![Yann Boggio: "Il faut identifier les symptômes de la radicalisation". [RTS]](https://img.rts.ch/medias/2019/image/4zjc43-26676196.image?w=1280&h=720 "Yann Boggio: \"Il faut identifier les symptômes de la radicalisation\". [RTS]")
Radicalisation des jeunes: "Il faut identifier les symptômes"
Suite au coup de filet visant des présumés sympathisants du groupe Etat islamique, la question de l'identification et de la déradicalisation des jeunes à risques se pose aussi en Suisse. A Genève, une plateforme regroupant plusieurs acteurs a pour tâche d'identifier mais aussi de déradicaliser ces personnes.
A Genève, un collectif d'acteurs publics est regroupé au sein d'une plateforme de prévention des radicalisations religieuses et politiques, pilotée par le Département de la cohésion sociale.
Pour Yann Boggio, secrétaire général de la Fondation genevoise pour l'animation socioculturelle (FASE), il s'agit avant tout "d'identifier les symptômes" que peuvent présenter des jeunes en voie de radicalisation, comme un décrochage scolaire ou un changement brusque de comportement.
Les cas sont rapportés par les acteurs de terrain à cette plateforme qui décidera des mesures à entreprendre. Au niveau de la prévention, pour ce professionnel, il faut "entourer, convaincre (…) et garder le lien avec eux".
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Les recruteurs, un problème supplémentaire
Si les réseaux sociaux sont fréquemment pointés du doigt dans le processus de radicalisation, pour Yann Boggio, "il y a aussi souvent un contact direct avec des personnes qui sont des recruteurs (…) qui rajoute une couche sur ce problème".
Le secrétaire général de la FASE se veut optimiste, la Suisse ayant "un ensemble de dispositifs, un ensemble d'acteurs qui sont prêts à s'engager pour contribuer au repérage de jeunes en situation difficile".
>> L'interview dans La Matinale d'André Duvillard, délégué du Réseau national de sécurité :
Antoine Silacci/sjaq
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