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En campagne avec Nicolas Boucher, militant du Modem

Nicolas Boucher, militant du Modem. [Simon Corthay]
Nicolas Boucher a "toujours été intéressé par la chose publique". - [Simon Corthay]
Le conseiller en recherche de fonds publics habite à Rennes, dans sa chère Bretagne, où il fait campagne pour le Mouvement démocrate (Modem) de François Bayrou parce que "le centre, c’est la fraternité qui équilibre le tout".

"L’égalité, on partage tout, ce sont les socialistes. La liberté, on ne partage rien, c'est la droite. Le centre, c’est la fraternité qui équilibre le tout." Nicolas Boucher a élaboré sa propre méthode pour tenter d’expliquer son engagement politique au côté du candidat du Mouvement démocrate (Modem), François Bayrou. Difficile, quand ses amis lui confisquent la télécommande de la télé pour éviter qu’il ne zappe du sport vers la politique lorsqu’ils se retrouvent tous ensemble.

Conseiller municipal à Bréteil, ancien président des Jeunes démocrates de Bretagne, Nicolas Boucher n’a pas fait d’études et l’assume bien, avec une certaine fierté. Mais y voit aujourd’hui quelques limites: "On peut s’en sortir sans (études), mais je vais insister pour que ma fille en fasse." Ce côté self-made man qu’il se reconnaît est une valeur bien de droite estime-t-il, mais tempérée chez lui par les valeurs chrétiennes inculquées par ses parents, d’où son choix pour le centre. A la maison, son père, ouvrier chez Citroën, passait le chanteur - de gauche - Renaud en boucle. Ca forme aussi une conscience politique, "la chose publique m’a toujours intéressée", se souvient Nicolas Boucher.

Articuler le mot Bretagne avec lui, c’est ouvrir un livre d’histoire.

Jusqu’au premier tour de l’élection présidentielle, son seul loisir est sa fille. Le reste de son temps libre est consacré à militer pour François Bayrou. Nicolas Boucher accepte de dégager un peu de temps pour la RTS, appréciant la démarche et l’ouverture d’esprit des Suisses. "Les Français sont trop centrés sur leur politique, ils ne sont pas intéressés par la vie publique des pays voisins", conclut le centriste.

Simon Corthay

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