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L'animateur Sébastien Cauet mis en examen pour viols et agression sexuelle sur mineures

L'animateur Sébastien Cauet mis en examen pour viols et agression sexuelle sur mineures. [AFP]
L'animateur Sébastien Cauet mis en examen pour viols et agression sexuelle sur mineures / Le Journal horaire / 25 sec. / le 24 mai 2024
L'animateur français Sébastien Cauet a été inculpé à Paris vendredi pour viols et agression sexuelle sur quatre femmes, dont trois étaient adolescentes au moment des faits reprochés.

Sebastien Cauet, écarté de l'antenne, est notamment soupçonné d'avoir violé une adolescente de 16 ans en novembre 2014 à Genève, en Suisse.

L'animateur est aussi accusé d'avoir violé en décembre 1997 à Paris une autre jeune fille, âgée de 15 ans. Et d'avoir agressé sexuellement en décembre 2012 une troisième adolescente de 17 ans.

L'ancien présentateur de la radio musicale NRJ, qui conteste les accusations, a été placé sous contrôle judiciaire, "avec notamment l'obligation de verser un cautionnement de 100'000 euros" et de "suivre des soins", a précisé le parquet à l'AFP.

Son contrôle judiciaire implique également qu'il "pointe régulièrement" au commissariat, qu'il n'entre pas "en contact ni avec les personnes ayant déposé plainte ou témoigné".

Ses avocats n'ont pas souhaité réagir.

Cauet, âgé de 52 ans, figure connue à la radio depuis trente ans, était l'animateur vedette de NRJ où il détonnait avec ses sorties trash au micro... jusqu'à son retrait fin novembre de l'antenne, dans la foulée des premières accusations de viols.

Cauet se dit victime

D'autres femmes l'ont accusé de violences sexuelles. Ces faits "ne font pas partie de la saisine du juge d'instruction, en raison de leur prescription", a expliqué le parquet.

"La parole des victimes de faits, même prescrits, n'est jamais vaine et cette affaire en est une nouvelle illustration", a estimé Me Le Jeune, dont les clientes ont porté plainte pour agression sexuelle en 1997 et pour viol au milieu des années 1990.

Cauet argue être victime de cyberharcèlement, de dénonciation calomnieuse et de tentative d'extorsion de fonds. Il a porté plainte, engendrant l'ouverture de deux enquêtes préliminaires, pour lesquelles il a été entendu fin 2023.

afp/boi

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