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Un comité interpartis plaide le non à l'initiative Marche blanche

Le Comité interparti pour le "non" à l'initiative Marche Blanche présente ses arguments
Le comité interpartis pour le non à l'initiative de la Marche blanche présente ses arguments / 19h30 / 2 min. / le 10 avril 2014
Un comité interpartis a défendu le non à l'initiative Marche blanche à Berne jeudi, estimant qu'elle ne protégera pas efficacement les enfants des pédophiles récidivistes.

L'initiative de la Marche blanche soumise au peuple le 18 mai ne protégera pas efficacement les enfants contre les abus sexuels de récidivistes.

Pour le comité interpartis du "non" au texte pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants", le durcissement à venir du code pénal la rend de toute façon superflue.

Révision du code pénal suffisante

Contrairement à l'initiative, la révision du code pénal qui entrera en vigueur en janvier 2015 permettra d'interdire une activité avec des enfants non seulement en cas de délits sexuels, mais aussi pour toutes les autres formes de violence. Et cela même dans la sphère privée.

Avec la révision, les juges pourront interdire à des agresseurs condamnés d'entrer dans certains périmètres géographiques ou de contacter leurs victimes par téléphone ou internet.

Ils pourront même vérifier qu'ils ne s'en approchent pas via des bracelets électroniques avec GPS. La récidive pourra ainsi être prévenue de manière efficace.

ats/sbad

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Interdictions de travail prévues

Les interdictions de travail avec des enfants sont aussi déjà prévues, mais elles se feront de manière proportionnée.

Elles dureront au minimum 10 ans si l'auteur a été condamné à plus de six mois de prison et pourront être prononcées à vie s'il n'y a pas d'autre moyen de prévenir la récidive.

Les organisations pour la jeunesse également opposées

Le Conseil suisse des activités de jeunesse et la Fondation suisse pour la protection de l'enfant se sont eux aussi opposés au texte, qui n'apportera seul eux qu'une sécurité illusoire.

Ils insistent surtout sur la nécessité d'accroître la prévention. Le contre-projet est adéquat et praticable, mais la loi ne suffit pas. Ils estiment aussi que les cas connus révélés ne sont malheureusement que la pointe de l'iceberg.