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Une pleine participation à Erasmus n'est plus une priorité pour la Suisse

La solution transitoire mise en place par le Conseil fédéral pour Erasmus+ est appelée à durer. [Keystone - Martial Trezzini]
La solution transitoire mise en place par le Conseil fédéral pour Erasmus+ est appelée à durer. - [Keystone - Martial Trezzini]
Le programme européen de mobilité Erasmus+ dans sa version transitoire risque de s'inscrire dans la durée. La Confédération n'envisage plus de négocier une pleine participation avec l'Union européenne.

Le Conseil fédéral avait prolongé jusqu'à fin 2017 une solution transitoire mise en place après le vote du 9 février 2014, avec pour objectif une pleine participation en 2018.

Or cette dernière n'est plus d'actualité, a indiqué le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI), confirmant une information publiée samedi par la Luzerner Zeitung et le St. Galler Tagblatt.

"Consternation"

"La Confédération part du principe qu'une reprise et un aboutissement des négociations en vue d'une association à Erasmus+ ne peuvent être atteints dans un délai réaliste", a dit la porte-parole du SEFRI.

Dans un communiqué, le Conseil suisse des activités de jeunesse a exprimé ce week-end sa "consternation". Après trois ans d'insécurité, il est maintenant nécessaire de trouver une solution durable, selon lui.

Les hautes écoles aussi ne sont guère satisfaites de ce statut provisoire, qui implique diverses limitations, relève une représentante de Swissuniversities.

ats/ypf

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Programme limité, succès incontesté

La solution transitoire mise en place pour Erasmus+ permet certes aux jeunes Suisses de profiter du programme, mais avec des restrictions, un nombre limité d'universités par exemple.

En 2016, le nombre de projets de mobilité déposés par des étudiants et approuvés a cependant atteint un nouveau record: plus de 10'000 Erasmus+ ont été accordés, ce qui correspond à une augmentation de 12% par rapport à l'année précédente.