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Les violences continuent en Egypte après la commémoration du Kippour

Heurts en Egypte
Heurts en Egypte entre pro et anti-Morsi et la police / L'actu en vidéo / 1 min. / le 6 octobre 2013
Neuf personnes sont mortes dans des attentats au Caire lundi, au lendemain de heurts ayant fait une cinquantaine de tués lors de manifestations à l'occasion du 40e anniversaire de la guerre israélo-arabe.

Trois attentats ont tué neuf personnes lundi au Caire, un jour après les violences qui ont fait 51 morts civils en marge de manifestations islamistes à l'occasion du 40e anniversaire de la guerre israélo-arabe de 1973.

Le bilan de dimanche est le plus lourd depuis la semaine de répression sanglante qui avait débuté le 14 août quand soldats et policiers avaient dispersé par la force deux rassemblements pro-Morsi au Caire. Des centaines de manifestants islamistes avaient alors été tués.

Répression contre les manifestations pro-Morsi

L'armée, qui réprime dans le sang depuis près de deux mois toute manifestation des pro-Morsi, avait déployé bien davantage de blindés que d'ordinaire dimanche au Caire.

Dans le même temps, les anti-Morsi avaient demandé aux Egyptiens de descendre massivement dans la rue pour soutenir l'armée et les autorités, ce qui laissait redouter de nouvelles violences. Vendredi, au moins quatre civils avaient déjà péri dans des heurts entre pro et anti-Morsi au Caire.

agences/lgr

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Au moins quatre morts vendredi

Vendredi, au moins quatre personnes ont été tuées dans des heurts entre pro et anti-Morsi dans la capitale égyptienne. Les circonstances de leur mort restent peu claires.

Premier chef de l'Etat égyptien élu démocratiquement, Mohamed Morsi a été destitué et arrêté par l'armée le 3 juillet. Les militaires ont promis des élections pour 2014 et dirigent de facto le gouvernement intérimaire qu'ils ont mis en place.

Depuis le 14 août, des centaines de manifestants partisans du chef de l'Etat destitué et arrêté par l'armée ont été tués par les soldats et les policiers, parfois par des civils, et plus de 2'000 Frères musulmans, l'influente confrérie de M. Morsi, ont été arrêtés, dont leurs principaux dirigeants.