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Bible: le "Codex Sinaiticus" est sur le net

Chaque photo HD est complétée par une transcription du texte en grec.
Chaque photo HD est complétée par une transcription du texte en grec.
Le premier fragment de la plus ancienne des bibles, le "Codex Sinaiticus", rapporté d'Egypte par un savant allemand au 19ème siècle puis dispersé dans quatre pays, est consultable depuis jeudi sur internet.

Il s'agit d'un "premier pas décisif" dans le projet de présenter
d'ici juillet 2009 une reconstitution virtuelle et complète sur
internet de l'ensemble du "Codex Sinaiticus", considéré par les
experts comme la plus ancienne Bible du monde (lire
ci-contre
), a indiqué lundi la bibliothèque universitaire
de Leipzig.

A partir de jeudi, "plus de 100 pages, dont celles de Leipzig et
67 de la British Library, seront en ligne à l'adresse
www.codex-sinaiticus.net", a annoncé le directeur de la
bibliothèque, Ulrich Johannes Schneider.

Edition enrichie

Chaque photographie haute définition du manuscrit est complétée
par une transcription du texte en grec. Le lecteur peut en grossir
des éléments, cliquer sur un mot de la transcription grecque,
obtenir la traduction en allemand ou en anglais de certains
passages.



La prochaine tranche de cette édition en ligne de la Sainte
écriture, fruit d'une coopération internationale des quatre
institutions concernées, sera accessible sur internet en novembre,
a annoncé Ulrich Johannes Schneider. Un grand mystère plane
toujours sur les raisons pour lesquelles le manuscrit a été
dispersé au 19ème siècle.



afp/hof

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Le "Codex Sinaiticus"

Le "Codex Sinaiticus", qui contient la version complète du Nouveau Testament, a été rédigé en grec entre 330 et 350 sur des peaux de boeuf par les moines du monastère Sainte-Catherine, sur le Mont Sinaï en Egypte.

Les 400 pages recto-verso ont été rapportées au cours du 19ème siècle par le savant allemand Konstantin von Tischendorf, originaire de Leipzig, lors de trois voyages successifs.

Sur ces 400 pages, 43 sont conservées à la Bibliothèque universitaire de Leipzig depuis 1844, le reste étant dispersé à la British Library de Londres, la bibliothèque nationale russe de Saint-Pétersbourg et au monastère Sainte-Catherine en Egypte.