Le banner du 16 mars. [Keystone]
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L'OFSP se montre préoccupé par l'augmentation du nombre de cas de Covid

- Chef de la section Gestion de crise à l'OFSP, Patrick Mathys s'est montré préoccupé par la situation actuelle durant la conférence de presse de mardi. "Le nombre de cas en Suisse ne cesse d'augmenter", a-t-il souligné. "L'évolution est très incertaine pour l'instant et la question est de savoir si la Suisse est à la veille d'une troisième vague".

- L'OFSP a fait état mardi de 1438 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. Un total de 19 décès supplémentaires sont à déplorer et 85 malades ont été hospitalisés.

- De lundi à dimanche dernier, 149'949 doses de vaccin contre le Covid-19 ont été administrées en Suisse, selon les données publiées mardi sur le site de l'OFSP.

- Invitée mardi dans La Matinale, la présidente de l’Association suisse des musiques Luana Menoud Baldi – qui représente 60'000 membres dans les fanfares, les harmonies et les brass bands – explique que "l’âme de nos musiciens est un peu meurtrie par tous ces confinements".

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par RTSinfo

23h45

Ascona (TI) impose le port du masque à l'extérieur

Ascona est devenue mardi soir la première commune du Tessin à imposer le port du masque à l'extérieur. Il s'appliquera à partir de la semaine prochaine au centre-ville ainsi que sur la place au bord du lac.

Le port du masque obligatoire à l'extérieur doit permettre à Ascona de devenir une commune "sans Covid", a expliqué son président Luca Pissoglio.

21h30

Le Grand Conseil vaudois refuse la taxe "Corona" sur les grosses fortunes

Au Grand Conseil vaudois, la gauche de la gauche souhaitait une taxe Corona sur les grosses fortunes: le plénum n'en a pas voulu, balayant mardi soir à une large majorité la motion de Céline Miesiego.

Afin d'éviter un basculement des comptes du canton dans le rouge et des plans d'économies délétères pour le service public et les prestations à la population, Ensemble à gauche et POP (EP) a proposé de dégager des recettes fiscales supplémentaires via cette taxe Corona. Ce prélèvement unique se ferait sur les fortunes supérieures à 600'000 francs.

Séance d'équilibrisme

Le texte de Pierre Dessemontet (PS) visant à une suspension provisoire du respect du petit équilibre budgétaire en cas de circonstances exceptionnelles a également été refusé.

Il demandait que le respect du petit équilibre (qui prévoit que les charges courantes doivent être couvertes par les dépenses courantes, amortissements) puisse être suspendu en cas de circonstances exceptionnelles.

21h00

Une baisse de la natalité semble se dessiner

Plus d'un an après le début de la crise sanitaire, on commence à en percevoir les effets sur la natalité. Si les chiffres officiels ne sont pas encore disponibles, la maternité du CHUV enregistre 10% de naissances en moins en février par rapport à 2020.

Les causes sont multiples, explique David Baud, médecin-chef du service obstétrique du CHUV, interrogé mardi dans le 19h30. Et d'évoquer le stress général induit par l'épidémie, qui fait que la fertilité va diminuer, mais aussi la procréation médicalement assistée, qui a été stoppée dans beaucoup de centres, ce qui représente déjà une baisse de 3% du nombre de grossesses.

Le médecin évoque en outre la distanciation sociale, qui fait diminuer les rencontres entre les gens, et enfin une libido moins présente en période de stress.

>> Les précisions du 19h30 :

A la Maternité du CHUV, le confinement n'a pas provoqué de baby boom comme certains l'avaient envisagé.
A la Maternité du CHUV, le confinement n'a pas provoqué de baby boom comme certains l'avaient envisagé. / 19h30 / 2 min. / le 16 mars 2021

>> Lire aussi : Un ralentissement de la natalité semble se dessiner après un an de pandémie

20h40

Il y a un an, Simonetta Sommaruga a "senti que c'était un moment historique"

"J'ai senti que c'était un moment historique", a confié Simonetta Sommaruga mardi dans le 19h30, en évoquant l'instauration de l'état de situation extraordinaire il y a une année, alors qu'elle présidait la Confédération.

"Il fallait agir immédiatement. C'est ainsi avec une pandémie. En même temps, j'étais consciente qu'avec nos décisions, la vie de tout le monde dans notre pays allait changer très vite à partir de minuit ce lundi-là", a encore déclaré la ministre.

Et la Bernoise d'ajouter: "Je voulais être là, comme présidente de la Confédération, vraiment être là pour tout le monde dans ce pays."

Simonetta Sommaruga reconnaît aussi qu'"il y a des tensions" aujourd'hui et que le climat a peut-être changé, avec davantage d'agressivité. "Mais en même temps, je sais qu'il y a beaucoup de gens qui savent à quel point c'est compliqué, aussi pour le Conseil fédéral."

>> L'interview de Simonetta Sommaruga dans le 19h30 :

Simonetta Sommaruga se souvient de l'introduction de la situation extraordinaire il y a une année. [KEYSTONE - Peter Schneider]
Simonetta Sommaruga: "J'ai senti que c'était un moment historique parce qu'il fallait agir". / 19h30 / 3 min. / le 16 mars 2021

>> Lire aussi : Il y a un an, Simonetta Sommaruga a "senti que c'était un moment historique"

20h25

Vaccins: pourquoi la pharma suisse n’est-elle pas leader?

La Suisse est l'un des pays phares de la pharma, qui a donné naissance à des fleurons de l’industrie pharmaceutique mondiale comme Novartis, Roche pour ne citer qu'eux.

Mais à l'heure du Covid-19, comment se fait-il que cette industrie, si innovante, si dynamique, si conquérante, n’a pas su - ou voulu - développer un vaccin? Et quelles leçons faut-il tirer de cette absence de leadership suisse en la matière pour les prochaines pandémies?

>> Le débat de Forum entre Cécile Rivière, porte-parole d’Interpharma, Bertrand Ducrey, CEO de Debiopharm, Michèle Ollier, co-fondatrice et partenaire de Medicxi, et Patrick Durisch, responsable santé au sein de l’ONG Public Eye :

Le débat - Vaccin anti-Covid, pourquoi la pharma suisse n’est pas leader ?
Le débat - Vaccin anti-Covid, pourquoi la pharma suisse n’est pas leader ? / Forum / 21 min. / le 16 mars 2021

20h00

Comment l'administration fribourgeoise a traversé la pandémie?

Deux historiens, Anne de Steiger et Jean Steinauer, se sont penchés cette année sur la façon dont l'administration fribourgeoise a traversé la pandémie. Fruit de leurs réflexions, un livre d'histoire immédiate intitulé "Urgence" a été édité par la société d'histoire du canton de Fribourg.

Des procès-verbaux, des courriels, des documents divers mis à disposition par l'administration cantonale: pour ce travail, les deux chercheurs ont épluché des quantités phénoménales d'informations en tout genre.

"L'administration a dû s'adapter à la crise en profondeur. On a comparé le travail de l'administration à celui d'une machine coeur-poumon qui permet au système de fonctionner mais dans une situation extrêmement compliquée qui était celle de la première phase de la pandémie", explique Anne de Steiger. "Nous n'avons pas fait un exercice qui pourrait se rapprocher d'une évaluation de politiques publiques qui aurait été plus critique. Notre but n'était pas d'analyser l'efficacité des démarches."

>> Son interview complète dans Forum :

Forum des Idées - L'urgence Covid-19 et l'histoire immédiate
Forum des Idées - L'urgence Covid-19 et l'histoire immédiate / Forum / 6 min. / le 16 mars 2021

19h25

Le vaccin anti-Covid généralement mieux accepté que les vaccins contre la grippe

La vaccination contre le coronavirus fait encore quelques sceptiques en Suisse, même au sein du personnel soignant. Mais en général, le vaccin anti-Covid suscite moins de réactions négatives que les autres vaccins plus traditionnels, comme celui contre la grippe.

Invité dans Forum, Michael Deml, sociologue de la santé à l’Université de Genève, explique que, pour sortir de la crise, les gens semblent en effet prêts à passer le cap du vaccin, alors que celui contre la grippe peut se révéler plus problématique.

"Nous avons dépassé le cap d’une année de pandémie en Suisse, et dans ce contexte-là, nous voyons que l’impact sur nos vies collectives est plus grand que pour les pandémies de grippe", souligne-t-il. Avant d'ajouter: "Sans compter que le vaccin contre la grippe est chaque année très contesté de manière générale."

A la question de savoir s’il jugerait bien d’obliger la vaccination, Michael Deml rappelle que la loi sur les épidémies le permettrait. Du moins, pour un certain nombre de personnes, pour une durée de temps limitée et dans une situation jugée extraordinaire ou particulière.

"Cette loi n’a jamais été appliquée, et selon mes discussions avec les autorités sanitaires, ce n’est pas à l’agenda. Mais il faut dire que dans le contexte actuel, on est plus dans la demande que dans l’offre. Donc, il n’y aurait aucun intérêt d’obliger la vaccination."

>> Son interview complète dans Forum :

Vaccination: comment susciter l'adhésion au vaccin? Interview de Michael Deml
Vaccination: comment susciter l'adhésion au vaccin? Interview de Michael Deml / Forum / 3 min. / le 16 mars 2021

18h45

Anne Emery-Torracinta: "On n’a jamais aussi bien compris l’importance de l’école que quand elle n’était plus là"

Il y a un an exactement, les écoles de Suisse fermaient leurs portes. Du jour au lendemain, la vie de milliers d'enfants, et de leurs familles, s’est alors vue chamboulée par cette décision historique.

Invitée dans Forum, Anne Emery-Torracinta, conseillère d'Etat genevoise en charge de l'instruction publique, de la formation et de la jeunesse, revient sur cette année compliquée. Plus que du 16 mars 2020, elle se souvient surtout du 12 mars, date à laquelle elle a reçu un message inquiétant de son collègue Mauro Poggia qui était à Berne. "Il m’a prévenue qu’Alain Berset allait demander la fermeture des écoles pour la semaine suivante et qu’il fallait que je me prépare", se rappelle-t-elle.

Avec le recul, elle admet que cette idée était aussi une manière de montrer la gravité de la crise. Quoi qu'il en soit, cette décision "inévitable" a été pour elle un "véritable tourbillon". "Il a fallu imaginer une école à distance, il a fallu faire face à des questions auxquelles on n'avait jamais pensé avant." Avant d'ajouter: "Mais on n’a jamais aussi bien compris l’importance de l’école que quand elle n’était plus là."

"Un pis-aller"

Si l’école à distance a permis à la Suisse de tenir, Anne Emery-Torracinta insiste sur le fait que cette solution n’était qu’un "pis-aller", car "rien ne vaut le lien entre l’enseignant et l’élève".

Ce qu’elle déplore, c’est surtout la fracture sociale et la fracture numérique que cette crise a permis de mettre en évidence. "C’est bien joli de faire l’école à distance, mais quand des élèves n’ont même pas d’ordinateur à disposition, c’est compliqué", explique-t-elle, notant que des efforts devront être faits sur ce point dans les prochaines années.

Ecoles fermées il y a un an: qu'a-t-on appris? Interview d’Anne-Emery Torracinta

18h15

La Conférence suisse des directeurs cantonaux de la santé soutient un déconfinement progressif et prudent

La Conférence suisse des directeurs cantonaux de la santé (CDS) juge qu'une levée trop rapide des restrictions décidées pour lutter contre le coronavirus n'est pas raisonnable. Elle se montre néanmoins favorable à une ouverture progressive, telle que proposée par le Conseil fédéral, assortie de mesures d'accompagnement.

Le Conseil fédéral a proposé vendredi dernier de nouveaux assouplissements des mesures de lutte contre le coronavirus. Les restaurants pourraient ouvrir leurs terrasses à partir du 22 mars. La limitation des réunions privées pourrait être assouplie. Le projet mis en consultation auprès des cantons devrait également permettre d'assister à nouveau à des événements sportifs ou culturels et de participer à des manifestations publiques.

Dans un communiqué diffusé mardi, la CDS indique qu'une nette majorité des cantons approuve les propositions du Conseil fédéral. Le renforcement massif des dépistages souhaité par le gouvernement doit permettre de détecter plus tôt les personnes infectées et de briser efficacement les chaînes de transmission. En outre, l'augmentation du nombre de personnes vaccinées donne des raisons d'espérer, même si les livraisons doivent augmenter rapidement.

Pas assez pour les restaurants

Certains cantons auraient souhaité que les ouvertures soient plus nombreuses, mais aussi échelonnées différemment. La moitié désire que les espaces intérieurs des restaurants rouvrent dès cette étape. Plus de la moitié demande également que le télétravail soit recommandé, plutôt qu'obligatoire.

Le gouvernement tessinois critique une nouvelle fois l'ouverture de la frontière avec l'Italie et demande au Conseil fédéral un renforcement des contrôles.

La CDS rappelle qu'elle était déjà favorable à une levée progressive des mesures de restriction lors d'une précédente consultation en février. Une telle approche par étapes permet d'agir rapidement si nécessaire et d'éviter l'effet "yo-yo". Un système souple est nécessaire, d'autant plus qu'une tendance à la hausse du nombre de cas est observée depuis début mars.

La CDS incite le Conseil fédéral à agir avec prudence. Elle relève que les effets du premier allégement entrée en vigueur le 1er mars ne sont pas encore visibles. Manquer de prudence aurait de graves conséquences en termes de santé, mais aussi sur le plan économique, selon elle.

18h00

Jérôme Pugin: "La première vague, c'était un rythme de travail insensé"

Interrogé par la RTS, Jérôme Pugin, médecin-chef des soins intensifs aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), se souvient du début de la pandémie il y a un an, avec des journées qui commençaient entre 5h30 et 6h du matin et qui se terminaient tard le soir.

"Durant la première vague, le rythme de travail était insensé. Je passais 16 heures par jour à l'hôpital (...) Ca a été huit semaines sans un jour de congé, je le conseille à personne. Mais c'était dur de partir de l'hôpital, parce qu'il y avait un tel besoin, un tel volume de travail, un tel volume de décisions à prendre. Je prends normalement deux ou trois décisions importantes en une journée dans mon service, là c'était dix à trente", se rappelle Jérôme Pugin.

Le médecin se confie également sur les morts qu'il a eu à affronter: "On a eu un patient sur cinq qui n'est pas sorti des soins intensifs, mais je préfère dire que quatre sur cinq sont sortis vivants."

Et d'ajouter: "La mort fait partie de notre travail, ce n'est pas quelque chose que l'on évacue, c'est quelque chose qui est très présent. (...) mais ce qui était très différent là, c'était le volume, de voir sortir des patients sous un drap plusieurs fois par jour."

>> L'interview complète de Jérôme Pugin :

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Jérôme Pugin: "La première vague, c'était un rythme de travail insensé" / L'actu en vidéo / 3 min. / le 16 mars 2021

17h30

Le Grand Conseil vaudois veut soutenir les transports publics

Le Grand Conseil vaudois a adopté la base légale qui lui permettra d'accorder son soutien aux entreprises de transports publics du canton. Celles-ci ont été fortement impactées par la crise du coronavirus.

Le gouvernement a fait pression pour que la Confédération augmente son soutien. "Nous nous sommes battus pour que le Conseil fédéral revienne sur sa décision d'exclure le trafic local, dans les villes. Ce n'était pas gagné d'avance", a expliqué la présidente du gouvernement Nuria Gorrite.

Le canton doit désormais faire sa part. "Car il ne faudrait pas que la pandémie défasse en une année ce que nous avons mis tant de temps à réaliser, à savoir ces réseaux structurants de transports qu'ils soient ferroviaires, sur pneus ou sur eau", a-t-elle ajouté.

Les indemnisations, qu'elles soient fédérales ou cantonales, sont différentes selon le type de transports. "Elles seront versées en 2021 sur la base des comptes 2020 lorsqu'ils seront bouclés. Les montants seront connus plus tard", a expliqué Gérard Mojon (PLR), président de la commission des finances.

Le projet de décret évalue à 37,4 millions de francs les conséquences financières sur le budget de l'Etat. Mais il ne s'agit que d'estimations. Et pour 2021, des discussions ont commencé avec la Confédération, a annoncé la présidente du gouvernement.

17h10

Les Journées nationales des arts de rue se tiendront en mode virtuel

Les Journées nationales des arts de rue suisses se tiendront en mode virtuel cette année, du 22 au 27 mars. La 7e édition de Rue Libre s'intéressera aux réflexions en ligne relatives à l’espace public confiné.

Pas de spectacles retransmis en ligne ou de propositions artistiques numériques, le programme initialement prévu à Morges (VD) est repoussé. A la place, les organisateurs prévoient des espaces de discussions et d’échange d’expériences "dans le but de réfléchir aux saisons à venir et d’imaginer le futur des arts de rue en Suisse".

Deux tables rondes figurent au programme pour faire un point sur la situation des artistes et des festivals. Participeront notamment des représentants des principaux festivals français et suisses d’arts de rue, en particulier la Plage des Six Pompes à La Chaux-de-Fonds et le Festival de la Cité à Lausanne.

16h20

Le semi-confinement, un an après

Ecoles, commerces non essentiels et restaurants fermés, manifestations interdites, contrôles aux frontières, télétravail, recommandation de rester à la maison: il y a une année, le Conseil fédéral décrétait l'état d'urgence et le semi-confinement commençait le 16 mars.

>> Retour sur cette situation hors normes en images et en archives dans notre grand format : Il y a un an, la Suisse basculait dans le confinement

15h55

AstraZeneca suspendu, Johnson & Johnson homologué. Le point sur les vaccins

A ce jour, neuf vaccins contre le Covid-19 ont été soit homologués, soit autorisés pour un usage d'urgence dans certains pays.

Pfizer/BioNtech, Moderna, Spoutnik V, AstraZeneca et Johnson & Johnson sont les fabricants des vaccins les plus utilisés pour lutter contre la pandémie.

L'administration du vaccin AstraZeneca a toutefois été suspendue dans une dizaine de pays à la mi-mars tandis que celui de Johnson & Johnson a été homologué par l'OMS.

>> Le point sur les vaccins dans le monde : AstraZeneca suspendu, Johnson & Johnson homologué. Le point sur les vaccins

15h30

Le passeport vaccinal sur la table aussi en Suisse

La Suisse observe attentivement les projets de passeport vaccinal à l'échelon international, a indiqué mardi après-midi le chef de la section Gestion de crise de l'Office fédéral de la santé publique en réponse à la question d'une journaliste.

"Il y a des initiatives au niveau européen, mais aussi à l'échelle mondiale sous l'égide de l'OMS", a rappelé Patrick Mathys. "Le but doit être que toute personne puisse présenter un passeport vaccinal universel".

Il faudra qu'un tel document existe à l'avenir, a-t-il souligné, un grand nombre de pays prévoyant des restrictions d'entrée sur leur territoire. "Les efforts nationaux doivent donc être intégrés dans un contexte européen, qui lui-même doit être intégré dans un contexte mondial. Ce n'est pas facile de trouver un dénominateur commun, mais nous y travaillerons malgré tout", a assuré Patrick Mathys.

15h00

Tester 40% de la population mobile chaque semaine

La cheffe suppléante de la Section Droit des produits thérapeutiques à l'OFSP est revenue en conférence de presse sur la nouvelle stratégie de tests présentée vendredi dernier par le Conseil fédéral.

"Cette stratégie renforcée est désormais axée sur les tests répétés à large échelle auprès de la population", a expliqué Fosca Gattoni. "C'est le deuxième pilier [après les tests pour personnes symptomatiques, ndlr] sur lequel on veut mettre l'accent. L'objectif est de tester jusqu'à 40% de la population mobile une fois par semaine".

Il s'agit de tester au maximum les personnes dans les entreprises, les écoles ou les institutions, a-t-elle précisé. "Ce sont souvent des personnes sans symptômes, qui ne sont pas conscientes de pouvoir transmettre le virus".

"En plus de ces tests à large échelle, les particuliers peuvent aussi être testés gratuitement", a rappelé Fosca Gattoni. Des tests antigéniques rapides, conçus pour freiner la transmission dans le domaine privé, sont prévus à cet effet. Il s'agit d'isoler les cas positifs le plus vite possible.

"Nous comptons vraiment, comme pour les autres mesures, sur la responsabilité individuelle de chacun", a insisté la responsable. Cette approche structurée des tests a pour but d'accompagner les mesures d'assouplissement, a-t-elle rappelé.

14h40

Le variant britannique totalement dominant en Suisse

Les variants du coronavirus sont désormais largement dominants en Suisse, avec 80% des nouvelles infections, a indiqué le chef de la section Gestion de crise de l'Office fédéral de la santé publique en conférence de presse.

"Le variant britannique représente l'essentiel de ces souches, alors que l'on rencontre rarement le variant sud-africain et de manière très sporadique l'un des deux variants brésiliens [ndlr: celui de Manaus]", a précisé Patrick Mathys.

"Il y a fort à parier que les propriétés de ces nouveaux variants vont marquer l'évolution épidémiologique en Suisse", a-t-il poursuivi. Or le variant britannique va entraîner plus de contaminations que les autres variants, selon les informations dont dispose l'OFSP. "Avec cette facilité de transmission accrue, on enregistre une hausse des cas et c'est ce qui se passe en Suisse en ce moment", a souligné le responsable.

14h20

La Suisse à la veille d'une troisième vague?

Durant la conférence de presse de l'Office fédéral de la santé publique, son chef de la section Gestion de crise, Patrick Mathys, s'est montré préoccupé par la situation actuelle.

"Le nombre de cas en Suisse ne cesse d'augmenter", a-t-il souligné. "L'évolution est très incertaine pour l'instant et la question est de savoir si la Suisse est à la veille d'une troisième vague". Le responsable n'y répond pas, tout en relevant qu'il "faut continuer à être prudents".

Passant en revue les derniers chiffres, Patrick Mathys a pointé la progression des nouveaux cas, après un recul au mois de janvier et une stagnation au mois de février. "Depuis la dernière semaine de février, le nombre de cas enregistre à nouveau une tendance à la hausse", a-t-il souligné.

Le chef de la section Gestion de crise s'est inquiété également du taux de reproduction, qui est actuellement de 1,14. "Il y a donc fort à parier que d'ici quatre semaines à peu près, le nombre de cas pourrait doubler", a-t-il averti.

14h10

150'000 nouvelles vaccinations en 7 jours

De lundi à dimanche dernier, 149'949 doses de vaccin contre le Covid-19 ont été administrées en Suisse, selon les données publiées sur le site de l'Office fédéral de la santé publique.

En moyenne, 21'421 vaccinations ont été effectuées par jour. Comparé à la semaine précédente, le rythme des injections s'est accéléré de 4%.

Au total, 1'101'753 vaccinations ont été réalisées jusqu'à dimanche. Jusqu'ici, 394'926 personnes ont été vaccinées complètement. Cela signifie que 4,6% de la population a déjà obtenu deux doses de vaccin. 311'901 personnes n'ont reçu que la première piqûre.

Au total, 196'497 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, mais n'ont pas encore été employées. Par ailleurs, 62'775 doses sont stockées par la Confédération.

13h55

Le 16 mars 2020, un "choc symbolique" se souvient Nuria Gorrite

Il y a tout juste un an, le 16 mars 2020, le Conseil fédéral décrétait la situation extraordinaire, entraînant la fermetures des écoles, des magasins et des théâtres.

C’est ce jour-là que tout a basculé en Suisse, que la vie de ses habitants a été complètement bouleversée. Le pouvoir législatif a été mis entre parenthèses, du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale.

>> Le 12h45 revient sur l'instauration du semi-confinement en 2020 :

Il y a un an exactement, le 16 mars 2020, le Conseil fédéral décrétait l'état d'urgence en pleine première vague de coronavirus.
Il y a un an exactement, le 16 mars 2020, le Conseil fédéral décrétait l'état d'urgence en pleine première vague de coronavirus. / 12h45 / 2 min. / le 16 mars 2021

"Il y a eu un choc symbolique qui était nécessaire pour faire prendre conscience de la situation sanitaire dans le pays. Je me souviens d'avoir vu le déploiement de l'armée dans nos rues, ce qui est si inhabituel pour notre génération", se rappelle Nuria Gorrite, conseillère d'Etat vaudoise.

En mars 2020, face à la situation de crise, le Conseil fédéral reprenait la main sur les autorités cantonales. "Le canton de Vaud avait très clairement appelé à une intervention du Conseil fédéral. Face à une pandémie mondiale, on ne pouvait pas avoir une réponse différente avec 26 cantons, il fallait une stratégie nationale", estime Nuria Gorrite.

Nuria Gorrite: "Face à une pandémie mondiale, il fallait une stratégie nationale et pas 26 décisions différentes"

13h40

Près de 1440 nouveaux cas en 24 heures

La Suisse compte mardi 1438 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 19 décès supplémentaires sont à déplorer et 85 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 24'866 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 5,78%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 16'141. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 186,71 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,14.

Depuis le début de la pandémie, 575'253 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 5'483'624 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9453 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 24'217.

Quant aux variants du coronavirus, 16'495 cas ont été détectés en Suisse jusqu'à présent, dont 4950 cas ont été attribués au variant britannique (B.1.1.7), 189 au variant sud-africain (B.1.351) et 6 au variant brésilien (P.1). Dans les cas restants, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire.

Le pays dénombre par ailleurs 11'860 personnes en isolement et 21'686 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 4036 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

13h20

La reprise économique post-Covid sera lente et diversifiée en Suisse

L'économie helvétique devrait accélérer cet été, selon les économistes de Credit Suisse. Mais la reprise prendra du temps et les pertes de croissance liées au coronavirus ne seront pas compensées avant fin 2022.

>> Les précisions de Cléa Favre dans le 12h30 :

L'ameublement fait partie des secteurs qui devraient bénéficier d'un rattrapage. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
A qui va profiter la reprise économique après les confinements? / Le 12h30 / 2 min. / le 16 mars 2021

La performance économique "va sans doute encore diminuer au 1er trimestre 2021", à -0,5%, puis "la croissance devrait s'accélérer à l'été grâce aux progrès des campagnes de vaccination et à l'assouplissement progressif des mesures", selon le Moniteur de Credit Suisse paru mardi, consacré au premier trimestre.

Les spécialistes du numéro 2 bancaire helvétique tablent toujours sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 3,5% en 2021. Et ceci, "malgré le risque d'une troisième vague", a fait remarquer Claude Maurer, responsable de l'analyse conjoncturelle, en conférence téléphonique. La hausse du taux de chômage est anticipée à 3,7% maximum. "Nous ne voyons pas de licenciements de masse", a-t-il ajouté. Si la situation reste tendue, Credit Suisse s'attend à une modeste croissance de l'emploi de 0,3% en 2021.

>> En lire plus : La reprise économique post-Covid sera lente et diversifiée en Suisse

13h00

Une année hors du commun pour les élèves suisses

Il y a un an jour pour jour, la Suisse entamait un semi-confinement. Pour des milliers d'élèves, le 16 mars 2020 a sonné le début de l'école à distance. Quel souvenir gardent-ils de cette période inédite?

La RTS a retrouvé deux adolescents, une gymnasienne et un apprenti. Pour eux, cette année hors du commun aura passé très vite.

>> Les témoignages de Sacha et Noémie dans le 12h30 :

Un école fermée en avril 2020. [Keystone - Gian Ehrenzeller]Keystone - Gian Ehrenzeller
Comment vont les adolescents un an après le début du semi-confinement? / Le 12h30 / 2 min. / le 16 mars 2021

12h45

Le masque va-t-il s'installer durablement?

Le masque va-t-il s'installer durablement dans notre quotidien? Le Tages-Anzeiger cite mardi une lettre allant dans ce sens adressée aux cantons par l’Office fédéral de la santé publique.

L'OFSP demande aux cantons de maintenir à long terme les mesure de préventions comme le port du masque et la distanciation. Une prudence que partage le médecin cantonal neuchâtelois, Claude-François Robert.

"On a acquis des habitudes qui sont bénéfiques par rapport au Covid, mais aussi par rapport à d'autres maladies. C'est historique qu'on n'ait pas de vague de grippe cette année. On voit que ces mesures marchent. Si on peut les maintenir, d'une manière raisonnable, c'est utile", indique-t-il mardi dans le 12h30.

"Je suis persuadé que le masque va rester un accessoire de notre quotidien. Mais je ne pense pas qu'il faille forcément des obligations", ajoute le médecin.

>> Le sujet du 12h30 :

L'Office fédéral de la Santé Publique demande aux cantons de maintenir à long terme les mesure de préventions. [Keystone - Laurent Gillieron]Keystone - Laurent Gillieron
Le masque et les distanciations pourraient nous accompagner encore longtemps / Le 12h30 / 1 min. / le 16 mars 2021

12h35

Un demi-million pour les PME nyonnaises

La Ville de Nyon soutient les entreprises qui passent entre les mailles du filet mis en place par les autorités fédérales et cantonales. Après le feu vert du Conseil communal, la Municipalité a débloqué 500'000 francs pour apporter une aide à fonds perdu aux PME nyonnaises.

Le montant des aides attribuées est limité à 20'000 francs par entreprise, indique mardi la Ville dans un communiqué. Ce soutien est destiné aux entreprises lourdement affectées par la crise du coronavirus, et pour lesquelles les aides déployées sont inaccessibles ou insuffisantes, précise-t-elle.

12h15

Le canton de Vaud double l'enveloppe de ses bourses de soutien à la culture

Le canton de Vaud poursuit son soutien aux acteurs culturels. Face aux succès des demandes de bourses de recherche et de développement artistiques proposées en décembre dernier par l'Etat, celui-ci a décidé de doubler leur enveloppe, passant de 3 à 6 millions de francs. Au total, 470 artistes vont recevoir d'ici la fin du mois de mars des bourses de 10'000 à 20'000 francs sur six mois.

Au 10 janvier 2021, le Service des affaires culturelles (SERAC) a reçu 551 dossiers de candidature. "Un chiffre important démontrant que le dispositif répond à un véritable besoin dans les circonstances actuelles", a indiqué mardi le Conseil d'Etat dans un communiqué.

Le traitement a été effectué par les Commissions cantonales des activités culturelles (CCAC) et des arts de la scène (CCAS). Elles ont retenu 470 candidatures. Pour des raisons d'inéligibilité, d'insuffisances ou de non-pertinence du dossier, 81 ont été écartées, précise le canton.

12h00

Le Conseil fédéral a dû communiquer davantage

En plaçant le pays en "situation extraordinaire" il y a précisément une année, le Conseil fédéral a dû revoir sa manière de communiquer. Il a dû le faire davantage, tenir compte du fait qu'il s'adressait directement à la population et s'appuyer sur des experts pour expliquer certains points techniques.

"En temps de crise, il faut communiquer beaucoup", résume le porte-parole du Conseil fédéral André Simonazzi dans un entretien accordé à l'agence d'information Keystone-ATS. La situation extraordinaire décrétée le 16 mars 2020 face à la crise due au coronavirus a généré "beaucoup de peur, d'incertitude et aussi d'incompréhension".

Le Conseil fédéral a dû revoir d'autres aspects de sa communication. Il a dû tenir compte du fait qu'il s'adressait directement à la population, et non à des journalistes qui "traduisaient" les paroles des conseillers fédéraux, souligne le vice-chancelier.

La communication du gouvernement n'a pas été contradictoire, juge le porte-parole. "Je crois qu'il y a eu des décisions qui ont posé des questions". Et l'état des connaissances n'a cessé de changer. "Les scientifiques nous disaient au début de la pandémie que le port du masque n'était probablement pas un moyen utile pour se protéger", illustre le vice-chancelier.

11h30

Moins d'économies lors du deuxième confinement

Les ménages suisses, qui en avaient les moyens, ont épargné en moyenne 880 francs au deuxième confinement, contre environ 3000 francs lors du premier au printemps 2020.

Credit Suisse estime que 3,5 milliards de francs ont été épargnés lors du deuxième confinement décidé suite à la nouvelle vague de coronavirus en Suisse. Cela correspond à près de 880 francs par ménage, selon le Moniteur Suisse du 1er trimestre publié mardi. La "surépargne" ne représente plus qu'un tiers du niveau du printemps 2020.

Pendant le premier confinement, un ménage avait en moyenne épargné presque 3000 francs supplémentaires. Credit Suisse insiste toutefois sur le fait que "nombre d'entre eux n'ont pas été en mesure d'épargner ou ont même été contraints de puiser dans leurs économies". Le potentiel de consommation a baissé de presque 12 milliards de francs pendant deux mois.

Ces réserves d'achats de rattrapage ont ensuite été déboursées après la levée du confinement en 2020: jusqu'au début de la deuxième vague, les dépenses de consommation des ménages privés avaient quasiment retrouvé leur niveau d'avant-crise en Suisse, soit une hausse de la consommation au troisième trimestre de 12,2%. Elle a ensuite été freinée par les nouvelles mesures mises en place en fin d'année.

10h45

Edition singulière pour Le livre sur les quais

Le livre sur les quais à Morges (VD) a annoncé mardi que sa 12e édition se tiendra bel et bien cette année, du 3 au 5 septembre, en présence d'auteurs - limités à 150 invités - et du public. C'est l'écrivain espagnol Javier Cercas qui présidera la manifestation proposant rencontres, croisières, performances scéniques et dédicaces.

Parce que les incertitudes quant à la possibilité de se réunir en septembre ne sont pas toutes levées, l'équipe d'organisation concocte une édition singulière, adaptée à la situation, et élabore un concept compatible avec le virus, écrit-elle dans un communiqué.

"Après le succès et le maintien de la 11e édition, nous avons bon espoir d'offrir à nouveau au public et aux invités un week-end littéraire convivial qui allie qualité de programmation, accueil des autrices et auteurs et sécurité des festivaliers", explique la directrice Fanny Meyer, citée dans le communiqué.

Dans ce contexte cette édition 2021 sera limitée à 150 autrices et auteurs. Tirant les leçons de la 11e édition, les capacités et la configuration des lieux seront repensées. La manifestation confirme sa volonté de créer des espaces de dédicaces et de maintenir une tente librairie. La programmation à destination des familles et des enfants sera renforcée grâce à la mise en place d’un espace jeunesse.

10h15

Loyers des restaurants offerts en mars à Yverdon

La Municipalité d'Yverdon-les-Bains (VD) renonce encore à percevoir les loyers de mars des cafés-restaurants détenteurs de baux commerciaux de la Ville. Neuf établissements bénéficieront ainsi d'une gratuité de loyer pour ce mois pour un montant total de près de 36'000 francs.

Cette démarche permettra aux cafés-restaurants concernés de bénéficier "d'un allégement non négligeable de leurs charges, au vu de l'impact de la crise sanitaire sur cette branche", a indiqué mardi la cité thermale dans un communiqué.

Sur l'année 2020, les abandons de loyers pour des baux commerciaux ont représenté un manque à gagner de près de 190'000 francs pour la Ville, relève-t-elle. Ce montant s'élève à plus de 110'000 francs pour les trois premiers mois de 2021, soit au total près de 300'000 francs depuis le début de la pandémie.

10h00

Moins d'accidents annoncés à la Suva en raison de la pandémie

Le nombre d'accidents annoncés à la Suva en 2020 a diminué de 10% par rapport à l'année précédente en raison de la pandémie. La baisse des frais de traitement et des indemnités journalières est toutefois moins marquée que celle des accidents.

Le recul du nombre d'accidents s'explique par les restrictions imposées durant la pandémie de coronavirus. Le travail a été réduit et de nombreuses activités de loisirs n'étaient plus possibles, a indiqué mardi la Caisse nationale d'assurance accidents (Suva).

La Suva a enregistré 430'286 accidents et maladies professionnelles en 2020, soit 10% de moins qu'en 2019. Le nombre d'accidents professionnels (165'609) a diminué de 9,8% et celui des non professionnels (248'415) de 10,9%.

Les accidents ont "considérablement diminué" durant le semi-confinement à partir de la mi-mars. "Par moments, leur nombre était presque réduit de moitié par rapport à l'année précédente", précise la Suva. Une fois la première vague de la pandémie passée, ils ont à nouveau augmenté entre juillet et septembre pour retrouver le niveau de 2019.

09h30

Demande d’aide financière "énorme" dans les fanfares, selon la présidente de la faîtière

Invitée mardi dans La Matinale, la présidente de l'Association suisse des musiques Luana Menoud Baldi – qui représente 60'000 membres dans les fanfares, les harmonies et les brass bands – explique que "l'âme de nos musiciens est un peu meurtrie par tous ces confinements".

La Fribourgeoise, originaire du Tessin et candidate PDC au Conseil d'Etat fribourgeois pour les élections de cet automne, souligne que les musiciens "ont fait preuve de beaucoup de créativité" au cours des douze derniers mois. Elle souligne que les sociétés de musiques se sont mises au numérique pour continuer de répéter et de se produire: "Nous avons essayé de prendre toute l'expérience musicale et humaine que nous avons dans les sociétés pour la transposer dans cette nouvelle façon de vivre qui n'est pas facile, car il nous manque le contact avec notre public. Mais au moins, nous pouvons faire de la musique."

La présidente souligne que les sociétés de musique "ont fait l'effort de continuer à former" des musiciens, malgré les circonstances: "Elles ont ainsi fait en sorte que les jeunes, au moins dans le cadre musical, n'ont pas été abandonnés."

Demandes pour plus de 15 millions de francs

L'Association suisse des musiques attend désormais du Conseil fédéral qu'il autorise les réunions de quinze personnes minimum pour permettre les répétitions en présentiel. "Mais surtout, nous attendons un traitement égal sur les perspectives entre les musiciens professionnels et amateurs", souligne Luana Menoud Baldi. "Il ne faut pas que l'ordonnance, qui demande 25 m2 par personne, ne soit acceptée. Comme société de musique, nous devons rester avec le modèle de 1,50 mètre entre les musiciens. Autrement, on pose cette décision sur le préjudice que les instruments à vent seraient porteurs de virus. Ce n'est pas vrai."

La faîtière est également responsable de distribuer l'aide financière mise à disposition par la Confédération. La demande est "énorme": "A ce jour, nous avons reçu 3000 demandes pour un montant de 15,5 millions de francs."

>> L'interview complète de Luana Menoud Baldi dans La Matinale :

L'invitée de La Matinale (vidéo) - Luana Menoud Baldi, présidente de l’Association suisse des musiques et candidate proposée par
L'invitée de La Matinale (vidéo)- Luana Menoud Baldi, présidente de l’Association suisse des musiques et candidate PDC au Conseil d'Etat fribourgeois / La Matinale / 11 min. / le 16 mars 2021

09h00

Toujours pas d'autorisation pour AstraZeneca

La France, l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne ont décidé lundi de suspendre temporairement les injections du vaccin développé par AstraZeneca, suite au développement de thromboses et d'embolies pulmonaires.

Le lien avec le vaccin n'a pas été établi mais, par précaution, ces pays préfèrent interrompre leur campagne jusqu'à la publication d'un avis de l'Agence européenne du médicament, qui se réunira jeudi.

Quant à la Suisse, la Confédération a précommandé près de 5,3 millions de doses du vaccin, mais n'a pour l'heure toujours pas autorisé son utilisation.

L'aval de Swissmedic était attendu dans ces prochains jours. A la lumière des récents événements, l'autorité de régulation va certainement chercher à récolter des informations supplémentaires, quitte à renoncer à ce vaccin si sa sécurité n'est pas garantie.

Une décision qui pourrait retarder la campagne de vaccination? Pas du tout, répond l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), qui se félicite d'avoir mis en place une stratégie d'approvisionnement diversifiée.

>> Les explications dans La Matinale :

Un vaccin d'Astrazeneca. [EPA/Keystone - Christophe Petit Tesson]EPA/Keystone - Christophe Petit Tesson
AstraZeneca, la Suisse botte en touche / La Matinale / 1 min. / le 16 mars 2021

08h30

Le personnel soignant est-il plus exposé au virus?

Alors que la France presse son personnel soignant pour se faire vacciner, en Suisse seuls les professionnels de la santé qui sont en contact avec des personnes vulnérables peuvent s'inscrire pour la vaccination.

Mais ces corps de métiers sont-ils vraiment plus exposés et donc plus susceptibles que d'autres d'être vecteurs de la maladie?

En novembre dernier, une revue de la littérature scientifique internationale avait conclu à un risque plus élevé d'attraper le coronavirus pour le personnel soignant.

Dans les différentes études suisses, le résultat est moins clair. Aux HUG par exemple, après la première vague, la séroprévalence (le nombre de personnes ayant développé des anticorps) était du même ordre chez les professionnels de la santé que dans le reste de la population genevoise.

Par contre, les chiffres changent beaucoup d'un service à l'autre.

>> Les explications dans La Matinale :

Une infirmière prépare une dose du vaccin Moderna pour un patient lors de l'ouverture des centres de vaccination contre le Coronavirus (Covid-19) en Valais le mardi 2 février 2021 a Sion. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Le personnel soignant est-il plus exposé au Covid-19? / La Matinale / 1 min. / le 16 mars 2021

08h00

Camps autorisés pour les jeunes Vaudois

Les jeunes Vaudois auront le droit de partir en camp avec hébergement pendant les vacances de Pâques. Le canton a assoupli ses prescriptions pour les activités extrascolaires, mais le cadre reste strict: 20 participants maximum et test Covid obligatoire pour les adolescents de plus de 12 ans.

Les jeunes sous stress à cause de la pandémie sont le coeur de cible de l'opération, indique mardi la conseillère d'Etat Cesla Amarelle dans La Matinale.

"On constate que les enfants sont gravement affectés par la pandémie, en particulier par le manque de liens sociaux", explique-t-elle.

Le canton va aussi soutenir les activités pour les jeunes durant l'été. Il travaillera également avec le site ciao.ch pour rendre les aides existantes plus visibles. Le coût de toutes ces mesures atteint un demi-million de francs.

>> Les précisions de Cesla Amarelle dans La Matinale :

Une rentrée scolaire vaudoise sous le signe de l'école inclusive. Ici en photo, Cesla Amarelle, conseillère d'Etat vaudoise. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Les jeunes Vaudois auront le droit de partir en camp pendant les vacances de Pâques / La Matinale / 1 min. / le 16 mars 2021

07h30

Première journée de tests gratuits

Ce lundi était marqué par le début de la campagne de dépistage gratuit contre le Covid-19 partout en Suisse.

A Neuchâtel, la RTS s'est rendue dans une pharmacie du centre-ville, qui a pu assurer la gratuité à tout le monde. Et cela malgré le supplément de travail que cela représente.

>> Le reportage de La Matinale :

Un membre du personnel soignant effectuant des tests rapides Covid-19 gratuitement. [RTS - Deborah Sohlbank]RTS - Deborah Sohlbank
Bilan du premier jour de gratuité des tests rapides Covid-19 / La Matinale / 1 min. / le 16 mars 2021

Dans d'autres endroits, la mise en place de cette campagne s'est avérée plus compliquée que prévu.

"La complexité et le délai très court entre l'annonce, faite un vendredi, et la mise en pratique, le lundi suivant, peut expliquer la confusion qui a régné dans certaines officines", indique dans le 19h30 Nicole Demierre Rossier, porte-parole de Pharmasuisse. "Mais le problème devrait se résoudre dans les jours à venir."

>> Regarder le sujet du 19h30 :

La décision fédérale de rendre gratuits les tests rapides Covid créée des difficultés opérationnelles sur le terrain.
La décision fédérale de rendre gratuits les tests rapides Covid créée des difficultés opérationnelles sur le terrain. / 19h30 / 2 min. / le 15 mars 2021

Même son de cloche du côté de Delphine Berthod, médecin infectiologue et remplaçante du médecin cantonal valaisan. Invitée dans le 19h30, elle explique également que ce cafouillage est probablement dû au fait que l'information n'a pas encore eu le temps de circuler partout.

>> L'interview complète de Delphine Berthod, dans le 19h30 :

La décision fédérale de rendre gratuits les tests rapides Covid créée des difficultés opérationnelles sur le terrain.
La décision fédérale de rendre gratuits les tests rapides Covid créée des difficultés opérationnelles sur le terrain. / 19h30 / 2 min. / le 15 mars 2021

07h15

Bilan d’une année compliquée pour le personnel soignant

Depuis un an, les soignantes et les soignants sont en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, enchaînant parfois plusieurs semaines de travail sans pouvoir prendre un seul jour de congé, notamment lors de la première vague.

Jérôme Pugin, médecin-chef des soins intensifs aux HUG, et Etienne Arnaud, infirmier aux soins intensifs à Fribourg, font partie de ce personnel de santé que les Suisses applaudissaient tous les soirs de leur balcon au début de pandémie.

Rencontrés par la RTS lorsque le coronavirus faisait ses premières victimes en Suisse, ils reviennent dans le 19h30 sur cette année difficile.

>> Regarder le reportage du 19h30 :

Médecin ou infirmier, ils se retournent sur une année d'engagement auprès des patients atteints par le Covid
Médecin ou infirmier, ils se retournent sur une année d'engagement auprès des patients atteints par le Covid / 19h30 / 3 min. / le 15 mars 2021

07h00

Loi Covid: toujours des divergences au Parlement

Les fronts bougent peu sur la loi Covid-19. Les sénateurs se sont de nouveau montrés restrictifs que les conseillers nationaux, notamment sur la définition des cas de rigueur.

Le Conseil des Etats ne veut pas changer la réglementation en vigueur. Une entreprise doit être considérée comme un cas de rigueur si elle affiche un recul de 40% de son chiffre d'affaires en moyenne pluriannuelle. Le National veut lui abaisser la limite à 30%.

"Une telle proposition engendrerait des coûts de 2,2 milliards de francs supplémentaires", a commenté Christian Levrat (PS/FR) pour la commission. Et elle serait difficile à mettre en oeuvre.

Les sénateurs ont encore maintenu plusieurs divergences concernant les entreprises durement touchées par la crise du coronavirus. Aucun dividende ne pourra être versé en cas d'aide fédérale. Le Conseil des Etats refuse toute exception. Les entreprises ayant un chiffre d'affaires supérieur à 5 millions de francs devront quant à elles rembourser les contributions à fonds perdu en cas de bénéfices.

Les contributions à fonds perdu pour les entreprises qui réalisent un bénéfice opérationnel annuel pourront excéder les coûts fixes non couverts. Et les entreprises, dont le chiffre d'affaires est supérieur à 250 millions, ne pourront pas en recevoir.

Commerces, locataires et indépendants

Les commerces, partiellement fermés à cause de la pandémie, ne bénéficieront pas non plus d'aide. Le National voulait leur donner un coup de pouce, leur permettant d'obtenir des contributions à fonds perdu de 30% au plus du revenu moyen des années 2018 et 2019.

Les sénateurs refusent encore, par 28 voix contre 15, de soulager les locataires. Le National veut allonger les délais pour s'acquitter des loyers à 90 jours pour les commerçants et à 120 jours pour les fermiers. Pendant la période de fermeture et jusqu'à six mois après, les contrats ne devraient en outre pas être résiliés.

Les indépendants pourront quant à eux un peu souffler. Ils devront justifier d'une perte de 30%, et non plus de 40%, de chiffre d'affaires par rapport au chiffre d'affaires moyen de 2015 à 2019 pour obtenir des allocations pour perte de gain.

La droite a tenté d'en rester au droit en vigueur, alors que la gauche aurait voulu descendre à 20% pour s'aligner avec la Chambre du peuple. Les sénateurs ont toutefois opté pour la voie médiane, au grand dam d'Ueli Maurer.

Le dossier retourne au National.

06h45

Les Suisses restent sceptiques face au télétravail, révèle une étude

Malgré l'obligation légale du télétravail pour lutter contre la pandémie, seule la moitié de la population active reste chez elle plus d'une demi-journée par semaine, révèle une étude de Comparis.

La part des trajets réalisés pour se rendre au travail est même plus élevée aujourd'hui que lors du premier semi-confinement, période durant laquelle le télétravail n'était pas encore obligatoire.

Mais comme le relève Frédéric Papp, expert immobilier chez Comparis, cette étude montre aussi qu'il y a des différences au sein de la population active, notamment en termes de revenus. Invité de Forum ce lundi, il explique en effet que ce sont les personnes qui gagnent bien leur vie, soit "plus de 8000 francs par mois, et qui ont une éducation élevée", qui travaillent plus généralement de la maison.

En outre, "les propriétaires pratiquent également plus volontiers le home office que les locataires", ajoute le spécialiste. Car, les propriétaires possèdent souvent une maison plus grande que les appartement qui sont loués. "Et si on a plus de place, c'est plus facile de rester à la maison", souligne-t-il.

Autre constat: le télétravail est davantage pratiqué par les hommes que par les femmes. "Probablement parce que les femmes travaillent plus dans des professions qui demandent une présence physique, comme dans les soins", avance-t-il.

Enfin, l'étude ne relève pas de différences significatives entre la Suisse romande et la Suisse allemande.

>> L'interview complète de Frédéric Papp dans Forum :

Les Suisses restent sceptiques face au télétravail: interview de Frédéric Papp
Les Suisses restent sceptiques face au télétravail: interview de Frédéric Papp / Forum / 5 min. / le 15 mars 2021

06h30

Le doute grandit autour du vaccin d'AstraZeneca

Dans le sillage de plusieurs pays européens, l'Allemagne, la France, l'Espagne et l'Italie ont annoncé à leur tour lundi la suspension préventive du vaccin d'AstraZeneca contre le Covid-19.

Ces annonces à caractère préventif interviennent après le signalement de divers cas graves de caillots sanguins (thrombose) ou de difficultés à coaguler chez des adultes vaccinés, sans qu'aucun lien ne soit encore prouvé. Ils ont provoqué le décès de plusieurs personnes.

En Suisse, l'agence de validation des médicaments Swissmedic n'a toujours pas donné son feu vert au vaccin d'AstraZeneca. Elle avait exigé début février des données supplémentaires pour ce produit toujours en cours d'évaluation.

>> Plus d'informations : Le doute grandit et l'étau se resserre autour du vaccin d'AstraZeneca

06h15

Retour sur la journée de lundi

L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 3170 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures. Un total de 21 décès supplémentaires sont à déplorer et 97 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 71'277 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 4,45%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 16'123. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 186,51 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,13.

Au total, 1'218'200 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 1'038'540 ont été administrées et 369'275 personnes ont déjà reçu deux doses. Depuis le début de la pandémie, 573'815 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 5'458'758 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9434 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 24'132.

06h00

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