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En campagne avec Riva Gherchanoc, militante du Front de gauche

Riva Gherchanoc, militante du Front de gauche.
Pour Riva Gherchanoc, "militer, c'est plus que du bénévolat".
La fonctionnaire territoriale habitant Montreuil, dans la région parisienne, fait campagne pour Jean-Luc Mélenchon. Transfuge du Parti socialiste, elle a rejoint le Front de gauche où "tout le monde a le droit à l'initiative".

L’ancienne usine de chaussures est vaste, un grand espace ouvert dans lequel se côtoient des fauteuils dépareillés, une scène équipée comme un studio télé, quelques tables autour desquelles cinq militants chantent "gare au Sarko-o-o" sur l’air de "Gare au gorille" de Georges Brassens. L’homme âgé à la réception ignore comment transférer un appel téléphonique. Il ne connaît pas Riva. Au quartier général (QG) de Jean-Luc Mélenchon, les militants nouveaux et anciens entrent et sortent à toute heure. Elle débarque au pas de course, claque une série de bises sur une série de joues.

"En dehors de mes 35 heures, je ne fais plus que militer", âgée de 33 ans Riva Gherchanoc est fonctionnaire territoriale en charge des marchés publics à Montreuil, dans le 93 où elle est née. Le Front de gauche est le seul parti à avoir installé son QG national de campagne en dehors de Paris, dans ce département 93, à l’est de Paris, où le Parti communiste a longtemps dirigé des municipalités.

Pour Riva Gherchanoc, "militer, c’est plus que du bénévolat". Transfuge du Parti socialiste, elle a rejoint le Front de gauche séduite par le côté peu pyramidal de l’organisation en comparaison du PS. "Tout le monde a le droit a l’initiative, ce n’est pas les têtes pensantes d’un côté et ceux qui sont bons à distribuer des tracts de l’autre", décrit Riva Gherchanoc. Au même moment le chef de campagne de Jean-Luc Mélenchon aide le pauvre réceptioniste perdu avec son téléphone, tout en collant à la chaîne des images sur des panneaux pour fabriquer des pancartes à brandir lors du prochain rassemblement...

Mehmet Gultas

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