Elle devra désormais couvrir les futurs déficits structurels avec les financements externes qui ne sont pas destinés à cet usage. "Ils doivent être utilisés à d'autres fins que celles prévues, ce qui affaiblit l'Université", a souligné son directeur administratif Markus Brönnimann.
Face à cette situation, l'alma mater veut réexaminer la contribution du canton de Berne qui était l'année dernière de 329,9 millions de francs. "Ce n'est qu'à cette condition que nous pourrons honorer pleinement notre mandat de prestation", a ajouté le directeur administratif cité dans un communiqué.
Le financement de base par le canton et la Confédération est d'une importance centrale pour l'Université. Mais son évolution ne suit pas la courbe des coûts. L'institution académique doit supporter les mesures salariales décidées par le canton sans que ce dernier ne les compense, déplore sa direction.
Dans le même temps, l'Université estime dans son rapport publié cette semaine devoir s'affirmer au niveau national et au niveau international, l'obligeant à se développer face à la concurrence.
ats/miro