Plusieurs cantons romands administreront une 3e dose dès la semaine prochaine

Durant quinze jours, le canton de Genève mène une campagne de vaccination dans les cycles d’orientation. L’objectif est de toucher les 12-14 ans qui font partie de la tranche d'âge la moins vaccinée.

Il s’agit d’une première en Suisse romande. Ailleurs, seuls les cantons de Zurich, d’Argovie et des Grisons offrent une vaccination aux élèves du secondaire I.

A noter qu’environ 1000 adolescents genevois se sont d’ores et déjà inscrits pour recevoir la première dose. Au cycle d’orientation de Carouge, ils sont 56 sur les 750 élèves à avoir décidé de passer à l’acte.

"C’est pratique. Comme ça, ça nous permet d’aller où on veut. Je voulais me faire vacciner et c’était une bonne occasion. J’ai dit que je voulais me faire vacciner à ma mère et elle a signé les papiers", témoigne dans le 19h30 Noélie, 13 ans.

Pour les autorités genevoises, il fallait mettre le paquet pour booster la vaccination chez les jeunes âgés entre 12 et 14 qui ne sont que 35% à être vaccinés. Un taux qui grimpe à 63% chez les 15-19 ans.

"Ils sont presque 1000 élèves à être inscrits. Ce qui est intéressant surtout, c’est qu’on a une surreprésentation d’élèves de milieux moins favorisés ou de milieux étrangers, ce qui prouve que c’était important d'aller chercher les gens là où ils sont. Ce sont ces personnes-là qui se vaccinent moins", se réjouit dans le 19h30 la ministre genevoise de la Santé Anne Emery-Torracinta.

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La semaine de la vaccination qui a débuté ce lundi est l'ultime tentative du Conseil fédéral pour convaincre les réticents ou les indécis à passer à l’acte. Le combat se jouera surtout en Suisse alémanique, dans plusieurs cantons du centre et de l'est du pays notamment, où moins de 60% de la population est vaccinée.

Appenzell Rhodes-Extérieures, par exemple, fait partie, avec Saint-Gall, Thurgovie ou encore Schwyz, des cantons où le taux de vaccinés n’atteint pas la moyenne nationale. Selon la presse alémanique, ces cantons sont aussi parmi ceux qui ont le moins sollicité l’argent de la Confédération pour cette Semaine de la vaccination.

Mais pour le ministre de la Santé appenzellois, Yves Noël Balmer, cela ne veut pas dire que son canton n’y croit pas.

"Je me souviens de la campagne de vaccination contre la rougeole. Appenzell Rhodes-Extérieures était l'un des derniers cantons à atteindre un taux de vaccination suffisant. C’était très à la traîne. Une chose est sûre: si vous mettez plus de pression sur les gens, que vous pointez du doigt les mauvais Appenzellois qui ne sont pas solidaires, vous obtiendrez exactement le contraire", justifie-t-il dans le 19h30.

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"Oui à la vaccination - Non au certificat Covid": des personnes vaccinées ont présenté lundi leurs arguments contre le certificat et pour un "non" à la loi Covid soumise en votation le 28 novembre. Le certificat divise la société, ont-elles affirmé aux médias à Berne.

"Le certificat est une mauvaise solution pour sortir de la crise, a déclaré le comité "Vaccinés contre le certificat Covid". Pour lui, ce document "politise" la vaccination au lieu de la justifier médicalement.

Ce comité comprend notamment Frank Scheffold, professeur de physique à l'Université de Fribourg, et le Parti Pirate. "Nous sommes l'un des rares comités à être pour la vaccination et contre le certificat", relève Frank Scheffold.

"Une imposture"

"Nous soutenons les aides économiques de la loi Covid, mais combiner ces mesures dans une loi avec le certificat est une imposture", a déclaré pour sa part l'activiste sur internet Hernani Marques.

L'utilisation des applications disponibles présente aussi des risques, a déclaré Sven Fassbender, consultant en sécurité informatique, qui a notamment piraté le site web mesvaccins.ch, fermé depuis.

Le comité a aussi mis en garde contre la création d'un Etat policier. Dans d'autres pays, les contrôles de certificats sont déjà liés à la reconnaissance faciale automatique, dit-il.

A noter que le comité soutient la semaine de vaccination de la Confédération et des cantons, qui a débuté lundi.

En Valais, la vaccination de rappel contre le Covid-19 sera possible dès le 15 novembre pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, ainsi que pour les résidents d’établissements médico-sociaux (EMS) et de structures d’accueil pour personnes âgées. Genève, Neuchâtel et Vaud ont fait des annonces similaires.

Gratuit, ce rappel peut être effectué au minimum six mois après l’immunisation de base avec le vaccin Comirnaty (Pfizer/BioNTech) ou Spikevax (Moderna). L’inscription dans les centres valaisans de vaccination de Brigue, Sion et Collombey se fait en ligne sur la plateforme vs.covid-vaccin.ch. Par la suite, de nouveaux lieux de vaccination seront proposés, notamment à Martigny, détaille lundi le département valaisan de la Santé dans un communiqué.

Outre les plus de 65 ans, les personnes vulnérables atteintes de maladies chroniques à haut risque, de même que le personnel de santé particulièrement exposé peuvent également recourir à l'injection d'une dose supplémentaire, précise-t-il. Leur inscription se fait toutefois par l’intermédiaire d'un médecin ayant évalué de manière appropriée le rapport bénéfice-risque du patient, souligne le canton du Valais.

Pour l’heure, la population générale de moins de 65 ans n’est pas concernée par la vaccination de rappel, note-t-il aussi.

Inscription nécessaire

La 3e dose de vaccin sera aussi distribuée dès la semaine prochaine dans les EMS neuchâtelois. La procédure d'inscription pour les personnes âgées de plus de 65 ans, hors EMS, sera communiquée prochainement.

A Genève, les personnes âgées de plus de 65 ans, entièrement vaccinées depuis plus de six mois, peuvent s'inscrire pour une dose de rappel de vaccin, avaient déjà annoncé vendredi les autorités sanitaires. Les injections débuteront aussi dès lundi.

Dans le canton de Vaud, se faire injecter une troisième dose sera également possible dès lundi prochain, mais ne pourra se faire qu'en pharmacie, et pas en cabinet, comme l'annonce le quotidien 24heures sur son site internet.

Les personnes qui souhaitent cette dose de rappel peuvent s'inscrire sur la plateforme soignez-moi.ch ou par téléphone au 0800 909 400. Comme pour les premières doses, une équipe mobile se déplacera dans les EMS et les immeubles avec encadrement pour personnes âgées. Le dispositif mis en place permettra d'effectuer 1700 vaccinations par semaine.

"On aimerait tous que la pandémie se termine et que l’on puisse profiter de soirées comme celles-ci avec le moins de contraintes possibles."

Cet argument, c'est celui de la Confédération. Avec les concerts prévus dans le cadre de la Semaine de la vaccination, elle souhaite en effet convaincre le plus de réticents possibles à passer à l'acte.

Ce lundi soir, c'est Thoune (BE) qui ouvre la marche, avec au programme les prestations de six artistes suisses dont Stress, Stefanie Heinzmann ou encore Sophie Hunger. Quelque 500 spectateurs sont attendus.

Camion de vaccination prêt

A côté de l’entrée du lieu du concert, s'est parqué le camion de vaccination du canton de Berne où il sera possible de vacciner 300 personnes sans rendez-vous, avec également des ressources supplémentaires au centre vaccinal de Thoune.

Mais le canton est réaliste, le porte-parole de la direction de la Santé a confié qu’il serait satisfait avec une centaine de vaccins administrés ce lundi soir.

Le pari peut sembler un peu osé de la part de la Confédération alors qu’on parle d’une nouvelle vague. Même si le traçage des contacts est garanti, l'OFSP indique sur son site que le respect des distances ne pourra, de son côté, pas l'être. On saura la semaine prochaine si le jeu en aura valu la chandelle.

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Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 augmente à nouveau depuis la mi-octobre en Suisse. Alors qu'elle reste mesurée en Suisse romande et au Tessin, cette hausse s'avère plus rapide en Suisse alémanique.

Outre-Sarine, deux régions sont particulièrement touchées: la Suisse orientale et la Suisse centrale. Celles-ci comptent actuellement plus de 500 nouvelles infections sur 14 jours pour 100'000 habitants, contre 321 dans l'ensemble du pays.

Le point commun entre ces régions? Ce sont celles où l'on trouve le plus faible taux de vaccination. A l'inverse, les cantons avec le plus de vaccinés enregistrent moins de contaminations. Cette corrélation avait été mise en avant dès la fin septembre par la NZZ.

Neuchâtel va mettre en place des équipes volantes, un Facebook live et une ligne téléphonique de conseils personnalisés jusqu'au 17 décembre pour favoriser la vaccination. Le test sérologique sera remboursé dans le canton, après contrôle de la vaccination.

"Neuchâtel a un budget maximal de 500'000 francs", sur l'enveloppe fédérale d'environ 100 millions, a déclaré lundi le médecin cantonal Claude-François Robert. La somme servira notamment à rembourser les tests de sérologie, à hauteur de 50 francs.

Ces tests peuvent être une "aide à la prise de décision en lien avec la vaccination", car cela peut clarifier une éventuelle infection, a ajouté le médecin cantonal. Quatre laboratoires neuchâtelois pourront les faire.

Le canton va aussi mettre en place des équipes volantes de vaccination pour des groupes dès dix personnes (entreprises, associations culturelles, clubs sportifs, etc.). Les participants à l'action "Le vaccin vient à vous" se verront offrir des croissants ou des pizzas.

Les vaccins à ARN messager contre le Covid-19 accroissent le risque de myocardite et péricardite. Celui-ci est toutefois peu fréquent et ne remet pas en cause le bénéfice de la vaccination, souligne lundi une vaste étude française.

Menée par la structure Epi-Phare, qui associe l'Assurance maladie (Cnam) et l'Agence du médicament (ANSM), cette étude cas-témoins a porté sur les personnes âgées de 12 à 50 ans hospitalisées en France pour une myocardite ou une péricardite entre le 15 mai et le 31 août, soit 919 cas de myocardites et 917 cas de péricardites.

La myocardite et la péricardite sont des inflammations du coeur. La première touche le myocarde, principal muscle cardiaque, et la seconde le péricarde, la membrane qui enveloppe le coeur. Comme cela avait été montré par des rapports de pharmacovigilance, les résultats de l'étude française confirment que les vaccins Pfizer et surtout Moderna augmentent le risque de survenue de ces maladies dans les 7 jours suivant la vaccination.

Plus de risques chez les hommes

Ces risques apparaissent plus marqués, même si peu élevés, chez les hommes de moins de 30 ans, en particulier après la deuxième dose de Moderna. La vaccination par ce dernier serait ainsi à l'origine de 132 cas de myocardite supplémentaires par million de doses administrées. Chez les femmes de moins de 30 ans, l'excès de myocardites attribuables à la deuxième dose de Moderna serait de l'ordre de 37 par million de doses.

Quant au risque de péricardite, il apparaît lui aussi plus marqué après le vaccin Moderna chez les moins de 30 ans, en particulier après la deuxième dose qui serait à l'origine d'un excès de cas d'environ 18 par million de doses chez les jeunes hommes. Aucun décès n'a été rapporté parmi les personnes hospitalisées pour ces affections quand elles suivent la vaccination.

"Quand on met en balance l'efficacité des vaccins contre les formes graves du Covid-19 - évaluée à environ 90% - et ces risques existants mais peu fréquents, et l'évolution favorable, le rapport bénéfice-risque des vaccins n'est pas remis en cause", assure Mahmoud Zureik, directeur de la structure Epi-Phare.

Le groupe pharmaceutique Roche a fait état lundi d'une "protection longue durée" contre le Covid-19 de son cocktail d'anticorps Regen-Cov (casirivimab et imdevimab), développé par son partenaire américain Regeneron.

Une dose unique de 1200 milligrammes du traitement réduit de 81,6% le risque de contamination au Covid-19 sur une période de deux à huit mois, selon une étude de phase 3. En l'espace de huit mois, l'étude n'a comptabilisé aucune hospitalisation liée à ce virus, contre six dans le groupe ayant reçu un placebo.

"Ces résultats démontrent que Regen-Cov dispose du potentiel d'apporter une immunité à long terme contre les contaminations au Sars-Cov-2", a indiqué Myron Cohen, directeur de l'Institut pour la santé et des maladies infectieuses de l'Université de Caroline du Nord, cité dans un communiqué de Regeneron.

Plusieurs autorisations

L'Agence américaine des médicaments (FDA) a octroyé en novembre 2020 une autorisation temporaire au Regen-Cov et a attribué en octobre 2021 une désignation d'"examen prioritaire".

En février de cette année, Regeneron a reçu du principal comité consultatif de l'Agence européenne des médicaments, le CHMP, un avis positif pour son cocktail d'anticorps contre le Sars-Cov-2.

En juillet, la filiale locale Chugai avait décroché une homologation au Japon, pour le traitement de formes légères à modérées de Covid-19. Le Ronapreve a aussi été homologué début septembre dans l'archipel en administration préventive pour les personnes ayant été en contact avec des patients Covid déclarés.

Les festivités de la Saint-Martin, manifestation dédiée à la célébration du cochon, auront bien lieu le week-end prochain dans le Jura malgré la pandémie. Mais il faudra présenter son certificat Covid pour déambuler dans l'un des deux marchés à Porrentruy (JU) ou pour participer aux soirées festives dans les villages d'Ajoie.

Après l'annulation de tous les événements publics l'année dernière, les amateurs de cochonnaille pourront se retrouver autour d'une table ou déambuler dans les rues de Porrentruy pour célébrer l'esprit de la Saint-Martin. Mais sous le signe du Covid.

Après avoir appris que le comité du Marché de Saint-Martin renonçait cet automne à sa 24e édition en raison de la situation sanitaire, la Municipalité de Porrentruy a mis sur pied "La Saint-Martin en fête" qui se déroulera les 13 et 14 novembre.

"Nous ne voulions pas laisser passer une deuxième année sans la Saint-Martin", a expliqué Anaïs Cuenat, manager de la Ville de Porrentruy. "Nous voulions offrir quelque chose à la fois aux Ajoulots et aux gens de l'extérieur". La manifestation sera délocalisée sur deux sites pour être compatible avec le Covid.

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Du 1er au 7 novembre, 78'572 doses de vaccin contre la Covid-19 ont été administrées en Suisse. Au total, 64,3% de la population est donc entièrement vaccinée, selon les données publiées sur le site de l'Office fédéral de la santé publique.

Depuis le début de la campagne de vaccination, 11'205'032 doses de vaccin ont été administrées. 5'601'898 personnes ont reçu deux doses de sérum et 1236 jusqu'à présent une seule piqûre.

En moyenne, 11'225 vaccinations ont été effectuées par jour. Comparé à la semaine précédente, le rythme des injections a ralenti de 22%.

L'Office fédéral de la santé publique a fait état mardi de 2986 cas supplémentaires de Covid-19 en 24 heures. On déplore sept décès supplémentaires et 64 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 28'468 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 10,49%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 28'924, soit 332,1 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,33. Les patients Covid-19 occupent 13,8% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 76,8%.

Au total, 11'216'600 doses de vaccin ont été administrées et 64,38% des personnes ont déjà reçu deux doses. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 73,27%. La Suisse a reçu jusqu'à présent 13'453'425 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 897'077 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 11'944'795 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'911 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 34'093.

>> Lire aussi : Loi Covid: le débat entre Alain Berset et Céline Amaudruz

Ruben Ramchurn, le remuant président de la section UDC d'Yverdon-les-Bains, s'est retrouvé au tribunal lundi. Accusé de ne pas avoir respecté plusieurs directives liées au Covid-19, il a dénoncé "un acharnement".

Les reproches qui lui sont adressés datent principalement du 27 février dernier quand, en pleine campagne pour les élections communales, Ruben Ramchurn a tenu un stand pour son parti au centre-ville d'Yverdon.

Outre le fait qu'il n'aurait pas porté son masque correctement, il n'était pas censé participer à cette manifestation. Il aurait dû se trouver en quarantaine après avoir été en contact avec une personne positive.

Ruben Ramchurn, qui n'avait pas non plus l'autorisation nécessaire pour diffuser de la musique à son stand, a été condamné à une amende de 3000 francs par le préfet du Jura-Nord vaudois. Il a fait opposition, ce qui lui a valu de passer au tribunal à Yverdon.

Son avocat Jean-Luc Addor a réclamé l'acquittement. Le verdict sera communiqué d'ici la fin de la semaine.

En 2020/2021, aucune épidémie de grippe saisonnière n'a été observée. Par rapport aux dernières saisons, il y a eu beaucoup moins de cas de suspicion signalés.

Les mesures visant à freiner la propagation du Covid-19 ont apparemment joué un rôle dans la baisse des transmissions, selon l'OFSP.

>> Plus de détails : Aucune épidémie de grippe saisonnière n'a été observée en 2020/2021

Les initiatives originales ne manquent pas pour la semaine nationale de la vaccination contre le Covid-19. Le sujet est toutefois sensible et le terrain peut être glissant pour des artistes qui s'engagent dans cette campagne.

Invitée à se produire en concert, la chanteuse, autrice et compositrice Danitsa se dit néanmoins sereine à l’idée de performer dans ce contexte particulier. "Le but est de partager sa musique, et la musique est quelque chose de positif", a-t-elle déclaré lundi dans le 12h30.

"Je participe à ce projet parce que j’ai envie que les choses reviennent à la normale", a-t-elle ajouté, en soulignant que la situation avait été compliquée ces deux dernières années. "J’ai envie de pouvoir pratiquer mon métier et partager ma musique sur scène."

>> L'interview de Danitsa dans le 12h30 :

Les présidents de six partis ont signé ensemble un appel à se faire vacciner à l'occasion de la semaine de la vaccination.

"Nous voulons toutes et tous sortir des mesures liées au coronavirus. Participez vous aussi à l’effort commun (...). La Suisse a besoin de votre soutien", écrivent les présidents du PS, du PLR, du Centre, des Verts, des Vert'libéraux et du parti évangélique.

"Chaque nouvelle vaccination est un succès", a déclaré le président de la Confédération Guy Parmelin en lançant la semaine de la vaccination sur la Place fédérale à Berne. "Cent cinquante vaccinations de plus signifient une personne de moins aux soins intensifs", a-t-il souligné.

"Nous n'avons pas d'alternative: seule la vaccination peut nous aider à sortir de cette pandémie", a insisté le président de la Confédération, qui a "appelé chacun à réfléchir". Il était entouré du conseiller d'Etat bernois en charge de la Santé Pierre Alain Schnegg et d'artistes participant à la semaine dans le cadre de la tournée "Back on Tour".

"Avec le début de la saison froide, nous assistons à une remontée du nombre de cas de Covid-19 et il devient plus difficile de contrôler les transmissions", a relevé Guy Parmelin. "Les chiffres sont têtus", a-t-il ajouté. "Plus il y a de gens vaccinés dans une région, moins l'incidence de nouveaux cas est élevée."

Une technique dʹimagerie révolutionnaire permet maintenant de visualiser les dommages du Covid-19 sur les poumons.

Cette visualisation inédite sʹest faite à Grenoble à lʹaide dʹun synchroton et montre que le virus peut entraîner le développement de nouveaux vaisseaux.

>> L'interview dans CQFD de Paul Tafforeau, scientifique à lʹinstallation européenne de rayonnement synchrotron à Grenoble :

depositphotos - belchonock

Les sept conseillers fédéraux ont lancé la semaine nationale de vaccination par des appels vidéo diffusés sur Twitter. Ils ont rappelé que l'inoculation est le moyen de sortir de la pandémie.

Le président de la Confédération Guy Parmelin a déclaré que les jeunes seraient épargnés par le Covid-19 dans la majorité des cas, mais que beaucoup d'autres n'auraient pas cette chance, comme les personnes âgées, les malades chroniques ou les immunodéprimés. "Faites-vous vacciner pour protéger les autres", a-t-il exhorté.

Alain Berset a lui exprimé l'espoir qu'il s'agissait du "dernier sursaut dans la lutte contre la pandémie", qui sévit depuis 20 mois et devient "vraiment difficile". Mais il existe un moyen pour la société de sortir de cette crise, a-t-il rappelé, et c'est la vaccination. La mesure est sûre, a été utilisée des milliards de fois et est de grande qualité. Et elle protège non seulement les personnes vaccinées, mais aussi leur entourage.

Viola Amherd a également attiré l'attention sur les avantages pour les personnes vaccinées: "Grâce à la vaccination, nous pouvons à nouveau nous déplacer librement, à l'intérieur ou à l'extérieur, pour faire du sport, lors de compétitions, dans des clubs ou des réunions sociales. Et nous pouvons nous réjouir d'une "saison de ski sans souci", a déclaré la ministre des sports. "Aidez-nous à mettre enfin un terme à la pandémie".

De son côté, Ueli Maurer s'est adressé à celles et ceux qui ne sont pas encore vaccinés, "très certainement pour de bonnes raisons personnelles" et a ajouté qu'il respectait ce choix. Mais il leur a recommandé: "Peut-être pouvez-vous reconsidérer votre décision."

"Grâce à la vaccination, les rencontres sont à nouveau possibles. J'encourage tout le monde à se renseigner sur la vaccination. Il n'est jamais trop tard", a déclaré Simonetta Sommaruga.

"Nous voulons tous revenir à la normalité", a renchéri Karin Keller-Sutter. Les dix-huit derniers mois ont été difficiles pour tout le monde, surtout pour les entreprises et les employés, a-t-elle déclaré. "La Suisse a en main la possibilité de mettre fin à la pandémie".

Enfin, Ignazio Cassis a regretté que, bien que les moyens de se protéger soient là, beaucoup trop de personnes doivent encore être traitées à l'hôpital ou meurent à cause de Covid-19. Il a également appelé les Suisses à se faire vacciner.

L'émission Forum propose à ses auditrices et auditeurs d’interpeller Alain Berset et Céline Amaudruz sur le certificat sanitaire et la loi Covid qui l’encadre, en votation le 28 novembre. Un scrutin unique au monde.

Le conseiller fédéral et la conseillère nationale UDC genevoise s’affronteront en débat mardi soir dans Forum et tous deux répondront aux questions.

Il est possible d'envoyer ses questions en format audio ou vidéo via WhatsApp au 079 801 9000.

Quatre influenceurs et influenceuses ont accepté de participer à une visioconférence au sujet de la vaccination avec le conseiller fédéral Alain Berset. Des extraits de ces échanges ont été publiés sur leurs comptes Instagram. L'objectif: faire passer un message auprès des jeunes.

"Quand on m'a proposé via Instagram de faire un Zoom avec Alain Berset pour parler de la vaccination, j'ai d'abord cru que c'était une blague", explique Whitney Toyloy lundi dans La Matinale.

>> Le reportage de La Matinale :

OFSP - Capture d'écran Instagram OFSP

L'ex-Miss Suisse fait partie des quatre célébrités bien connues sur Instagram choisies pour cette campagne, tout comme le chanteur Gjon's Tears, connu pour sa troisième place à l'Eurovision, le musicien et présentateur de télévision Marash Pulaj ou encore une autre ancienne Miss Suisse, Christa Rigozzi.

"Le but n'est pas forcément d'adresser un message politique, mais de montrer que nos chefs d'État sont dignes d'empathie, de confiance ou d'intérêt", analyse le sociologue Olivier Glassey, "c'est sur ces marges-là que ces opérations de communication politique opèrent et fonctionnent".

>> Lire aussi : Alain Berset mise sur Instagram pour convaincre les jeunes de se faire vacciner

"La première manière d'atteindre les gens, c'est de leur parler." Interrogé dans La Matinale sur la semaine de vaccination nationale, Bernard Barras, médecin de famille à Sion, estime que l'initiative de cette campagne voulue par le Conseil fédéral est pertinente. "Si on peut parler aux patients, leur expliquer les enjeux, ils repartent la plupart du temps avec l'envie de se vacciner", constate le généraliste.

Alors que certains cantons rivalisent d'ingéniosité pour administrer le sérum aux intéressés - à coups de croisières sur le Rhin, piqûres sous hypnose ou tirage au sort pour des activités ludiques - aux yeux de Bernard Barras, l'aspect "marketing" de la campagne peut être un petit plus.

"L'important, c'est de sortir de cette pandémie qui est pénalisante, notamment pour tous les malades non-Covid. La vaccination est le seul moyen de s'en sortir. Autrefois, avec les pandémies, tout le monde mourait. Aujourd'hui, nous avons une solution très performante avec un danger minime, il faut être un oppositionnel dogmatique pour refuser le vaccin", déplore-t-il.

L'efficacité du système de santé helvétique a pu, paradoxalement, freiner l'urgence de se faire vacciner, relève le praticien. "Les gens savent qu'on a une médecine et des hôpitaux très performants. Ils se sentent tellement en sécurité qu'ils ont l'impression de pouvoir s'en sortir quoi qu'il arrive." Or, dans sa pratique, Bernard Barras souligne une réalité différente: "Quand on est sur le terrain et qu'on doit envoyer aux soins intensifs des patients jeunes dont les poumons sont gravement atteints, on voit les choses différemment."

>> L'interview de Bernard Barras dans La Matinale :

Si les autorités sanitaires restent prudentes et n'osent pas articuler d'objectif chiffré concernant cette campagne nationale de vaccination, le ministre de la Santé genevois Mauro Poggia, lui, l'affirme plutôt clairement: son canton doit gagner 15% de personnes immunisées.

Reste à savoir en combien de temps. "On nous dit qu'il faudrait au moins arriver à 80%, voire davantage, de personnes vaccinées. Je pense que ce sera par le vaccin ou la contamination naturelle par le virus qu'on arrivera à cette immunité", déclare Mauro Poggia lundi dans La Matinale.

"La question est de savoir si on y arrive en trois mois ou deux ans", ajoute-t-il, en soulignant que le temps passé à attendre que "le virus fasse le travail qu'on pourrait faire en développant des anticorps grâce au vaccin" est du "temps perdu pour un retour à la liberté".

>> Les propos de Mauro Poggia dans La Matinale :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Dans le Jura, les autorités vont faciliter l'accès de la population au vaccin en délocalisant le centre de vaccination cantonal dans chaque district. Le dispositif complétera celui des pharmacies, qui offriront la possibilité de se faire vacciner sans rendez-vous.

"On espère que la proximité permette à des personnes qui hésitaient à prendre les transports publics ou à demander à quelqu'un de l'accompagner de se vacciner" dans un centre près de chez elles, détaille le ministre jurassien de la Santé Jacques Gerber, également dans La Matinale.

"Nous allons également augmenter le nombre d'équipes mobiles", dans le but de "s'approcher davantage de la population", précise-t-il encore.

>> Ecouter Jacques Gerber dans La Matinale :

RTS - Gaël Klein

Les cantons redoublent d'efforts et de créativité pour la campagne nationale de vaccination qui débute ce lundi. L'objectif est le même pour tous: réussir à convaincre les réticents à franchir le pas de l'injection. Ainsi, vaccination mobile et sur appel, informations via les réseaux sociaux, tombola et même piqûre sous hypnose sont prévues.

Au total, la Confédération a mis à disposition 96 millions pour cette semaine de vaccination. A titre de comparaison, les tests Covid gratuits pour obtenir un certificat lui coûtent jusqu'à 50 millions par semaine.

>> Le point dans La Matinale sur les dispositifs mis en place dans les cantons :

Neuchâtel présentera demain son programme cantonal pour la semaine de la vaccination. Invité dans le 19h30, Laurent Kurth, conseiller d'Etat en charge de la Santé, indique que les médecins vont être mis à contribution durant cette semaine.

"Nous partons de l'idée que les personnes qui ne sont pas encore convaincues par la vaccination sont certainement des gens qui ont encore des questionnements et des doutes", justifie le ministre neuchâtelois.

Le canton de l'Arc jurassien fait figure de modèle en la matière en Suisse avec plus de 70% de sa population qui est déjà vaccinée. Alors cela vaut-il la peine d'essayer de continuer les efforts pour motiver les indécis?

"Schématiquement, avec les variants qui circulent aujourd'hui, on considère qu'une personne peut en infecter cinq. Donc tant qu'on n'a pas atteint un taux de 80%, le virus continue à progresser, surtout dans les périodes comme celle qui s'ouvre maintenant avec l'hiver", explique Laurent Kurth.

Vers la fin du port du masque à l'école?

Alors que le taux de vaccination dépasse 70% dans le canton de Neuchâtel, le conseiller d'Etat socialiste indique que certaines mesures pourraient être allégées. Ainsi, une suppression du port du masque à l'école est en discussion.

>> Voir l'interview de Laurent Kurth dans le 19h30 :

La semaine de la vaccination débute lundi dans toute la Suisse. Cantons et Confédération mettent le paquet pour convaincre un maximum de citoyens de se faire vacciner. Au menu: centres de vaccination mobiles, des conseils personnalisés et des concerts en plein air.

Quatre-vingt personnalités se sont aussi engagées en faveur de la vaccination, dont le patron du Paléo Festival de Nyon, Daniel Rossellat. Le syndic de Nyon dit s'être engagé par conviction.

"Lors de ces derniers mois, j'ai eu l'occasion d'aller voir des compétitions sportives, des concerts, où le masque était autrefois obligatoire. Passer ça, à l'intérieur, on a l'impression de revivre. J'ai pu voir plein de gens heureux, et puis, c'est la liberté retrouvée. Donc pour moi, c'est une évidence et une conviction profonde que ça vaut la peine de passer à l'acte de la vaccination", explique-t-il dans Forum.

>> Voir l'interview complète de Daniel Rossellat dans Forum :

Dès lundi, les cantons multiplieront les actions pour informer la population, tandis que les unités de vaccination mobile entreront en action dans les quatre coins du pays.

Point d'orgue de la semaine de vaccination, la tournée "Back on Tour", avec notamment Stress, Sophie Hunger et Stefanie Heinzmann, qui sera lancée mardi à Berne en présence du président de la Confédération Guy Parmelin. Elle passera également par Thoune, Lausanne (mardi), Sion (mercredi), St-Gall et Lucerne. Il sera possible de se faire vacciner sur place. Le nombre de spectateurs sera limité.

Vaud proposera un Facebook live consacré à la vaccination lundi. Des médecins et des spécialistes répondront aux questions des personnes indécises. Quatre séances d’information seront en outre organisées dans des communes au cours de la semaine.

Dans le canton de Genève, les personnes qui recevront leur première dose pendant cette semaine pourront participer à un tirage au sort pour décrocher un "moment unique genevois".

Il s'agit par exemple d'une visite guidée du bunker historique du gouvernement avec Mauro Poggia, d'une descente en rappel encadrée par la police ou encore de conduire un véhicule blindé sur le tarmac de l'aéroport.

Le canton organise aussi en collaboration avec la Ville de Genève une vaccination inédite au sein du Palais Eynard vendredi et samedi. Un apéritif sera proposé à l'extérieur.

Dans le canton de Fribourg, le nombre d'équipes de vaccination mobiles passera de deux à quatre. Les équipes s'arrêteront dans des communes, des entreprises, des centres commerciaux et d'autres lieux fréquentés.

Le canton de Jura mise grosso modo sur les mêmes idées, tout comme le canton de Berne. Les autorités bernoises comptent envoyer leur camion de vaccination en tournée. Des points de vaccination éphémère seront installés dans quatre centres commerciaux.

En Valais, un stand d’information itinérant se rendra dans six villes du canton. Des conseils individuels ciblés seront également donnés aux personnes en quarantaine via les équipes chargées du traçage des contacts.

Elève modèle de la vaccination, le canton de Zurich va installer un village de la vaccination dans la grande halle de la gare centrale du chef-lieu, café et boules de Berlin compris. Candidats au vaccin et indécis de tous cantons pourront s'y informer, recevoir des conseils et s'y faire vacciner. En outre, les pharmacies seront ouvertes jusqu'à minuit les vendredi et samedi à l'occasion de la "nuit de la vaccination".

Le Conseil fédéral n'a pas communiqué d'objectifs chiffrés pour cette semaine de vaccination. Il tirera le bilan après, a annoncé le président de la Confédération Guy Parmelin. Il faut avant tout éviter une surcharge hospitalière, et une refermeture des lieux de rencontres.

Les cantons n'ont jusqu'ici pas fait beaucoup appel aux fonds mis à disposition pour la campagne nationale de vaccination contre le SARS-CoV-2. La Confédération a prévu une somme de 96 millions de francs; les demandes des cantons atteignent un peu moins de 18 millions.

Les demandes de fonds des cantons pour la semaine de vaccination s'élèvent à 17,7 millions de francs, selon le Sonntagsblick. Une porte-parole de l'Office fédéral de la santé publique a confirmé dimanche cette somme, précisant qu'il s'agissait de l'état établi vendredi soir.

Mais des cantons ont d'ores et déjà complété les demandes ou le feront dans les prochains jours. Un nouveau point de la situation sera fait lundi.

Faible mobilisation de certains cantons

Selon des recherches du SonntagsBlick, les demandes les plus faibles viendraient de Suisse orientale, là où le scepticisme à l'égard de la vaccination est le plus fort. Appenzell Rhodes-Extérieures, l'un des cantons affichant l'un des taux de vaccination les plus faibles de Suisse, avec 57%, n'aurait, par exemple, réclamé que 65'000 francs à la Confédération. Jusqu'à vendredi soir, c'est le canton de Berne qui a demandé le plus de moyens, soit 3,9 millions de francs.

A titre de comparaison, les tests Covid gratuits pour obtenir un certificat coûtent jusqu'à 50 millions par semaine à la Confédération.

>> Réécouter le sujet de La Matinale sur la campagne prévue en Appenzell et à St-Gall :

Keystone - Walter Bieri

>> Plus de détails : Les fonds fédéraux pour la campagne nationale de vaccination peu utilisés

Les réservations dans le secteur hôtelier pour la saison hivernale ont presque atteint leur niveau précédant la pandémie de Covid-19, relève la SonntagsZeitung. Mais maintenant, c'est le manque de personnel qui pose problème.

Rien qu'en Valais, 700 postes sont actuellement non pourvus, soit 4% du total des emplois dans le tourisme en Valais. La gastronomie et l'hôtellerie sont les plus touchées par le phénomène, précise dans le journal Damian Constantin, directeur de Valais Promotion.

C'est que pendant les fermetures dues à la crise sanitaire, beaucoup se sont réorientés. Et certains ont atterri chez Lonza à viège. Le fabricant du vaccin de Moderna engage à tour de bras et l'entreprise a littéralement "asséché le marché de l'emploi du tourisme", écrit le journal.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Malgré l'assouplissement des restrictions visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, le secteur de l'événementiel prévoit l'annulation de 15'000 manifestations en 2021, affirme le SonntagsBlick, relayant une enquête menée par les associations professionnelles Expo Event, SVTB et Tectum.

Le chiffre d'affaires de 2,52 milliards de francs à la fin de l'année devrait être à peine meilleur que celui de l'année précédente. Avant la crise, le secteur réalisait un chiffre d'affaires de 5,6 milliards.

Les manifestations qui ont été maintenues couvrent souvent à peine leurs coûts. "Certains projets sont de véritables exercices kamikazes, tant les calculs sont serrés", explique dans le journal Christoph Kamber, président d'Expo Event. Depuis le début de la pandémie, la branche a perdu 6000 emplois.

>> Les précisions de La Matinale :

Keystone - Martial Trezzini

Les opposants à la loi Covid ont lancé samedi un appel à la mobilisation en vue de la votation du 28 novembre. Réunis à Fribourg, entre 3500 et 5000 d'entre eux ont clamé une nouvelle fois leur rejet du certificat sanitaire.

Quelque 5000 personnes selon les organisateurs, entre 3500 et 4000 selon la police, ont écouté une quinzaine d'orateurs s'exprimant en français, en allemand ou en italien sur la Place Georges-Python. Le rassemblement autorisé s'est déroulé dans le calme et n'a pas entraîné de perturbation du trafic.

>> Le reportage du 19h30 :

Comme lors des précédentes manifestations dirigées contre les mesures prises par le Conseil fédéral pour lutter contre le Covid, les participants, de tous les âges, ont scandé "Liberté", "Liberté". La manifestation placée sous le slogan "Tous unis contre la loi Covid" a été organisée par le Mouvement suisse pour la liberté citoyenne.

>> Les précisions de Hannah Schlaepfer depuis Fribourg :

L'Office fédéral de la santé publique fait état vendredi à 8h de 1721 cas supplémentaires de Covid-19 par rapport au chiffre enregistré la veille à la même heure. On déplore huit décès supplémentaires et 54 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 29'488 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 5,84%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 17'553, soit 1254 nouvelles infections par jour en moyenne, le nombre d'hospitalisations de 269 (19 par jour en moyenne) et le nombre de décès de 56 (4 par jour en moyenne).

Plus de 11 millions de doses de vaccin administrées

Le taux de reproduction de la maladie, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,21. Les patients Covid-19 occupent 13,1% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation (tous malades confondus) est de 75,8%.

Au total, 11'096'701 doses de vaccin ont été administrées et 63,47% de la population suisse a déjà reçu deux doses. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (soit l'âge minimum pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 72,22%.

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