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La coalition détruit de nouvelles raffineries aux mains de l'Etat islamique

L'Etat islamique contrôle une grande partie des raffineries de la province pétrolière de Deir Ezzor dans l'est de la Syrie. [Anadolu Agency - Adem Demir]
L'Etat islamique contrôle une grande partie des raffineries de la province pétrolière de Deir Ezzor dans l'est de la Syrie. - [Anadolu Agency - Adem Demir]
Les frappes aériennes des Etats-Unis et de leurs alliés arabes ont détruit dimanche trois raffineries supplémentaires contrôlées par des djihadistes de l'Etat islamique, annonce une ONG.

Des frappes de la coalition dirigée par Washington ont détruit dimanche trois raffineries de pétrole sous le contrôle de l'organisation Etat islamique, rapporte une ONG. Les bombardements ont eu lieu dans le nord de la Syrie, à la frontière avec la Turquie.

La coalition avait déjà détruit au moins 12 raffineries contrôlées par ce groupe extrémiste entre jeudi et vendredi dans la province pétrolière de Deir Ezzor (est), dominée en très grande partie par l'EI.

Raffineries situées dans le nord

"Au moins trois raffineries artisanales sous le contrôle de l'EI ont été détruites dans la région de Tall Abyad dans la nuit de samedi à dimanche", rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Une quatrième a été touchée", a précisé l'ONG sans être en mesure de préciser les dommages.

Tall Abyad est située à la frontière avec la Turquie et au nord de la ville de Raqa, principal bastion du groupe djihadiste visé depuis le 23 septembre par des frappes des Etats-Unis et de ses alliés arabes.

ats/kkub

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Le contrôle des champs pétroliers de l'EI

Des experts estiment que l'Etat islamique contrôle sept champs pétroliers et deux raffineries dans le nord de l'Irak et six des dix champs en Syrie, notamment dans la région de Deir Ezzor.

Les frappes américaines auraient tué 7 civils

Les frappes aériennes américaines sur le nord-ouest de la Syrie ont tué au moins sept civils, déplore Human Rights Watch (HRW). L'organisation de défense des droits de l'Homme a appelé à l'ouverture d'une enquête sur une éventuelle violation du droit de la guerre.

Le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, avait déclaré jeudi que l'armée américaine "n'avait pas d'informations crédibles des sources opérationnelles" sur des morts de civils.