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Pour GastroSuisse, l'instauration d'un salaire minimum nuirait à l'hôtellerie

Le président de GastroSuisse Klaus Künzli craint une mort lente de l'hôtellerie, si un revenu de 4000 francs par mois est imposé au secteur. [Alessandro Della Bella]
Le président de GastroSuisse Klaus Künzli craint une mort lente de l'hôtellerie, si un revenu de 4000 francs par mois est imposé au secteur. - [Alessandro Della Bella]
Le président de la faîtière de l'hôtellerie-restauration suisse craint l'initiative prônant le salaire minimum, en votation le 18 mai, estimant qu'un "oui" aggraverait les difficultés du secteur.

Le président de GastroSuisse Klaus Künzli craint une mort lente de l'hôtellerie, si un revenu de 4000 francs par mois était imposé au secteur, comme l'exige l'initiative syndicale sur le salaire minimum. Les plus petites entreprises auraient le plus de mal à l'appliquer, selon lui.

"Une très grande partie de la restauration rencontre déjà de grosses difficultés aujourd'hui", explique Klaus Künzli dans une interview diffusée dimanche par le SonntagsBlick. Un "oui" à l'initiative conduirait à encore plus de chômage, estime-t-il.

Répercussions sur les prix

Les restaurants et bars devront répercuter les coûts dus aux salaires plus élevés sur les prix, ce qui pourrait tenir à l'écart les clients, affirme le président de la faîtière.

Rationaliser ou sous-traiter est à peine possible dans l'hôtellerie, selon lui. Le président de GastroSuisse rappelle aussi qu'il a soutenu la nouvelle convention collective (CCT): "Elle est bonne, sinon les syndicats ne l'auraient pas signée", souligne-t-il.

ats/ptur

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