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Le Rafale français s'immisce dans les 500 ans de la Paix perpétuelle

Jean-Yves Le Drian et Guy Parmelin réunis à Fribourg. [Keystone - Cyril Zingaro]
Le Rafale français s'immisce dans les 500 ans de la Paix perpétuelle / Le Journal du matin / 1 min. / le 29 novembre 2016
Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian participe mardi en Suisse aux commémorations des 500 ans de la Paix perpétuelle conclue à Fribourg en 1516. Il va en profiter pour vanter les mérites du Rafale à Guy Parmelin.

Le traité faisait suite à la bataille de Marignan en 1515. Il avait été signé entre la France du roi François 1er et la Confédération suisse d'alors, qui comptait 13 cantons.

Mais Jean-Yves Le Drian ne vient pas en Suisse uniquement pour célébrer cet anniversaire. Lors de son dîner avec le conseiller fédéral en charge de la Défense Guy Parmelin à Fribourg, plusieurs sujets liés à l'armée seront abordés - dont l'avenir de la flotte militaire suisse.

Le Rafale à nouveau dans la course?

Le Vaudois devait informer son homologue français de l'avancement du processus d'achat du nouvel avion de combat, dont la procédure d'évaluation débutera sans doute l'an prochain. Et la France a des avions à vendre: le Rafale du fabricant Dassault, qui était déjà en course lors de la procédure qui a abouti sur le choix controversé du Gripen.

Il ne fait aucun doute que Jean-Yves Le Drian en a profité pour vanter les mérites de l'avion bleu-blanc-rouge auprès de Guy Parmelin. La France place ses pions et espère une juteuse affaire: on parle de contrats qui se comptent en milliards de francs.

Les deux hommes ont clôturé leur rencontre par la visite d'une école de recrues sur… l'aérodrome de Payerne.

Pietro Bugnon/oang

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Fribourg au cœur des commémorations

Les 500 ans de la Paix perpétuelle sont officiellement commémorés mardi à Fribourg, ville où l'acte fut négocié et signé le 29 novembre 1516.

La cérémonie officielle s'est déroulée à l'Université de Fribourg devant une foule d'invités représentant les autorités fédérales, cantonales et communales, mais aussi judiciaires et religieuses.

Le traité signé le 29 novembre 1516 est "unique" par sa longévité exceptionnelle, a souligné Jean-Yves Le Drian: en dépit de certaines ruptures, le texte n'a jamais été dénoncé.

Ce traité est aussi "atypique" car on n'y retrouve pas de volonté d'écraser la partie défaite. Ce que cherchaient les signataires, c'est "gagner la paix", a commenté le ministre français.

Cet objectif est encore là aujourd'hui pour les deux pays, qui s'attachent à promouvoir la paix dans le monde, par des modes d'action distincts mais complémentaires, a-t-il ajouté.