Les accusations contre Michaël Buffat "non avérées", selon le président de l'UDC Vaud

Partageant la liste pour le Conseil des Etats avec le PLR Pascal Broulis, Michaël Buffat a été mis en cause pour des faits de violences conjugales dans un article de presse, publié il y a une semaine.

>> Lire à ce sujet : Le conseiller national UDC vaudois Michaël Buffat soupçonné de violences conjugales

Son colistier libéral-radical considère, de son côté, que "l'ambiance est bonne". Son parti "continue la campagne avec Monsieur Buffat, qui va aussi faire les marchés aujourd'hui, jusqu'au bout, jusqu'au 22" octobre, et certainement pour le second tour, estime le candidat PLR.

Accusations "non avérées"

Selon l’enquête de Heidi News, l’épouse du politicien UDC serait récemment passée par une institution pour personnes victimes de violences conjugales. L’intéressé parle de rumeurs et a décidé de ne plus accorder d'interviews.

Le président du parti agrarien du canton de Vaud insiste, de son côté, sur le caractère non confirmé des accusations. "Si elles sont avérées, elles sont graves", reconnaît Kevin Grangier au micro du 19h30 de la RTS samedi. Mais comme "ces accusations ne sont pas avérées", selon lui, elles "ne doivent pas nous empêcher de faire campagne autour de nos valeurs, en faveur de l'électorat de notre parti".

Parmi les personnes interrogées samedi matin sur le marché d'Yverdon-les-Bains, les avis sont partagés. Si une passante estime qu'"il faut arrêter de chercher la petite bête juste avant les élections", une autre se demande comment un homme politique peut "se comporter de la sorte et prétendre défendre toute la population".

Reportage TV: Claude-Olivier Volluz
Adaptation web: mera