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En campagne avec Florence Lamarque, militante socialiste

Florence Lamarque, paroles de militante socialiste
Pour la socialiste Florence Lamarque, "militer, c'est s'amuser aussi".
La travailleuse sociale et enseignante de 39 ans habite Bordeaux. Mère d'un enfant de 10 ans, elle soutient le candidat du PS François Hollande, en particulier pour "son programme centré sur la jeunesse".

"Pour moi, l’égalité entre les personnes, qu’elles soient de différentes couleurs ou nationalités, c’est très important." Florence Lamarque a trouvé cet "humanisme" au Parti socialiste (PS). Elle milite pour François Hollande, qu'elle avait déjà soutenu lors des primaires du parti, "parce qu’il a un programme centré sur la jeunesse". C’est un point décisif du programme politique du candidat pour cette mère d’un garçon de 10 ans, séparée.

Florence Lamarque donne rendez-vous dans un café du quartier étudiant de Talence à Bordeaux, un peu décentré, mais elle n’a que peu de temps à consacrer entre deux cours donnés à des jeunes de 18 à 25 ans. Elle est formatrice en travail social. Quand des sujets politiques sont abordés, elle précise son affiliation au PS pour "éviter toute ambiguïté". Bordeaux est une ville bourgeoise de droite, mais en 2007, la candidate socialiste d'alors Ségolène Royal y avait battu Nicolas Sarkozy. Les socialistes et Florence Lamarque rêvent que François Hollande réédite l’exploit.

"Militer, c’est aussi s’amuser", insiste Florence Lamarque: le café de 5 heures du matin avant d’aller coller des affiches, tous la tête "complètement défaite", ou les verrées entre militants après une distribution de tracts.

Mais c’est aussi beaucoup d’organisation pour cette femme qui élève seule son fils. Les amis, la famille, les mères des autres petits footballeurs viennent à la rescousse quand c’est nécessaire, mais parfois "on me demande comment je peux militer autant et m’occuper seule de mon enfant"; le reproche pointe parfois sous la question. En campagne, Florence veut montrer que les militants sont des "vrais gens", qui travaillent, qui ont des enfants, mais qui ont des convictions, et pour qui militer demande beacuoup d’organisation.

Frédéric Pfyffer

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