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Plus de 50'000 plaintes de victimes de Madoff envoyées aux Etats-Unis

Bernard Madoff subit une peine de prison de 150 ans, ses fils, eux, n'ont pas été inculpés.
Bernard Madoff subit une peine de prison de 150 ans, ses fils, eux, n'ont pas été inculpés.
Les autorités américaines ont reçu un total de 51'700 plaintes de personnes issues de 119 pays se disant victimes de l'escroc Bernard Madoff. Ces dernières auraient essuyé 40 milliards de pertes.

Les autorités américaines ont annoncé mardi avoir reçu plus de 50'000 plaintes de personnes se disant victimes de l'escroc Bernard Madoff.

Le fonds mis en place par le département de la Justice pour recenser ces réclamations a reçu 51'700 plaintes venant de 119 pays au 30 avril, date limite d'envoi. C'est trois fois plus que le nombre de plaintes enregistrées lors de la procédure judiciaire.

40 milliards de dollars de pertes

Ces victimes présumées ont essuyé au total plus de 40 milliards de dollars de pertes, selon le fonds. Environ 58% des plaintes viennent des Etats-Unis. Huit des 10 pays ayant le plus de plaintes sont européens, l'Allemagne, l'Italie et la France formant le trio de tête.

Ces plaintes n'ont pas encore été examinées et le fonds ne peut dire pour l'instant si elles sont toutes valides. A terme, le fonds est chargé de restituer 4 milliards de dollars récupérés par la justice américaine à des victimes de cette escroquerie.

ats/sbad

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La plus grosse escroquerie de l'histoire

Bernard Madoff a été condamné en 2009 à 150 ans de prison pour la plus grosse fraude boursière de l'histoire, estimée à 65 milliards de dollars si l'on compte le principal et les intérêts perdus par les clients du gérant de fonds.

Son escroquerie, une fraude "pyramidale" appelée aussi système de Ponzi, du nom du financier Charles Ponzi arrêté dans les années 1920 à Chicago, consistait à piocher dans les finances de ses nouveaux clients pour rétribuer ou rembourser les clients plus anciens.

Elle avait été révélée en 2008 lorsque, avec la crise financière, un nombre croissant d'investisseurs avaient demandé à récupérer leur dû.