Le suivi du  7 octobre [Keystone]
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Les cantons romands en faveur d'une sérologie plutôt que d'une "prime"

- Pas moins de 500 opposants aux mesures en place pour lutter contre le Covid-19 se sont réunis jeudi soir à Berne pour un nouveau rassemblement non autorisé. Peu après le début du cortège, la police a une nouvelle fois fait usage d'un canon à eau contre les manifestants.

- Au lieu de la "prime" de 50 francs offerte aux personnes ayant convaincu un proche à se faire vacciner contre le Covid-19, les cantons de Vaud, de Berne, du Valais et de Genève proposent plutôt d'offrir une sérologie aux personnes hésitantes afin de déterminer leur taux d'immunité.

- La Suisse compte jeudi 1126 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore cinq décès supplémentaires et 30 malades ont été hospitalisés.

- Les Suisses ne se sont pas rués sur les vaccins de Johnson & Johnson. La majorité des 150'000 doses achetées par la Confédération n'ont pas encore été attribuées, selon des chiffres compilés par Keystone-ATS.

- La Suisse connaît des taux de vaccination très variables en fonction des cantons. La question de l'adaptation de la stratégie sanitaire au niveau local est discutée, mais ne fait pas consensus. La Confédération semble néanmoins pencher davantage pour une solution globale.

- La proposition du Conseil fédéral d'offrir un bon de 50 francs à quiconque arrive à convaincre un proche de se faire vacciner a reçu un accueil mitigé des cantons. Le gouvernement doit décider mercredi prochain s'il entend finalement mettre en oeuvre la mesure.

Suivi assuré par RTSinfo

21h50

Le canton de Genève versera 35 millions de plus aux entreprises

A Genève, les entreprises touchées par la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 bénéficieront d'un soutien supplémentaire. Afin de répondre aux nombreuses demandes, le Grand Conseil a voté jeudi en urgence 35 millions de francs supplémentaires d'aide à fonds perdus en leur faveur.

L'enveloppe initiale s'élevait à 40 millions. Or, ce montant qui correspond à l'estimation des besoins en avril a été atteint, a indiqué la conseillère d'Etat Fabienne Fischer, en charge de l'Economie. Cette aide concerne les entreprises dont le chiffre d'affaires s'est contracté entre 25% et 40% en 2020 et au premier semestre 2021 et qui ne sont pas couvertes par les aides fédérales.

Plus de 21 millions de francs supplémentaires

Le deuxième volet de la modification de la loi relative aux aides financières extraordinaires de l'Etat est lié aux contributions complémentaires que le Conseil fédéral verse aux cantons particulièrement touchés. Le Conseil d'Etat demande d'attribuer les 21,33 millions de francs supplémentaires aux entreprises bénéficiaires.

Comme lors des précédents débats sur les aides aux entreprises, la gauche a soutenu un amendement conditionnant le versement des aides à la préservation des emplois. Elle n'a pas été suivie par la majorité. Au final, ces aides ont été adoptées par 83 oui et 8 non.

21h00

La prime Covid dope le marché de l'emploi du canton de Neuchâtel

Née en avril 2021, la prime Covid dope l'engagement des sans-emploi dans le canton de Neuchâtel. Au total, le canton a versé près de 860'000 francs pour les entreprises et les agences de placement (de 2000 à 6000 francs par emploi) et 250 personnes ont ainsi pu être engagées.

Interviewé dans le 19h30, Valérie Gianoli, cheffe du Service de l'emploi du canton de Neuchâtel, explique qu'à situation exceptionnelle il fallait des mesures exceptionnelles.

"En Suisse, dans une économie qui est libérale, c'est une mesure qui ne s'est jamais prise à ma connaissance, en tout cas pas en Suisse romande, mais on était dans une situation exceptionnelle", juge-t-elle.

À Neuchâtel, les entreprises obtiennent une prime Covid lorsqu’elles engagent une personne au chômage.
À Neuchâtel, les entreprises obtiennent une prime Covid lorsqu’elles engagent une personne au chômage. / 19h30 / 2 min. / le 7 octobre 2021

>> En lire plus : La prime Covid dope le marché de l'emploi du canton de Neuchâtel

20h30

Quelque 500 opposants aux mesures rassemblés à Berne

Pas moins de 500 opposants aux mesures en place pour lutter contre le Covid-19 se sont réunis jeudi soir à Berne pour un nouveau rassemblement non autorisé. Peu après le début du cortège, la police a une nouvelle fois fait usage d'un canon à eau contre les manifestants.

Les manifestants ont à plusieurs reprises ignoré les barrières de police et en ont enfoncé une menant au Palais fédéral, a annoncé la police sur Twitter. Celle-ci était une nouvelle fois déployée en nombre. Avant même que le cortège s'ébranle, elle avait déjà contrôlé plusieurs personnes et expulsé certains manifestants du périmètre.

Le cortège a commencé à se déplacer depuis la place de la gare peu après 19h30. Beaucoup portaient une rose à la main, a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Ils l'arboraient en signe de paix: "nous sommes tous pacifiques ici", a déclaré un manifestant. "Nous faisons partie de la société et ne sommes pas des extrémistes". Le rassemblement s'est dispersé vers 21h30 devant la gare.

Un rassemblement régulier le jeudi soir

Les opposants aux mesures Covid se réunissent à Berne tous les jeudis soir depuis des semaines. A une exception près, les derniers rassemblements étaient tous non autorisés. Des violences ont éclaté à plusieurs reprises. La police a utilisé à plusieurs reprises des canons à eau, des balles en caoutchouc et des gaz irritant contre les manifestants.

18h30

Des cantons veulent offrir une sérologie plutôt qu'une "prime" de 50 francs

Au lieu de la "prime" de 50 francs offerte aux personnes ayant convaincu un proche à se faire vacciner contre le Covid-19, les cantons de Vaud, de Berne, du Valais et de Genève proposent plutôt d'offrir une sérologie aux personnes hésitantes afin de déterminer leur taux d'immunité.

"Avec un test sérologique, une personne peut se rendre compte qu'elle n'a pas d'anticorps et qu'elle n'est donc pas protégée. Elle entre ainsi dans le processus vaccinal. Ou elle est insuffisamment protégées et n'a donc besoin que d'une dose. Là aussi, elle entre dans le processus vaccinal", argumente le conseiller d'Etat genevois en charge de la Santé Mauro Poggia, jeudi dans Forum.

>> Les explications dans Forum :

Certains cantons veulent proposer des tests sérologiques gratuits en vue d'une vaccination
Certains cantons veulent proposer des tests sérologiques gratuits en vue d'une vaccination / Forum / 2 min. / le 7 octobre 2021

Soutien des professionnels

L'idée a émergé au sein de la Conférence latine des affaires sanitaires et sociales et elle est soutenue par certains professionnels de la santé.

Selon Mathias Reynard, conseiller d'Etat valaisan en charge de la Santé, les cantons ont les ressources nécessaires pour mettre en place un tel système.

Un coût équivalent à la "prime"

Un test sérologique coûte entre 40 et 60 francs, il correspond donc à la fourchette de la "prime" de 50 francs proposée par le Conseil fédéral, selon Mathias Reynard, qui estime qu'il est de la "responsabilité des cantons d'être innovant" pour inciter à la vaccination.

La proposition est sur la table. Elle n'a pas encore été discutée au niveau de tous les cantons. Le Conseil fédéral doit encore prendre position. Sa décision est attendue mercredi prochain.

17h15

Légère différence du nombre d'hospitalisés entre les vaccinés avec Pfizer et Moderna

Davantage de personnes ayant reçu le vaccin de Pfizer ont été hospitalisées en Suisse par rapport à celles protégées par le sérum de Moderna. Ces nouvelles données, publiées jeudi par l'OFSP, ne permettent toutefois pas de conclure que l'un protège mieux que l'autre contre le Covid-19.

>> En lire plus : Covid-19: légère différence du nombre d'hospitalisés entre Pfizer et Moderna

Depuis fin janvier, 600 personnes entièrement vaccinées ont été hospitalisées en Suisse en raison du Covid-19. Parmi elles, 218 ont bénéficié du vaccin de Pfizer et 162 de celui de Moderna. Pour les 220 restantes, le sérum utilisé n'est pas renseigné.

La différence entre les deux technologies à ARN messager s'accroît si l'on tient compte du fait qu'une plus grande part de la population a reçu le vaccin de Moderna. Mais celui de Pfizer a été davantage administré au tout début de la campagne de vaccination, quand les personnes les plus fragiles et les plus âgées étaient prioritaires.

>> Les explications dans le 19h30 :

Les vaccins contre le Covid-19 Moderna et Pfizer sont au coude à coude en matière d'efficacité.
Les vaccins contre le Covid-19 Moderna et Pfizer sont au coude à coude en matière d'efficacité. / 19h30 / 2 min. / le 7 octobre 2021

15h10

L'OFSP renonce à sa campagne de vidéos "fails"

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) met un terme à sa campagne de vidéos "fails" (échecs). Cette échéance était prévue et n'est pas une réaction aux critiques, précise toutefois l'OFSP.

La campagne avait débuté seulement mi-septembre. Les clips, mettant en scène des jeunes protagonistes effectuant diverses actions qui tournent mal, mettaient l'accent sur l'autodérision. Elles avaient pour but d'apaiser les craintes "diffuses" des jeunes par rapport à la vaccination.

Ces vidéos étaient prévues dès le début comme premier élément d'une campagne en plusieurs étapes, a indiqué jeudi Gregor Lüthy porte-parole de l'OFSP. Elles seront remplacées par la prochaine étape de communication.

Il ne s'agit pas d'un échec. Ces clips ont surfé sur les tendances actuelles, connues de groupes cibles et ont été bien accueillis, précise Gregor Lüthy.

L'OFSP table à l'avenir sur l'appel "Mieux vaut se faire vacciner" pour convaincre les jeunes, en réponse aux questions "En quarantaine après chaque fête?" ou "Un test avant chaque sortie?".

La communication ne se fera pas uniquement via les médias sociaux, mais aussi de manière traditionnelle par des affiches, des annonces et les écrans dans les lieux publics. L'OFSP estime les coûts de cette nouvelle campagne à 1,14 million de francs.

14h50

Pas de ruée sur les vaccins de Johnson & Johnson

Les Suisses ne se sont pas rués sur les vaccins de Johnson & Johnson. La majorité des 150'000 doses achetées par la Confédération n'ont pas encore été attribuées, selon les chiffres récoltés par Keystone-ATS.

Le canton de Vaud a enregistré quelque 400 inscriptions dans les premières 24 heures. "La demande est très moyenne pour l'instant", a indiqué Blaise Genton, responsable de la campagne de vaccination dans le canton.

La demande est très moyenne pour l'instant

Blaise Genton, responsable de la campagne de vaccination dans le canton

A Genève, qui a reçu 7200 doses, 287 personnes se sont inscrites, dont deux tiers se font vacciner jeudi et un tiers mardi. S'y ajoutent quinze personnes allergiques au vaccin à ARN messager. Selon le porte-parole du Département de la santé Laurent Paoliello, c'est la moitié de ce qu'escomptait le canton et "ça n'est pas une déferlante".

A Fribourg, 722 vaccins ont été réservés et 55 doses ont déjà été injectées jeudi. A Neuchâtel, 200 demandes ont été enregistrées, pour 3000 doses disponibles. Sur les 1250 doses disponibles dans le Jura, 50 étaient réservées jeudi matin. En Valais, seules 360 doses, sur 6000, ont trouvé preneur.

Pas de boost attendu

Au vu du nombre d'inscriptions comptabilisées jusqu'à présent pour le vaccin Janssen, il semble que toutes les personnes qui souhaiteraient ce vaccin y auront facilement accès, précise le Valais.

Outre Sarine, le constat est identique. En moyenne, environ 10% des doses ont été réservées. Seuls dix Saint-Gallois se sont annoncés alors que le canton dispose de 9000 doses. Celles-ci sont réservées jusqu'au 19 octobre aux seules personnes qui ne peuvent pas se faire vacciner avec un produit à ARN messager.

Blaise Genton ne pense pas que ce nouveau produit va booster la vaccination dans le canton, du moins "probablement moins qu'annoncé par certains organismes de presse". "Il n'y a pas d'objectif à atteindre avec cette nouvelle offre de vaccination", dit-il.

14h35

Les décideurs lémaniques misent sur un tourisme de proximité pour la région

Une centaine d'acteurs franco-suisses sont réunis à Genève pour se pencher sur l'avenir du tourisme lémanique, à l'occasion de la Convention d’affaires de l’Union Lémanique des Chambres de Commerce (ULCC).

Le secteur touristique a beaucoup souffert de la crise sanitaire. Les nuitées hôtelières ont chuté de près de 70% à Genève et dans le canton de Vaud sur l'année 2020, selon les différents offices cantonaux de la statistique.

La région lémanique revêt un enjeu central pour la filière touristique. Plus de 25'000 frontaliers travaillent dans le secteur en Suisse et un emploi frontalier sur cinq dans les cantons lémaniques est lié au tourisme. Fort de ce constat, les acteurs politiques et économiques de la région affichent une même volonté: rechercher des partenariats en jouant la carte de la proximité et de l’innovation.

>> Le sujet du 12h30 :

Une vue sut le jet d'eau de Genève. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
Rencontre à Genève autour du futur du tourisme lémanique / Le 12h30 / 2 min. / le 7 octobre 2021

13h55

Plus de 1120 nouvelles contaminations en 24 heures

La Suisse compte jeudi 1126 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore cinq décès supplémentaires et 30 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 32'682 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,45%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 14'763, soit 170,77 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,87. Les patients Covid-19 occupent 19% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 75,10%.

Au total 10'626'445 doses de vaccin ont été administrées et 59,77% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 12'517'425 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 847'451 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 11'076'492 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'739 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 33'060.

Le pays dénombre par ailleurs 7840 personnes en isolement et 4674 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

12h50

Guichet ouvert à "On en parle" sur le certificat Covid

Depuis le 13 septembre 2021, les Suisses et Suissesses doivent présenter le certificat Covid s'ils veulent manger à l'intérieur d'un restaurant, aller au musée ou encore participer à un concert, notamment. Quelles sont les conditions dʹobtention de ce pass sanitaire si on a été malade par exemple? Comment peut-il être appliqué dans les entreprises?

L'émission On en parle a ouvert jeudi son guichet aux questions, auxquelles ont répondu Karim Boubaker, médecin cantonal vaudois, et Olivia Guyot Unger, directrice du service juridique à la Fédération des entreprises romandes Genève.

>> Réécouter le guichet d'On en parle :

Client présentant son certificat Covid à l'entrée d'un restaurant. [Keystone - Pierre Albouy]Keystone - Pierre Albouy
Guichet: le certificat Covid / On en parle / 44 min. / le 7 octobre 2021

11h20

Infections, hospitalisations et décès en baisse

La situation épidémiologique continue à s'améliorer en Suisse. Entre le 27 septembre et le 3 octobre, les nombres de cas déclarés et des hospitalisations ont baissé par rapport à la semaine précédente. Il y a moins de patients Covid aux soins intensifs. Le nombre de décès a également diminué.

Durant la semaine dernière, 7625 cas confirmés en laboratoire ont été déclarés, contre 9348 une semaine auparavant, indique jeudi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans son rapport hebdomadaire. La classe d'âge de 10 à 19 ans a été la plus touchée. Les personnes de 70 ans et plus ont au contraire été les plus épargnées.

Les hôpitaux ont enregistré durant la semaine sous revue 159 patients en lien avec le coronavirus, contre 227 la semaine précédente. La tendance est à la baisse, même si des déclarations sont encore attendues, note l'OFSP. L'âge médian des personnes hospitalisées était de 63 ans. Même son de cloche dans les unités de soins intensifs, qui ont accueilli 21% de moins de patients Covid (de 265 à 230).

Cette baisse se reflète également sur les décès: 28 décès ont été confirmés dans douze cantons, contre 37 une semaine auparavant. L'âge médian était de 72 ans. En Suisse romande, le Jura, Fribourg et Neuchâtel n'ont enregistré aucun décès, le Valais 1, Genève et Vaud 2.

10h45

Les appartements en ville recherchés, surtout à Genève et Zurich

Les appartements en copropriété continuent de s'écouler plus rapidement, surtout dans les plus grandes villes de Suisse, à Genève et à Zurich. Dans le contexte économique actuel, ils sont devenus particulièrement attrayants.

Ce sont essentiellement les appartements de grande taille, ceux de 6 pièces ou plus, qui sont très recherchés et se vendent bien, constatent jeudi les experts de la dernière étude Online Home Market Analysis (OHMA) menée conjointement par Homegate et par Swiss Real Estate Institute (SwissREI).

Besoin de place pour télétravailler

Les explications pour cet engouement sont à la fois liées aux conséquences de la crise pandémique et à des considérations d'ordre financier. Dans le premier cas, le nombre de personnes pratiquant télétravail depuis chez eux est en progression régulière depuis l'éclatement de la pandémie. D'où le besoin d'un appartement plus grand.

Dans le second cas, le manque d'intérêt des placements obligataires avec des taux très bas sur le long terme, des valorisations boursières élevées et le fait que thésauriser son argent sur un compte en cash est pénalisé par des taux négatifs, poussent les investisseurs à acquérir leur propre logement, explique Peter Ilg, le directeur de l'institut SwissREI et responsable de l'étude.

08h45

Faut-il adapter les mesures sanitaires par région selon le taux de vaccination?

La Suisse connaît des taux de vaccination très variables en fonction des régions. La Suisse romande est meilleure élève que la Suisse orientale, avec une moyenne de 65% de vaccinés. A Neuchâtel, par exemple, 68% de la population est immunisée, contre 53% à Appenzell Rhodes-Intérieures.

A terme, cela pourrait justifier une levée des mesures sanitaires plus tardive en Suisse orientale qu'en Suisse romande, selon le conseiller national PLR Damien Cottier. "Cela permettrait de tenir compte de la situation épidémiologique de chaque région et pas de manière uniforme sur toute la Suisse", estime-t-il.   

>> Les précisions dans La Matinale :

Une affiche de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP)  recommandant la vaccination contre le coronavirus. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
Quelle stratégie Covid? Nationale, cantonale, régionale? / La Matinale / 1 min. / le 7 octobre 2021

Le conseiller d'Etat genevois en charge de la santé Mauro Poggia est de son côté sceptique quant à un retour au régionalisme dans la gestion de la crise sanitaire. "Chaque fois qu'on a des décisions qui ne sont pas uniformes au niveau suisse, il y a une incompréhension de la part de la population", juge-t-il.

Le Genevois concède toutefois que si l'écart dans la vaccination venait à se creuser davantage entre les cantons, il deviendra "difficile" de demander à certains d'entre eux "de continuer à subir des mesures qui sont nécessitées par les autres".

Du côté de la Confédération, aucune piste n'est écartée. Le Conseil fédéral semble néanmoins pencher davantage pour une solution globale.

08h30

Neuchâtel ne veut pas de la prime à la vaccination

La proposition du Conseil fédéral d'offrir un bon de 50 francs à quiconque arrive à convaincre un proche de se faire vacciner a reçu un accueil mitigé des cantons. Le gouvernement doit décider mercredi prochain s'il entend finalement mettre en oeuvre la mesure.

Dans tous les cas, Neuchâtel ne l'appliquera pas, promet le canton. "Commencer à rémunérer la vaccination pourrait conduire à remettre en question" les principes suisses concernant les actes de santé, estime le conseiller d'Etat neuchâtelois en charge de la santé Laurent Kurth.

Cette proposition est jugée "difficilement acceptable" pour "les personnes qui se sont vaccinées par solidarité au cours des mois écoulés et qui verraient aujourd'hui les proches de ceux qui ont tardé à se vacciner être rémunérés". Enfin, l'organisation d'une telle mesure est un "instrument démesuré par rapport aux objectifs visés", ajoute Laurent Kurth.

>> Les propos de Laurent Kurth dans La Matinale :

Laurent Kurth, conseiller d'Etat neuchâtelois en charge de la santé. [KEYSTONE - Jean-Christophe Bott]KEYSTONE - Jean-Christophe Bott
Les cantons pas convaincus par la prime à la vaccination: interview de Laurent Kurth / La Matinale / 1 min. / le 7 octobre 2021

08h15

Les attributions frauduleuses de certificats Covid difficilement détectables par les cantons

Parmi les dizaines de milliers de certificats Covid émis chaque jour en Suisse, certains sont délivrés sans test ni vaccin. Des abus difficiles à détecter pour les cantons.

On en trouve en quelques clics sur le darknet ou sur les applications de messagerie cryptée. Les dealers en ligne en font leur argument de vente: en échange de 75 à 600 francs, ils délivrent un document garanti authentique.

Comment est-ce possible? La RTS a contacté plusieurs de ces trafiquants pour le savoir. Ils expliquent qu'ils travaillent "en collaboration avec des médecins qualifiés". Ces certificats sont donc émis via la plateforme officielle de la Confédération.

>> En lire plus : Les cantons peinent à détecter les attributions frauduleuses de certificats Covid

Les personnes qui ont accès à cette plateforme se trouvent dans tous les lieux qui vaccinent ou effectuent des tests: cabinets médicaux, pharmacies, centre de vaccination.

L'enquête de la RTS relève qu'en Suisse romande, plus de 2300 personnes ont les accès à la plateforme: 169 à Neuchâtel, 178 dans le Jura, 323 à Fribourg, 350 à Berne, 500 à Genève et 858 en Valais.

>> Les explications dans Forum :

Des certificats COVID délivrés à des non-vaccinés (vidéo)
Des certificats COVID délivrés à des non-vaccinés (vidéo) / Forum / 3 min. / le 6 octobre 2021

>> Voir aussi le sujet du 19h30 :

Des personnes habilitées à générer des certificats COVID en vendent à des personnes non vaccinées.
Des personnes habilitées à générer des certificats COVID en vendent à des personnes non vaccinées. / 19h30 / 2 min. / le 6 octobre 2021

08h00

Début de la vaccination avec Johnson & Johnson

Le vaccin de Johnson & Johnson est le troisième à être injecté en Suisse, dès mercredi. Les cantons de Vaud et de Fribourg ont été les premiers à le proposer.

Cette nouvelle offre vaccinale est destinée aux personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas des vaccins à ARN de Pfizer ou Moderna. Elle devrait inciter le tiers de la population qui n’est pas encore vaccinée à passer à l’acte.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Le vaccin de Johnson et Johnson est le troisième à être injecté en Suisse.
Le vaccin de Johnson et Johnson est le troisième à être injecté en Suisse. / 19h30 / 2 min. / le 6 octobre 2021

07h45

"Si le Conseil fédéral en arrive là, c’est qu’il est inquiet", estime Mathias Reynard

Les vaccinés et leurs proches pourraient ne jamais recevoir les bons de 50 francs que voulait octroyer le Conseil fédéral pour inciter à la vaccination. L'idée présentée par Alain Berset vendredi dernier est en effet rejetée par la quasi-unanimité des cantons.

Interrogé dans le 19h30 de la RTS, le ministre valaisan de la Santé Mathias Reynard comprend toutefois – sans la partager – la démarche du Conseil fédéral. "Si le Conseil fédéral en arrive là, c’est qu’il est inquiet".

Le conseiller d’Etat socialiste appelle plutôt à renforcer les autres propositions émises par la Confédération, comme "l’intensification du dispositif de vaccination et la vaccination mobile". Surtout, il estime qu’il faut continuer les efforts d’information.

>> Voir l’interview de Mathias Reynard au 19h30 de la RTS :

Rejet par les cantons de l'introduction d'un bon de 50 francs pour les personnes persuadant un citoyen de se faire vacciner. L’avis de Mathias Reynard, conseiller d’Etat valaisan.
Rejet par les cantons de l'introduction d'un bon de 50 francs pour les personnes persuadant un citoyen de se faire vacciner. L’avis de Mathias Reynard, conseiller d’Etat valaisan. / 19h30 / 2 min. / le 6 octobre 2021

07h45

Les cantons pas convaincus par la prime à la vaccination

L'introduction d'un bon de 50 francs pour les personnes qui persuadent un citoyen de se faire vacciner contre le Covid-19 ne convainc pas les cantons. A l'issue de la procédure de consultation, les cantons sont majoritairement opposés à la mesure proposée par le Conseil fédéral, estimant notamment que cela ne permet pas de sortir de la crise.

La décision doit être prise pour des raisons sanitaires et en solidarité, estiment les cantons de St-Gall et de Thurgovie. Pour Lucerne, cette mesure peut même s'avérer contre-productive. Une partie des personnes qui sont prêtes à se faire vacciner pourrait repousser l'injection en attendant l'introduction du bon. Seul le canton de Bâle-Ville a soutenu cette mesure, pour autant que la Confédération prenne les frais à sa charge.

>> Les explications dans La Matinale :

Les vaccins contre le Covid et contre la grippe sont compatibles. [KEYSTONE - Christian Beutler]KEYSTONE - Christian Beutler
Les cantons sceptiques quant au bon de 50 francs pour inciter à la vaccination / La Matinale / 1 min. / le 7 octobre 2021

Le gouvernement vaudois suggère de son côté une stratégie alternative. Il propose d'offrir une sérologie aux personnes hésitantes afin de déterminer leur taux d'immunité. Le bénéficiaire pourra attribuer une "prime" à des programmes de vaccination dans des pays à faible couverture vaccinale ou à des ONG ou des institutions internationales qui oeuvrent dans ce sens.

Parmi les autres mesures proposées, la mise sur pied d'une semaine de vaccination n'est pas contestée, mais les cantons sont plus réservés sur l'augmentation du nombre de bus de vaccination.

07h30

Lacunes dans le contrôle des certificats

Les enquêteurs d'On en parle et du magazine Bon à savoir ont sillonné la Suisse romande pour connaître la réalité du contrôle du certificat Covid dans 70 cafés-restaurants. Résultat: un tiers seulement des établissements a effectué les contrôles correctement.

Durant les tests effectués, 33% des restaurants ont vérifié le certificat et la carte d'identité, comme prévu par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), 51% n'ont scanné que le certificat sans vérifier l'identité et 16% n'ont rien vérifié.

Les enquêteurs ont visité les établissements entre le 21 et le 23 septembre 2021, soit dix jours après l'entrée en vigueur de la mesure. Ils sont entrés incognito et ont révélé leur identité après le test, suscitant de nombreux témoignages spontanés. "Certains clients m'ont traitée de collabo", "ce n'est pas mon métier de contrôler mes clients", "je ne sais même pas si j’ai le droit de le faire": il y a une gêne générale des propriétaires de cafés-restaurants quant à ces contrôles.

L'OFSP reste insensible à ces réticences

Contacté, l'Office fédéral de la santé publique déplore ces mauvais résultats. Il rappelle que c'est aux cantons de faire respecter les prescriptions légales.

Les fonctionnaires fédéraux soulignent que le double contrôle est la seule manière de s’assurer que le certificat Covid appartient bien au bon client.

Pas pareil qu'un contrôle de l'âge pour l'alcool

GastroSuisse, la Fédération nationale de l'hôtellerie et de la restauration, estime quant à elle que ses membres ne sont pas formés pour effectuer ce genre de contrôles d'identité. Pour la faîtière, on ne peut pas comparer ces contrôles avec les contrôles d’âge déjà effectués pour la vente d'alcool, ni en terme de fréquence, ni en terme d'effort.

Elle déplore enfin une perte notable du chiffre d'affaires depuis l’entrée en vigueur de ce double contrôle.

>> Ecouter le sujet de l'émission On en parle :

Une personne tient dans sa main un smartphone affichant un certificat Covid dans un restaurant. [Keystone - Laurent Gillieron]Keystone - Laurent Gillieron
Seuls 33% de contrôles corrects du certificat COVID dans des cafés-restaurants / On en parle / 10 min. / le 6 octobre 2021

07h15

Pas de primes Covid du canton du Jura au personnel de la santé

Le Gouvernement jurassien ne veut pas donner suite à la demande de verser une prime Covid au personnel de la santé publique. Dans un rapport publié en réponse à un postulat, il relève que l'octroi d'une telle indemnité est inadéquat et pose de sérieux problèmes aussi bien d'ordre pratique que financier.

La reconnaissance mérite de s'inscrire dans la durée, a souligné le gouvernement qui estime qu'elle ne saurait donc prendre la forme d'une prime unique. Pour lui, l'argent n'est pas la seule preuve de gratitude possible envers ces professionnels accompagnant les malades et les aînés.

>> Les explications dans La Matinale :

L'hôpital du Jura, ici le site de Delémont. [DR]DR
Pas de primes Covid du canton du Jura au personnel de la santé / La Matinale / 1 min. / le 7 octobre 2021

Se pose aussi aux yeux de l'exécutif la question de savoir pourquoi seul le personnel de la santé mériterait une telle prime, estimant que d'autres domaines sont aussi fortement sollicités durant la pandémie. Il ajoute que les salaires du domaine des soins à la personne restent décents au vu des salaires moyens cantonaux.

Le Gouvernement jurassien juge que la hauteur du montant pose problème. Une prime trop basse ne constituerait pas une vraie reconnaissance alors qu'un montant trop élevé aurait des effets financiers que les comptes de l'Etat ne pourraient pas supporter.

Prime justifiée pour les syndicats

Pour les syndicats SSP et Syna, une telle prime est justifiée au vu de l'investissement consenti par le personnel de la santé publique. Ils estiment qu'elle devrait être octroyée à tout le personnel ayant fait face directement aux cas Covid-19 et qu'elle devrait s'élever à 500 francs par emploi en équivalent plein temps (EPT).

07h00

Dominique Sprumont: "Le Conseil fédéral aurait pu anticiper la résistance au vaccin"

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) lance cette semaine une campagne ciblée pour inciter les jeunes à se faire vacciner contre le Covid-19. Les autorités passent à la vitesse supérieure, alors que la Suisse est toujours à la traîne en matière de vaccination.

Selon Dominique Sprumont, spécialiste de droit de la santé, le Conseil fédéral aurait pu et aurait dû anticiper cette résistance au vaccin, notamment chez les jeunes.

"Ils vont entendre ce nouveau message de l'OFSP. Ils sont affectés par rapport aux barrières instaurées pour éviter la circulation du virus. Mais est-ce que ce message vient trop tard? Est-ce qu'il est bien formulé? Cela est à discuter. On peut être surpris que le Conseil fédéral sente maintenant l'urgence de la situation, alors qu'il aurait pu anticiper il y a quelques mois, voire une année", déclare le professeur de l'Université de Neuchâtel mercredi dans La Matinale.

Des craintes contre la vaccination

Celui-ci rappelle que la vaccination a toujours suscité des craintes. "Cela fait depuis le 18e siècle qu'on sait qu'une partie de la population est résistante. Faire semblant qu'on est surpris, ce n'est pas quelque chose de raisonnable d'un point de vue historique et épidémiologique", lance Dominique Sprumont.

Il explique la difficulté de la campagne de vaccination en Suisse par un attachement aux valeurs de liberté. "Alain Berset ne peut pas fonctionner comme Emmanuel Macron en France par exemple, avec des politiques napoléoniennes où il donne un ordre top-down et il se fait obéir. C'est la spécificité de la Suisse."

>> L'interview de Dominique Sprumont dans La Matinale :

L’OFSP lance une campagne ciblée pour les inciter à se faire vacciner: interview de Dominique Sprumont (vidéo)
L’OFSP lance une campagne ciblée pour les inciter à se faire vacciner: interview de Dominique Sprumont (vidéo) / L'invité-e d'actualité / 9 min. / le 6 octobre 2021

06h45

Des questions autour des tests salivaires dans les hautes écoles

Le 11 octobre sonnera le glas des tests gratuits pour les personnes asymptomatiques de plus de 16 ans. Plusieurs hautes écoles vont proposer des tests salivaires aux étudiants qui ne sont pas vaccinés pour leur permettre d'assister aux cours.

A l'Université de Neuchâtel, ces tests seront proposés deux fois par semaine. Ils donneront droit à une attestation valable 7 jours et permettront d'éviter toute discrimination.

>> Le sujet de La Matinale :

Les tests salivaires à l'université, pas la panacée (vidéo)
Les tests salivaires à l'université, pas la panacée (vidéo) / L'éclairage d'actualité / 3 min. / le 6 octobre 2021

La méthode ne fait toutefois pas l'unanimité et pose notamment la question de la durée de validité de ces attestations, alors que les tests antigéniques ou PCR classiques ont une durée de vie de 48 à 72h.

>> Voir aussi le 12h45 :

Plusieurs universités et HES romandes proposent désormais des tests salivaires gratuits
Plusieurs universités et HES romandes proposent désormais des tests salivaires gratuits / 12h45 / 1 min. / le 6 octobre 2021

06h35

L'OFSP lorgne sur la pilule miracle de Merck

L'entreprise pharmaceutique Merck promet une pilule miracle, capable de réduire par deux les hospitalisations liées au Covid-19. Depuis la publication de ses premiers essais cliniques, Merck est très sollicité. L'Australie a, par exemple, déjà annoncé qu'elle allait se procurer 300'000 doses de ce médicament.

Côté suisse, les autorités sanitaires ont aussi des vues sur ce traitement expérimental. L'OFSP est actuellement en discussion avec l'entreprise américaine pour obtenir le Molnupiravir.

Le médicament fait l'objet de toutes les attentions depuis la publication la semaine dernière des résultats d'une étude portant sur 800 patients, avec la promesse de réduire rapidement la charge virale et diminuer de moitié les risques d'hospitalisation.

Ce traitement simple administré par voie orale coûte 650 francs. Mais prudence, rappellent les autorités, qui soulignent l'absence de résultats en bonne et due forme. L'Agence européenne des médicaments s'engage à se pencher sur les données préliminaires dans les prochains jours.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

L'OFSP lorgne sur la pilule anti-Covid miracle de Merck. [Merck]Merck
L'OFSP lorgne sur la pilule anti-Covid miracle de Merck / La Matinale / 1 min. / le 6 octobre 2021

06h30

Le vaccin de Johnson & Johnson dans les cantons romands

Vaud: le canton administre le vaccin de Johnson & Johnson (Janssen) depuis mercredi. La Confédération en a attribué 13'400 doses au canton. En raison de ce nombre limité, la vaccination se fait sur rendez-vous uniquement.

Fribourg: le vaccin Johnson & Johnson est disponible depuis mercredi, mais seulement sur rendez-vous, a indiqué mardi l'Etat de Fribourg dans un communiqué.

Genève: le vaccin sera proposé à partir de jeudi. Quelque 7200 doses seront disponibles uniquement aux personnes qui résident dans le canton et sur rendez-vous au moyen de la plateforme d'inscription à la vaccination.

Valais: le produit sans ARNm et à dose unique sera proposé dès ce vendredi.

Berne: vaccination à partir de lundi prochain.

Jura: le vaccin devrait également prochainement être disponible dans les prochains jours, uniquement sur rendez-vous.

Neuchâtel: le canton recevra 3000 doses ces prochains jours. Aucune date précise n’a été communiquée mais les stocks devraient arriver dans le courant de la semaine prochaine.

La vaccination débute également dans plusieurs cantons alémaniques.

06h20

Retour sur la journée de mercredi

La Suisse comptait mercredi 1091 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore six décès supplémentaires et 38 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 32'538 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,35%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 15'171, soit 175,49 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,87. Les patients Covid-19 occupent 19,5% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 77,2%.

Au total 10'586'316 doses de vaccin ont été administrées et 59,47% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 12'517'425 doses de vaccins. Des certificats ont déjà été émis pour 6'430'294 personnes vaccinées.

Depuis le début de la pandémie, 846'325 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 11'043'823 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'731 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 33'022.

Le pays dénombre par ailleurs 7724 personnes en isolement et 4725 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

>> Le suivi de la journée de mercredi : Près de 1100 nouveaux cas en 24 heures

06h00

Le dossier complet

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au Covid-19.

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