"Nous ordonnons la cessation immédiate des hostilités avec les Forces armées de la République démocratique du Congo" (FARDC) "pour permettre la poursuite du processus politique", a annoncé dimanche soir le président des rebelles du M23 Bertrand Bisimwa.
Celui-ci faisait référence au processus de Kampala, la capitale ougandaise, où les deux belligérants discutent tant bien que mal depuis décembre.
Combats violents
De violents combats entre les FARDC et quelque 300 rebelles retranchés dans des collines près de Goma, à l'est du pays, ont eu lieu toute la journée de dimanche et ont repris lundi matin.
Les rebelles semblent avoir été lâchés par le Rwanda et l'Ouganda voisins, pays accusés par l'ONU de les soutenir, et qui ont fait l'objet de pressions diplomatiques, notamment américaines, pour que cela cesse.
Le chef de la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo a jugé que la déclaration du M23 est "un bon premier pas", mais "il faut que suive une déclaration de fin de la rébellion."
afp/boi