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Anne Lévy (OFSP): "Les tests resteront importants en 2022 pour surveiller l'évolution de l'épidémie"

- Le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé Lukas Engelberger veut attendre avant de trop assouplir les mesures contre le coronavirus. Il qualifie les réouvertures annoncées par le ministre suisse de la Santé Alain Berset de "très optimistes".

- De son côté, la directrice de l'OFSP Anne Lévy concède que la situation reste ambiguë, avec "des chiffres énormes", mais une "surcharge hospitalière minime". Interrogée dimanche soir dans Forum, elle estime qu'il est sensé de lever le télétravail obligatoire et les quarantaines. Elle évoque aussi l'importance de continuer à surveiller l'épidémie jusqu'à l'hiver prochain, avec un maintien des tests et de l'analyse des eaux usées.

- Le Conseil fédéral ayant décidé le 19 janvier de réduire la durée de validité du certificat Covid de 12 à 9 mois, 250'000 Suisses verront leur pass sanitaire désactivé la semaine prochaine. Seuls ceux qui sont tombés malade depuis ou ont reçu une dose de rappel ont vu leur sésame prolongé.

- Dès lundi, les élèves neuchâtelois, valaisans, fribourgeois et vaudois âgés de moins de 12 ans n'auront plus à porter le masque à l'école. Pour les 12-15 ans, la mesure prendra effet le 7 février en Valais, le 14 février à Fribourg et le 19 février pour les Vaudois. A Genève, tous les élèves seront démasqués dès le 21 février.

Suivi assuré par RTSinfo

07h45

La pandémie accentue les violences envers le personnel de soin

Deux ans après l'apparition du SARS-CoV-2 en Suisse, il semble loin le temps où l’on applaudissait les soignants au balcon. Le nombre de violences verbales et physiques envers le personnel hospitalier est en forte augmentation, révélait cette semaine le journal 20 minutes.

Pour certains médecins, insultes et menaces sont devenues une triste routine. "Les gens veulent certains traitements, et si on ne leur donne pas, ça va vite dans la menace de procès", témoigne une médecin interne des HUG au micro du 19h30. "On se demande pourquoi on fait encore ce métier", regrette-t-elle.

La violence à l’hôpital a toujours existé, mais la pandémie est venue l'exacerber, rajoutant une tension supplémentaire à la crise. Aux HUG, le nombre de violences atteint des records, avec 287 cas l'an dernier contre 213 en 2019. Et le phénomène ne s’arrête pas à Genève. Au CHUV, les violences évoluent au rythme de la pandémie, et le centre de sécurité de l'hôpital joue un rôle important.

>> Le reportage de Céline Brichet et Jacques Méry au centre de sécurité du CHUV :

Le personnel soignant est de plus en en plus confronté à des actes de violence.
Le personnel soignant est de plus en en plus confronté à des actes de violence. / 19h30 / 3 min. / le 30 janvier 2022

07h30

Pour la directrice de l'OFSP, l'évolution de l'épidémie permet de relâcher certaines mesures

"Le temps n'est plus aux mesures dures", a estimé samedi Alain Berset dans l'émission alémanique Rundschau. Le conseiller fédéral en charge de la Santé se veut optimiste, alors que le nombre de patients aux soins intensifs diminue. De son côté, le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé Lukas Engelberger ne veut pas "brûler les étapes".

>> Les explications du 19h30 :

Alain Berset veut proposer une levée du certificat sanitaire obligatoire pour le 16 février, selon la Sonntags Zeitung
Alain Berset veut proposer une levée du certificat sanitaire obligatoire pour le 16 février, selon la Sonntags Zeitung / 19h30 / 2 min. / le 30 janvier 2022

Interrogée dimanche soir dans Forum, la directrice de l'OFSP Anne Lévy concède que la situation reste ambiguë. "D'un côté, on a des chiffres énormes, 40'000 cas, c'est plus que ce qu'on a jamais eu", dit-elle. "Et on ne voit pas tout ! On estime qu'il y a en réalité près de 100'000 cas par jour, c'est quand même un chiffre impressionnant."

Mais de l'autre, les soins intensifs sont plutôt épargnés. "La surcharge hospitalière est minime", souligne-t-elle. Par conséquent, celle qui occupe la tête de l'OFSP depuis octobre 2020 estime qu'il est sensé de lever le télétravail obligatoire et les quarantaines. "Et pour le prochain pas, on verra dans quelle direction ça va aller."

Les tests resteront importants en 2022 pour surveiller l'épidémie

Évoquant un possible prochain passage vers une phase endémique, lors de laquelle la maladie peut passer par des phases moins graves et d'autres plus conséquentes, elle estime que le système de monitoring pourra être comparable à celui de la grippe (Sentinella). "J'espère surtout qu'on va continuer de tester les gens symptomatiques et les eaux usées, pour voir comment ça évolue."

"Je crois que les tests resteront importants durant toute l'année, en tout cas jusqu'à l'hiver prochain", dit-elle, ajoutant que l'intérêt du certificat sanitaire devra être discuté, mais qu'il reste pertinent "pour quelques semaines".

Enfin, interrogée sur l'arrivée d'un nouveau sous-variant d'Omicron, elle se veut également rassurante. "On a déjà des cas en Suisse, et il ne semble pas plus dangereux que le variant Omicron", dit-elle.

>> L'interview d'Anne Lévy dans Forum :

Anne Lévy, directrice de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), lors de la conférence de presse du 29 novembre 2021. [Keystone - Peter Kaunzer]Keystone - Peter Kaunzer
Covid-19: vers une sortie de pandémie? Interview d'Anne Lévy / Forum / 6 min. / le 30 janvier 2022

17h00

Un cas positif dans la délégation suisse aux Jeux de Pékin

La délégation suisse aux Jeux olympiques de Pékin fait face à un premier cas de Covid-19 avant les joutes, dont la cérémonie d'ouverture se tiendra vendredi. Le snowboardeur Nicolas Huber a été testé positif à son arrivée à Pékin, a annoncé dimanche Swiss Olympic.

Le vice-champion du monde 2017 de slopestyle ne présente aucun symptôme et a été placé dans une chambre à l'isolement. Il en sortira dès qu'il aura été testé deux fois négatif à un intervalle de 24 heures. Sa participation aux qualifications de slopestyle, prévues le 6 février, n'est pour l'heure pas exclue.

11h45

Traitement par anticorps pour 3500 personnes

Plus de 3500 personnes ont reçu en Suisse un traitement par anticorps contre le Covid-19, rapporte la SonntagsZeitung, se basant sur les données de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Cette thérapie permet d'éviter que davantage de personnes ne se retrouvent aux soins intensifs ou décèdent, explique dans le journal Huldrych Günthard, infectiologue à l'hôpital universitaire de Zurich.

Les traitements par anticorps réduisent le taux d'hospitalisation d'environ 90%, selon des études. Les anticorps sont largement utilisés dans les groupes à risque. Les patients reçoivent une perfusion qui, ajoute Huldrych Günthard, n'a pratiquement pas d'effets secondaires.

Les coûts du traitement ne sont pas clairs. L'infectiologue affirme que le traitement coûte quelques milliers de francs. L'OFSP n'a donné aucune indication.

09h50

Tessin: pas de personnel non vacciné dans les soins

Le Tessin a décidé de suspendre l'embauche de personnes non vaccinées contre le Covid-19 dans les établissements publics de santé et de soins, indique une porte-parole du Département cantonal de la santé dans la NZZ am Sonntag.

Le journal suppose que cette mesure vise à anticiper les candidatures de soignants italiens non immunisés contre le coronavirus, la vaccination étant obligatoire dans le secteur de la santé en Italie.

L'Allemagne appliquera également l'obligation vaccinale dans le secteur de la santé à partir de la mi-mars. Selon une enquête du journal auprès des hôpitaux de plusieurs cantons, les candidatures en provenance d'Allemagne n'ont pas encore augmenté.

En France aussi, le personnel de santé doit se faire vacciner et, en Autriche, la vaccination obligatoire doit s'appliquer à tout le monde à partir de février.

07h15

Nombreux cas de "brouillard mental"

Avec l'explosion des infections au coronavirus dues au variant Omicron, les récits de patients touchés par un "brouillard mental" se multiplient, alerte Le Matin Dimanche.

"Il s'agit d'une des manifestations recensées de ce qu'on appelle le Covid long", explique le professeur Frédéric Assal, responsable de l'unité de neuropsychologie et neurologie générale et cognitive aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

"Ces troubles cognitifs concernent surtout la mémoire à court terme, s'accompagnent souvent de maux de tête, d'insomnies, d'épisodes d'anxiété ou de dépression", ajoute-t-il.

Le spectre des désagréments est large, allant du sentiment d'être en train de se remettre d'une anesthésie à des situations plus graves, où des personnes disent ne plus réussir à reconnaître leur voiture.

Près de 10% des personnes guéries seraient touchées par un Covid long. Il affecterait surtout des patients sortant d'une forme légère de la maladie.

07h00

Assouplissement des mesures: Lukas Engelberger prône la prudence

Le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé Lukas Engelberger veut attendre avant de trop assouplir les mesures contre le coronavirus. Il qualifie les réouvertures envisagées par le ministre de la Santé Alain Berset de "très optimistes".

"Le Conseil fédéral suscite ainsi des attentes", déclare Lukas Engelberger dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. Il estime qu'il faut attendre que le pic de la vague Omicron soit atteint avant de prendre des mesures d'assouplissement importantes.

Lukas Engleberger, président de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé. [Keystone - Marcel Bieri]
Lukas Engleberger, président de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé. [Keystone - Marcel Bieri]

Il dit comprendre qu'Alain Berset ne passe pas par une consultation des cantons pour lever la quarantaine et l'obligation du télétravail. En revanche, ajoute le ministre bâlois de la Santé, la suppression de la règle dite des 2G et de l'obligation du certificat Covid ne devrait pas être décidée sans consultation.

"Pas comme une guerre"

Il rappelle que "nous ne sommes pas encore sortis d'affaire". Dans son canton, celui de Bâle-Ville, les hospitalisations dans les unités de soins intensifs sont stables, mais les admissions à l'hôpital ont augmenté de près d'un tiers la semaine dernière.

"La pandémie ne se termine pas comme une guerre avec une trêve à midi". Elle s'éteint petit à petit, précise-t-il, soulignant que de nouvelles mutations du SARS-CoV-2 pourraient à nouveau aggraver la situation.

Alain Berset a laissé entrevoir vendredi une levée de l'obligation de quarantaine et du télétravail à partir du 2 février. Il n'a pas voulu s'exprimer sur d'autres assouplissements.

07h30

Un véritable "Röstigraben" se creuse pour la vaccination des enfants

La vaccination des enfants de 5 à 11 ans a démarré début janvier en Suisse et un mois plus tard les chiffres montrent des différences importantes entre les régions. Le taux de vaccination pédiatrique en Romandie se situe pour l'instant bien en dessous de la moyenne des cantons alémaniques.

En Suisse romande, seuls 2 à 3% des enfants ont reçu au moins une dose, tandis qu'outre-Sarine c'est généralement entre 5 et 10%. A Bâle-Ville, ce taux atteint même 15%.

Cette forte différence entre Romands et Alémaniques intrigue l'infectiologue et pédiatre Alessandro Diana. Il tente l'explication de l'accessibilité. "J'imagine que dans les cantons où cette vaccination est possible plusieurs jours par semaine, voire même sans rendez-vous, il est intuitif de comprendre que toute personne peut décider au dernier moment d'aller se faire vacciner", avance-t-il.

>> Le reportage de Pascal Jeannerat et Julien Guillaume dans le 19h30 :

Ouverte il y a quatre semaines, la vaccination des enfants démarre plus lentement en terre romande qu'en Suisse alémanique
Ouverte il y a quatre semaines, la vaccination des enfants démarre plus lentement en terre romande qu'en Suisse alémanique / 19h30 / 2 min. / le 29 janvier 2022

07h15

Mues par le semi-confinement, des voix s'élèvent en Suisse allemande pour retarder l'école

Le semi-confinement du printemps 2020 a eu un effet positif peu relevé sur le bien-être des jeunes. Selon une étude zurichoise publiée début janvier 2022, l'école à la maison a permis aux adolescentes et aux adolescents de gagner du temps de sommeil le matin, ce qui a significativement amélioré leur qualité de vie malgré la pandémie. Ainsi, en Suisse alémanique, l'idée de retarder le début des classes fait son chemin.

>> Lire : La fermeture des écoles du printemps 2020 a permis de mieux respecter le sommeil des ados

"Nous avons démontré que par rapport à des données recueillies en 2017, il y a eu un impact positif sur la qualité de vie durant la fermeture des écoles. Les jeunes ont consommé moins d'alcool et de nicotine. Et ils ont dormi davantage, en moyenne 75 minutes de plus", explique son premier auteur Oskar Jenni dans le 12h45 de dimanche.

Pour cette raison, des voix se font entendre pour déplacer d'une heure le début des cours du matin. Et parmi les principaux concernés et concernées, une telle perspective fait déjà débat.

>> Le reportage à Zurich de Lidia de Bernardi et Tamara Muncanovic :

Commencer l'école plus tard a un effet positif sur la santé et la qualité de vie des élèves, selon une étude de l'Uni de Zurich
Commencer l'école plus tard a un effet positif sur la santé et la qualité de vie des élèves, selon une étude de l'Uni de Zurich / 12h45 / 2 min. / le 29 janvier 2022

07h00

Alain Berset: "Les erreurs étaient inévitables, mais la situation est bonne"

Aucune nouvelle mutation du virus lié au Covid-19 n'est en vue actuellement, même s'il existe "une incertitude que nous devons accepter", a déclaré samedi le ministre de la Santé Alain Berset à la radio alémanique SRF. Il a qualifié la situation sanitaire de bonne.

Le conseiller fédéral a répété la stratégie du gouvernement consistant à trouver une sorte de voie médiane de façon à "entraver la vie des gens aussi peu que nécessaire".

Le conseiller fédéral Alain Berest s'exprime lors qe sa visite d'un laboratoire à Aarau, le 28 janiver 2022. [Keystone - Anthony Anex]
Le conseiller fédéral Alain Berest s'exprime lors qe sa visite d'un laboratoire à Aarau, le 28 janiver 2022. [Keystone - Anthony Anex]

"Le temps n'est plus aux mesures dures, car malgré le nombre de cas élevé, il n'y a pas de menace de surcharge des services de santé", a observé Alain Berset dans l'émission Rundschau, à l'occasion d'une interview enregistrée la veille.

Il n'est pas certain qu'il en aille toujours de même l'hiver prochain, mais en l'état, on se dirige vers un assouplissement rapide des mesures comme la levée de l'obligation de quarantaine ou du télétravail, a-t-il dit, comme il l'avait déjà exprimé vendredi lors de sa visite en Argovie.

"Des erreurs"

Alain Berset a reconnu que la Confédération avait commis des erreurs. "Nous aurions pu mieux nous préparer", a-t-il estimé. En 2018 et 2019, personne n'avait imaginé une pandémie aussi brutale. Au début du Covid, la Suisse s'est retrouvée désorganisée, en manque de certaines ressources.

"Mais en situation de crise, quand beaucoup d'informations font défaut, il est presque impossible de ne pas commettre d'erreurs", a poursuivi le responsable fédéral de la santé publique. Dans l'ensemble, son bilan est positif: "Dans quel autre pays auriez-vous voulu vivre durant cette pandémie?", a-t-il demandé.

>> Lire : Alain Berset: "Les erreurs étaient inévitables, mais la situation est bonne"

06h45

Alain Berset annonce la fin probable des quarantaines

Alain Berset devant les médias à Aarau. [Keystone - Anthony Anex]
Alain Berset devant les médias à Aarau. [Keystone - Anthony Anex]

Le Conseil fédéral pourrait décider la semaine prochaine d'abandonner le principe des mises en quarantaine liées au coronavirus. Alain Berset l'a annoncé vendredi lors d'une visite en Argovie. Il invoque la nette amélioration de la situation dans les hôpitaux.

Il y a deux semaines, la période de quarantaine a été réduite de dix jours à cinq jours. La situation a continué à s'améliorer dans les hôpitaux en raison de la faible dangerosité du variant Omicron. Conséquence, le Conseil fédéral "va discuter la semaine prochaine de la possibilité de supprimer les mises en quarantaine" des contacts de personnes infectées.

Le gouvernement pourrait aussi transformer l'obligation actuelle du télétravail en recommandation, a ajouté Alain Berset. Face à ce possible double assouplissement, le conseiller fédéral a invoqué le fait que la pression a clairement baissé dans les hôpitaux. "Il n'y a plus de menace de surcharge", a-t-il souligné.

La Suisse "va beaucoup bouger" ces prochains temps en matière d'assouplissement des mesures de protection contre le Covid-19, a-t-il ajouté, tout en rappelant que "sortir des mesures" était "un processus". Il n'est pas question de les lever toutes en même temps.

La suppression des certificats Covid n'est pas encore d'actualité, car ils sont "utiles" en termes de sécurité, notamment dans l'organisation d'évènements, et restent indispensables pour voyager à l'étranger.

>> Voir les précisions dans Forum :

Alain Berset ouvre la porte à une suppression des quarantaines
Alain Berset ouvre la porte à une suppression des quarantaines / Forum / 2 min. / le 28 janvier 2022

>> Le sujet du 19h30 :

Vers la fin des mesures sanitaires? Alain Berset se montre optimiste, mais toujours très prudent
Vers la fin des mesures sanitaires? Alain Berset se montre optimiste, mais toujours très prudent / 19h30 / 2 min. / le 28 janvier 2022

06h30

Le certificat Covid de près de 250'000 personnes périmé dès cette semaine

Le Conseil fédéral ayant décidé le 19 janvier de réduire la durée de validité du certificat Covid de 12 à 9 mois, 250'000 Suisses verront leur pass sanitaire désactivé cette semaine. Seuls ceux qui sont tombés malade depuis ou ont reçu une dose de rappel ont vu leur sésame prolongé.

Pour les personnes ayant reçu leur deuxième dose avant le 6 mai 2021, il sera désormais impossible, dans le courant de la semaine, d'entrer dans les établissements où le pass est requis: restaurants, bars, musées, bibliothèques ou encore salles de théâtre et de concert.

>> Plus de détails dans notre article : Le certificat Covid de près de 250'000 personnes périmé dès la semaine prochaine

"Je trouve que la Confédération et les cantons ont mal informé sur ce thème. Là, le réveil est brutal pour beaucoup de gens", s'est étonné un passant dans le 12h45 de la RTS. Cantons et Confédération défendent pourtant leur communication et soulignent qu'une alerte s'allume désormais chez les personnes dont le certificat arrive en fin de validité, pour autant qu'elles aient téléchargé l'application liée au certificat.

Interrogé par la SRF, le président de la Commission fédérale pour les vaccinations Christoph Berger recommande le rappel vaccinal aux personnes qui ne l'ont pas encore reçu. La nécessité d'injecter une dose de rappel à l'ensemble de la population, et notamment aux enfants et aux jeunes adultes qui ne font pas partie des groupes à risque, fait toutefois débat au sein des spécialistes.

>> Regarder le sujet du 12h45 :

Le certificat sanitaire de 250'000 Suisses expirera la semaine prochaine. En cause: la durée de validité réduite de 12 à 9 mois
Le certificat sanitaire de 250'000 Suisses expirera la semaine prochaine. En cause: la durée de validité réduite de 12 à 9 mois / 12h45 / 2 min. / le 28 janvier 2022

06h20

Retour sur la journée de mardi

L'Office fédéral de la santé publique a fait état mardi de 36'658 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. On déplore 12 décès supplémentaires et 121 malades ont été hospitalisés.

Un total de 219 personnes atteintes de Covid se trouvent actuellement aux soins intensifs et elles occupent 25,30% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 73,80%.

Le variant Omicron représente 88,5% des cas de coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ.

Selon l'OFSP, 106'803 personnes se trouvent actuellement en isolement après avoir été testées positives au coronavirus. Et 59'301 autres ayant eu des contacts avec des personnes infectées ont été placées en quarantaine.

Au total, 68,13% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin.

>> Le suivi de la journée de mardi : Le sous-variant d'Omicron est "certainement présent en Suisse", estime Antoine Flahault

06h00

Le dossier

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au Covid-19.

Le dossier consacré à la pandémie de coronavirus