Alpiq a essayé de vendre ses centrales nucléaires au groupe français EDF
La société française aurait refusé l'offre, car "EDF connaît déjà de nombreux problèmes dans l'énergie nucléaire", précise le journal dominical alémanique.
Jens Alder, président du conseil d'administration d'Alpiq, a déclaré que la compagnie électrique serait désormais prête à brader ses centrales nucléaires "à l'Etat, même pour un franc symbolique".
Alpiq estime qu'elle va encore perdre de l'argent avec ses centrales durant les dix prochaines années.
Sortie ou non du nucléaire
En outre, toujours selon la SonntagZeitung, Jens Alder se dit favorable à la sortie de la Suisse du nucléaire, alors qu'Alpiq est elle officiellement contre l'initiative soumise aux Suisses le 27 novembre.
Dans un communiqué, la compagnie déclare qu'elle subirait une perte de 2,5 milliards de francs en cas d'acceptation de l'initiative populaire.
>> Les précisions de Pascal Jeannerat:
ats/fasl
De nouveaux emplois potentiels
Mille trois cents places seraient en revanche supprimées dans les centrales nucléaires, ce qui donne un gain net de 5700 nouveaux emplois.