 7,19%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 25'028, soit 289,52 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,93. Les patients Covid-19 occupent 26,20% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 70,20%.

Depuis le début de la pandémie, 665'585 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 7'001'299 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'056 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 27'592.

Le pays dénombre par ailleurs 25'611 personnes en isolement et 27'446 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 4964 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

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