Le suivi de l'élection au Conseil fédéral. [Keystone]
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Le socialiste bâlois Beat Jans accède au Conseil fédéral, le PLR sauve ses deux fauteuils

- Le conseiller d'Etat bâlois Beat Jans remplacera Alain Berset au Conseil fédéral. Le socialiste a obtenu mercredi au troisième tour 134 voix sur 245 bulletins valables. Le Zurichois Daniel Jositsch a reçu 68 voix et le Grison Jon Pult 43.

- Les six membres sortants ont eux été réélus au premier tour. Plus ancien membre en fonction, l'UDC vaudois Guy Parmelin a été reconduit en premier, avec 215 voix. Le PLR tessinois Ignazio Cassis a sauvé son siège avec 167 voix, malgré la candidature du Vert fribourgeois Gerhard Andrey, qui a obtenu 59 voix. La centriste valaisanne Viola Amherd a elle été réélue avec 201 voix, tandis que la PLR saint-galloise Karin Keller-Sutter obtient 176 voix. L'UDC bernois Albert Rösti est reconduit avec 189 voix et la socialiste jurassienne Elisabeth Baume-Schneider avec 151.

- Le Parlement a également élu un nouveau chancelier, le Vert'libéral Viktor Rossi. Il succède au centriste Walter Thurnherr, qui quitte son poste fin décembre. Trois autres candidats se disputaient la place de "huitième conseiller fédéral", deux UDC et un indépendant.

- Viola Amherd présidera la Confédération helvétique en 2024. L'Assemblée fédérale l'a élue mercredi par 158 voix sur 204 bulletins valables.

Suivi assuré par RTSinfo

20h30

L'élection révèle l'érosion de la confiance entre certains partis

En apparence, la stabilité a triomphé en cette journée électorale, mais en dessous, de sérieuses fissures apparaissent.

S'il était prévisible que le socialiste bâlois Beat Jans devienne conseiller fédéral, pour certains, son élection remet la formule magique en question.

Quatre groupes parlementaires sur six estiment en effet que le système actuel arrive à bout.

>> Les précisions de Rouven Gueissaz dans le 19h30 :

Au pays de la concordance, l'élection au Conseil fédéral a montré l'érosion de la confiance entre certains partis. L'analyse de Rouven Gueissaz, chef de la rubrique politique
Au pays de la concordance, l'élection au Conseil fédéral a montré l'érosion de la confiance entre certains partis. L'analyse de Rouven Gueissaz, chef de la rubrique politique / 19h30 / 1 min. / le 13 décembre 2023

20h20

Une élection qui va laisser des traces au sein de la gauche

Cette élection du Conseil fédéral va laisser des traces au sein de la gauche.

Alors que les Vert-e-s reprochent au Parti socialiste son manque de soutien, le PS accuse la droite d'avoir voté pour le candidat non-officiel, Daniel Jositsch.

>> Les explications dans le 19h30 :

Daniel Jositsch, qui n'était pas candidat officiel au Conseil fédéral, a recueilli jusqu’à 70 voix. Les Vert-e-s reprochent quant à eux le manque de soutien du Parti socialiste
Daniel Jositsch, qui n'était pas candidat officiel au Conseil fédéral, a recueilli jusqu’à 70 voix. Les Vert-e-s reprochent quant à eux le manque de soutien du Parti socialiste / 19h30 / 2 min. / le 13 décembre 2023

20h10

Les Bâlois se réjouissent de l'élection de Beat Jans

L'élection du Bâlois Beat Jans au Conseil fédéral est un grand jour pour la région bâloise qui n'avait plus de représentant au gouvernement depuis un demi-siècle et le conseiller fédéral Hans-Peter Tschudi.

C'était vu comme une injustice dans cette ville qui est l'un des poumons économiques du pays, siège des géants de la chimie et de la pharma.

>> Le reportage dans le 19h30 :

Les Bâlois se réjouissent de l'élection de Beat Jans au Conseil fédéral. Cela faisait 50 ans que la cité rhénane n'était pas représentée au gouvernement
Les Bâlois se réjouissent de l'élection de Beat Jans au Conseil fédéral. Cela faisait 50 ans que la cité rhénane n'était pas représentée au gouvernement / 19h30 / 2 min. / le 13 décembre 2023

20h00

Beat Jans: "Je veux être un conseiller fédéral pour les gens non privilégiés"

Interrogé dans le 19h30 sur son émotion devant sa famille après son élection au Conseil fédéral, Beat Jans a tenu à relever que "c'est une situation incroyable et tout à fait nouvelle pour notre famille".

"Sentir que ma famille est présente, me soutient et m'aime, c'est le plus important pour le moment", a expliqué le Bâlois.

"Je veux être un conseiller fédéral pour les gens non privilégiés", a-t-il encore affirmé dans le 19h30.

>> Son interview complète dans le 19h30 :

Conseiller fédéral élu, le Bâlois Beat Jans dit sa fierté et souhaite se mettre au service de la population suisse
Conseiller fédéral élu, le Bâlois Beat Jans dit sa fierté et souhaite se mettre au service de la population suisse / 19h30 / 3 min. / le 13 décembre 2023

19h50

Le portait de Beat Jans

L'élection de Beat Jans est l'aboutissement d'un long parcours de militant. Avant d'accéder au sommet de l'Etat, ce fils d’ouvrier a commencé par faire un apprentissage de paysan.

Sa vocation politique, le Bâlois la découvre sur le tard, en faisant de l’aide au développement au Paraguay. Il milite ensuite contre le WEF et devient porte-voix des manifestations contre les centrales nucléaires.

Elu au Conseil national à 46 ans, Beat Jans y siégera jusqu'en 2020. Sous la Coupole, le socialiste se battra surtout pour la transition énergétique, contre les pesticides et contre les multinationales.

>> Lire également : Beat Jans, un fils d'ouvrier devenu conseiller fédéral

>> Son portrait dans le 19h30 :

Le portrait du nouveau conseiller fédéral Beat Jans. Fils d'ouvrier, il a gravi tous les échelons de la politique suisse, du militant de base au gouvernement
Le portrait du nouveau conseiller fédéral Beat Jans. Fils d'ouvrier, il a gravi tous les échelons de la politique suisse, du militant de base au gouvernement / 19h30 / 1 min. / le 13 décembre 2023

19h40

Récit de cette journée d'élection

C'est dans une salle à part que Beat Jans a appris son élection au Conseil fédéral. Un candidat qui n'est pas parlementaire ne peut en effet pas suivre son élection à l'intérieur du Parlement.

Lors de son discours, le Bâlois a promis qu'il allait s'engager "avec force, pour que toutes les générations futures aient une chance d'avoir une vie digne".

Et c'est sur la Place fédérale, aux sons des fifres et tambours, que Bâle a salué son conseiller fédéral.

>> Le récit de la journée dans le 19h30 :

Élection au Conseil fédéral : Le Bâlois Beat Jans a été élu par l'Assemblée fédérale à l'issue de trois tours de scrutin
Élection au Conseil fédéral : Le Bâlois Beat Jans a été élu par l'Assemblée fédérale à l'issue de trois tours de scrutin / 19h30 / 2 min. / le 13 décembre 2023

19h00

Léonore Porchet: "C'est dans ces moments-là qu'on sait où sont nos amis"

Interrogée dans Forum sur le fait que le PS n'a pas soutenu le candidat des Vert-e-s, Léonore Porchet, conseillère nationale verte vaudoise, a relevé sa surprise "qu'on n'ait pas eu un soutien affirmé et courageux au sein du Parti socialiste pour un changement au gouvernement. On a présenté la meilleure candidature possible."

"C'est dans ces moments-là qu'on sait où sont nos amis. On doit tirer des conséquences de ce qui s'est passé ce matin au Parlement", a-t-elle encore relevé.

>> Son interview complète dans Forum :

L'alliance entre le PS et les Verts est-elle fragilisée? Interview de Léonore Porchet
L'alliance entre le PS et les Verts est-elle fragilisée? Interview de Léonore Porchet / Forum / 7 min. / le 13 décembre 2023

18h50

Tensions palpables entre le PS et les Vert-e-s

L'ambiance est très tendue entre les socialistes et les Vert-e-s.

Les Verts qui avaient en effet décidé d'attaquer le siège d'Ignazio Cassis comptaient sur le soutien du Parti socialiste. Mais non seulement le PS n'a pas appelé à voter pour le candidat écologiste Gerhard Andrey, mais de nombreux camarades ont voté pour le PLR.

Pourquoi le PS a-t-il soutenu le PLR?

>> Toutes les explications dans Forum :

Election du Conseil fédéral: tensions palpables entre le PS et les Verts
Election du Conseil fédéral: tensions palpables entre le PS et les Verts / Forum / 1 min. / le 13 décembre 2023

18h30

"Accuser l'UDC de ne pas avoir joué le jeu est un peu facile"

Le Zurichois Daniel Jositsch a récolté près de 70 voix aux deux premiers tours, alors qu'il n'était pas sur le ticket officiel. Beaucoup de regards se tournent dès lors vers l'UDC.

"Nous accuser de ne pas avoir joué le jeu est un peu facile", se défend l'UDC bernois Manfred Bühler dans l'émission Forum, rappelant qu'"il y a 246 personnes" au Parlement.

Pour le conseiller national, les personnes ayant voté pour Daniel Jositsch souhaitaient peut-être "montrer au Parti socialiste que le choix qui nous a été offert n'était pas forcément un choix extrêmement attractif".

Manfred Bühler estime en effet que les profils des deux candidats sur le ticket socialiste étaient trop similaires et aurait souhaité "un choix un peu plus large". "Peut-être que c'est cette mauvaise humeur qui s'est cristallisée sur Daniel Jositsch", analyse-t-il.

>> L'interview de Manfred Bühler dans Forum :

Election de Beat Jans au Conseil fédéral: interview de Manfred Bühler
Election de Beat Jans au Conseil fédéral: interview de Manfred Bühler / Forum / 4 min. / le 13 décembre 2023

18h15

Elu sans surprise, Beat Jans est pourtant peu connu en Suisse romande

Le conseiller fédéral élu Beat Jans était le grand favori de cette élection, mais il reste peu connu en Suisse romande. Le Bâlois a pourtant une longue carrière politique en Suisse alémanique.

Beat Jans sera le premier Bâlois depuis un demi-siècle à siéger au Conseil fédéral.

>> Retour sur cette journée d'élection dans Forum :

Le socialiste bâlois Beat Jans accède au Conseil fédéral
Le socialiste bâlois Beat Jans accède au Conseil fédéral / Forum / 2 min. / le 13 décembre 2023

16h45

Pas de conseiller fédéral romanche depuis 103 ans

L'organisation faîtière de la langue romanche "regrette" que l'absence d'un membre romanchophone au Conseil fédéral se poursuive. Cela fait plus de 103 ans que l'exécutif suisse ne compte plus aucun représentant romanche.

Le polyglotte Jon Pult (PS/GR), aux racines engadinoises, aurait représenté cette communauté au gouvernement, écrit la Lia Rumantscha (Ligue romanche). "Un Conseil fédéral composé de membres des quatre régions linguistiques constituerait un progrès pour la représentativité linguistique du gouvernement de la Suisse", souligne-t-elle dans un communiqué.

Le dernier conseiller fédéral romanche était Felix Calonder. Il a siégé à l'exécutif fédéral de 1913 à 1920.

16h25

Les Vert-e-s, parti arithmétiquement le plus lésé par son absence au Conseil fédéral

En échouant à décrocher un siège, les Vert-e-s restent, tout comme en 2019, le parti dont la représentation au Conseil fédéral est la moins bonne par rapport à leur force électorale.

Un siège représente l’équivalent de 14,29% du total des "forces" en présence au sein du Conseil fédéral. Avec aucun siège et 9,8% des électeurs ayant voté pour eux en octobre dernier, la sous-représentation des Vert-e-s atteint donc 9,8%. Les Vert’libéraux suivent (aucun siège, 7,6% de force électorale), puis le Parti évangélique (2%).

A l’inverse, Le Centre (+0,19% de représentation au Conseil fédéral par rapport au pourcentage de votes recueillis aux élections fédérales 2023) et l’UDC (+0,67%) sont légèrement surreprésentés. Le PS (+10,27%) et le PLR (+14,27%) sont, eux, nettement surreprésentés. La perte d’un siège ramènerait le PS à une sous-représentation de 4,01%, et le PLR à un déficit de 0,01%. Dans cette hypothèse, tous deux seraient donc moins sous-représentés que le sont actuellement les Vert-e-s et les Vert’Libéraux.

Le centre de l'échiquier politique sous-représenté

L’élection d’un Vert à la place d’un PLR conduirait en revanche à une surreprésentation de la gauche (+14,76%) par rapport au camp bourgeois (UDC, PLR, Centre, Vert’libéraux), à qui il manquerait 6,76% de "force électorale" au Conseil fédéral.

Avec une logique à trois blocs (UDC et PLR à droite, Centre et Vert’libéraux au centre, PS et Vert-e-s à gauche), la même surreprésentation de la gauche perdure (+14,76%), mais la droite est correctement représentée (+0,66%). C’est le centre qui serait sous-représenté (-7,41%).

Toujours dans une logique à trois blocs, un meilleur équilibre apparaît si l'on remplace le siège PLR par un siège Vert’libéral. Dans ce cas, droite (+0,66%) et gauche (+0,47%) seraient, arithmétiquement parlant, correctement représentés. Le centre serait en revanche surreprésenté (+6,87%), au détriment des petits partis absents du Conseil fédéral (PEV, UDF, gauche radicale, Lega, MCG notamment).

16h00

Beat Jans pas surpris par le résultat de Daniel Jositsch

Le conseiller fédéral élu Beat Jans n'est pas surpris par le fait que le sénateur Daniel Jositsch (PS/ZH) ait obtenu des voix lors des trois tours de scrutin. Mais il ne s'est jamais inquiété d'une éventuelle élection du Zurichois, qui ne figurait pas sur le ticket officiel du PS.

Le Bâlois a dit avoir parlé avec lui auparavant et Daniel Jositsch était conscient qu'il n'allait pas devenir conseiller fédéral. Le vainqueur du jour a salué "un excellent conseiller aux Etats". "Il va jouer un rôle important pour notre pays et on va rester amis."

15h55

UDC et PLR déclinent la responsabilité des votes pour Daniel Jositsch

La coprésidente du Parti socialiste Mattea Meyer a reproché aux partis bourgeois le fait qu'une partie des membres de leurs groupes parlementaires n'aient pas respecté leurs promesses de voter pour un des candidats officiels. Le socialiste zurichois Daniel Jositsch, arrivé 2e, a en effet terminé nettement devant l'autre candidat officiel du PS, Jon Pult.

Interrogé sur la question, le président de l'UDC Marco Chiesa a décliné la responsabilité de son groupe. "Nous avons pris une décision et voté pour quelqu'un du ticket", a-t-il assuré. Selon lui, les voix portées sur Daniel Jositsch pourraient venir de membres du Conseil des Etats. Il n'est toutefois composé que de 44 membres (gauche comprise), alors que Daniel Jositsch a obtenu 68 voix au 3e tour et même 70 au 2e.

La fin des tickets officiels?

Son homologue libéral-radical Thierry Burkart a lui aussi affirmé que pratiquement toutes les voix du PLR étaient allées au ticket.

Les directions des partis ont remis en question le système des "tickets" officiels pour l'élection au Conseil fédéral, a constaté de son côté le président du Centre Gerhard Pfister. A l'avenir, il sera encore plus difficile d'avoir la garantie que l'Assemblée fédérale s'y tiendra. Il se pourrait par exemple que les "tickets" ne soient plus que des recommandations des partis, a-t-il ajouté à la télévision alémanique SRF.

15h45

Beat Jans ravi de représenter les villes

Le nouveau conseiller fédéral élu Beat Jans, qui assure qu’il mettra toute son énergie dans sa nouvelle fonction, s'est réjoui de représenter les valeurs des centres urbains.

Villes et campagnes doivent travailler ensemble pour trouver des solutions, a-t-il ajouté. Et les défis ne manquent pas: prévoyance vieillesse, crise climatique, coûts de la santé et relations avec l’UE, a notamment listé le Bâlois.

>> Voir la réaction de Beat Jans :

"Je vais toujours essayer d'être là pour les personnes non privilégiées", affirme le conseiller fédéral élu Beat Jans
"Je vais toujours essayer d'être là pour les personnes non privilégiées", affirme le conseiller fédéral élu Beat Jans / L'actu en vidéo / 1 min. / le 13 décembre 2023

14h25

Le récit de cette matinée fédérale

Cette matinée d'élections, qui a commencé à 08h00, aura été chargée en émotions.

Il aura fallu attendre le troisième tour pour que Beat Jans soit élu conseiller fédéral. De son côté, le chancelier démissionnaire Walter Thurnerr a quitté ses fonctions après huit ans de service. Il est remplacé par le Vert'libéral Viktor Rossi.

Après les adieux, place au futur avec la réélection des conseillers fédéraux sortants: Guy Parmelin, doyen en âge et fonction, est le premier à assurer son maintien dans le collège gouvernemental. Ignazio Cassis, Viola Amherd, Karin Keller-Sutter, Albert Rösti et Elisabeth Baume-Schneider, les cinq autres conseillers fédéraux sortants, sont également réélus au premier tour.

>> Le récit du 12h45 :

Le conseiller d’État bâlois Beat Jans succède à Alain Berset au Conseil fédéral. Les six élus sortants sont réélus au premier tour
Le conseiller d’État bâlois Beat Jans succède à Alain Berset au Conseil fédéral. Les six élus sortants sont réélus au premier tour / 12h45 / 2 min. / le 13 décembre 2023

>> L'analyse de Valérie Gillioz dans le 12h45 :

Valérie Gillioz, correspondante parlementaire à Berne, décrypte l’élection de Beat Jans au Conseil fédéral. La concordance politique suisse est respectée
Valérie Gillioz, correspondante parlementaire à Berne, décrypte l’élection de Beat Jans au Conseil fédéral. La concordance politique suisse est respectée / 12h45 / 1 min. / le 13 décembre 2023

13h55

Déception des Vert-e-s au Parlement: Gerhard Andrey aurait souhaité plus de soutien des partis

Le candidat des Vert-e-s au Conseil fédéral Gerhard Andrey n'a pas été surpris par le résultat du vote. Interrogé sur le soutien partiel des socialistes, le Fribourgeois a indiqué qu’il aurait souhaité davantage de soutien de tous les partis et dit regretter le manque de courage du Parlement.

Avant d'envisager la suite, Gerhard Andrey va tout d'abord se reposer après une campagne intense non seulement pour le Conseil fédéral mais aussi pour les élections fédérales.

Dans le 12h30, Fabien Fivaz, vice-président du groupe des Vert-e-s, a également fait part de sa "grande déception" que son groupe n'ait pas été élu et de ne pas "avoir été suivi par le PS".

>> L'interview de Fabien Fivaz dans le 12h30 :

Fabien Fivaz [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Les Vert-e-s ne parviennent pas à placer Gerhard Andrey au Conseil fédéral: interview de Fabien Fivaz / Le 12h30 / 4 min. / le 13 décembre 2023

"Cartel du pouvoir"

La présidente du groupe parlementaire écologiste Aline Trede va dans le même sens et dénonce le "cartel du pouvoir". "Malgré la très bonne candidature de Gerhard Andrey, les forces écologistes ainsi qu'un quart de l'électorat continuent à ne pas être représentés au Conseil fédéral. Les partis en place se sont une nouvelle fois serré les coudes, faisant fi de la volonté populaire de changer la formule magique pourtant éculée", regrette-t-elle, citée dans un communiqué.

Les 59 voix obtenues par Gerhard Andrey montrent que "la peur de perte du pouvoir" l'a emporté. Conséquence: le Conseil fédéral reste sous la domination de la droite bourgeoise. Mais les Vert-e-s ne se résignent pas. Le parti continuera à proposer "des candidatures compétentes et crédibles" lors des futurs élections au Conseil fédéral.

>> La réaction de Gerhard Andrey dans le 12h45 :

Le conseiller national fribourgeois Gerhard Andrey regrette l'échec des Vert-e-s à accéder au Conseil fédéral qu'il aimerait voir élargi à 9 membres
Le conseiller national fribourgeois Gerhard Andrey regrette l'échec des Vert-e-s à accéder au Conseil fédéral qu'il aimerait voir élargi à 9 membres / 12h45 / 2 min. / le 13 décembre 2023

>> Les explications du 12h45 :

Élection au Conseil fédéral : Fragilisé par le Parti socialiste, le candidat des Vert-e-s Gerhard Andrey échoue à renverser le siège PLR d’Ignazio Cassis
Élection au Conseil fédéral : Fragilisé par le Parti socialiste, le candidat des Vert-e-s Gerhard Andrey échoue à renverser le siège PLR d’Ignazio Cassis / 12h45 / 1 min. / le 13 décembre 2023

13h45

La prestation de serment

Le nouveau Conseil fédéral et le chancelier de la Confédération ont prêté serment.

Le nouveau Conseil fédéral prête serment. [Keystone - Peter Schneider]
Le nouveau Conseil fédéral prête serment. [Keystone - Peter Schneider]

13h40

Viola Amherd accède à la présidence de la Confédération

Viola Amherd présidera la Confédération helvétique en 2024. L'Assemblée fédérale l'a élue mercredi par 158 voix sur 204 bulletins valables. La centriste de 61 ans succède à Alain Berset qui quitte le gouvernement à la fin du mois.

Albert Rösti a obtenu 21 voix et 25 bulletins ont porté le nom d'autres personnalités. En outre, 36 bulletins étaient blancs.

Alain Berset avait été élu l'an dernier par 140 voix sur 181 bulletins valables. La ministre de la défense est toutefois loin du bonnet d'âne. C'est Micheline Calmy-Rey qui a réalisé la plus mauvaise élection en 2011 avec 106 voix. A l'inverse, le record est détenu par Jean-Pascal Delamuraz et Ueli Maurer. Tous deux ont obtenu 201 voix en 1988, respectivement 2018.

13h35

L'exécutif de Bâle-Ville félicite son président Beat Jans

Le gouvernement de Bâle-Ville a félicité son président Beat Jans (PS) pour son élection au Conseil fédéral, la première d'un représentant du canton depuis un demi-siècle. Tous ses membres ont suivi l'évènement sous la Coupole fédérale.

Dans un communiqué, l'exécutif cantonal s'est dit, mercredi, "fier et heureux", convaincu également que Beat Jans sera "un excellent conseiller fédéral". Selon lui, il est réjouissant que le canton-ville soit, en tant que centre urbain, grand espace économique et région frontalière, à nouveau représenté au sein du Conseil fédéral.

Une fête populaire est prévue le 21 décembre à Bâle pour célébrer le nouveau ministre fédéral. Après l'arrivée d'un train spécial en provenance de Berne, un cortège doit accompagner Beat Jans et ses invités entre la gare CFF et la Place du marché qui fait face à l'Hôtel de Ville.

La population sera invitée à trinquer avec le nouveau conseiller fédéral à la Maison du peuple. L'ensemble des festivités bâloises coûtera 300'000 francs au canton.

La succession de Beat Jans au gouvernement bâlois doit se jouer le 3 mars prochain. Les citoyens de Bâle-Ville se prononceront alors dans une élection complémentaire. Un éventuel deuxième tour est agendé au 7 avril. La personne qui succédera au nouveau conseiller fédéral entrera en fonctions le 1er mai.

>> Les précisions de la correspondante de la RTS à Berne dans le 12h45 :

En direct de la Place fédérale de Berne, la journaliste Séverine Ambrus raconte la joie des Bâlois qui attendaient un nouveau conseiller fédéral depuis 50 ans
En direct de la Place fédérale de Berne, la journaliste Séverine Ambrus raconte la joie des Bâlois qui attendaient un nouveau conseiller fédéral depuis 50 ans / 12h45 / 1 min. / le 13 décembre 2023

13h30

Le PS déplore l'attitude d'une partie de la droite et son soutien d'un candidat hors ticket

Le PS a regretté mercredi l'attitude d'une partie du camp bourgeois lors de l'élection du successeur d'Alain Berset. Le parti va maintenant chercher à savoir pourquoi il ne s'est pas tenu à ses déclarations de choisir un des candidats officiels, mais a voté pour le Zurichois Daniel Jositsch.

Samuel Bendahan (conseiller national PS/VD) a souligné que le PS, lui, a tenu parole et a été honnête "du début à la fin". "On vote pour des candidats qui ne partagent pas nos valeurs parce qu'on veut travailler, parce qu'on croit encore au système suisse de concordance", ajoute-t-il. Il faut maintenant savoir si le camp bourgeois "veut encore des socialistes au gouvernement ou pas", a-t-il ajouté.

>> Voir l'interview de Samuel Bendahan dans le 12h45 :

Le Parlement prime l’expérience en élisant Beat Jans au Conseil fédéral. La réaction de Samuel Bendahan, coprésident du groupe parlementaire socialiste à Berne
Le Parlement prime l’expérience en élisant Beat Jans au Conseil fédéral. La réaction de Samuel Bendahan, coprésident du groupe parlementaire socialiste à Berne / 12h45 / 2 min. / le 13 décembre 2023

13h10

Le Vert'libéral Viktor Rossi est élu chancelier fédéral

Le Vert'libéral Viktor Rossi a été élu chancelier fédéral au terme de deux tours de scrutin. Il a obtenu 135 voix sur 245 et succède ainsi à Walter Thurnherr. Gabriel Lüschinger, l'un des deux candidats de l'UDC, suit avec 103 voix. Sept voix éparses ont aussi été comptabilisées.

Viktor Rossi dirige depuis mai 2019 le "secteur Conseil fédéral", la plus grande unité de la Chancellerie fédérale. Il participe aux séances hebdomadaires des Sept sages et est présenté comme connaissant parfaitement les rouages, les processus et les structures de l'administration fédérale.

Viktor Rossi est élu chancelier fédéral. [Keystone]
Viktor Rossi est élu chancelier fédéral. [Keystone]

>> Ecouter l'interview de Viktor Rossi dans La Matinale :

Viktor Rossi est élu chancelier fédéral. [Keystone]Keystone
Interview de Viktor Rossi, élu chancelier de la Confédération / La Matinale / 1 min. / le 14 décembre 2023

13h05

L'élection du chancelier fédéral a débuté

Aucun des candidats au poste de chancelier fédéral n'a obtenu la majorité nécessaire pour être élu au premier tour. C'est le candidat des Vert'libéraux Viktor Rossi qui est en tête avec 98 voix, devant l'UDC Gabriel Lüchinger (78), l'indépendant Lukas Gresch-Brunner (45) et l'autre UDC Nathalie Goumaz (24).

L'Assemblée fédérale procède à un deuxième tour de scrutin. Tous les candidats restent en lice.

13h00

Votes pour Daniel Jositsch: Valérie Piller Carrard critique "un manque de respect"

Le Parti socialiste avait présenté un ticket à deux, avec comme candidats Jon Pult et Beat Jans. Mais de nombreux parlementaires ont toutefois préféré voter pour un autre socialiste, Daniel Jositsch. Le conseiller aux Etats zurichois est arrivé en deuxième position lors des trois tours. Le sénateur se situe à l'aile droite du PS, alors que les deux prétendants officiels sont, eux, plus marqués à gauche.

Comment expliquer les votes, à bulletins secrets, pour Daniel Jositsch? On peut faire l'hypothèse d'un certain mécontentement à droite vis-à-vis du manque de diversité de profils sur le ticket socialiste.

"Un manque de respect"

Le PLR et l'UDC avaient officiellement annoncé avant l'élection voter pour Jon Pult ou Beat Jans uniquement.

Interrogée à ce sujet dans le 12h30, la conseillère nationale socialiste Valérie Piller Carrard dit regretter "l'attitude de la droite". "Nous avons eu de belles déclarations sur le respect des institutions et la concordance. Et on voit que le jeu qui a été mené ne correspondait pas aux déclarations faites en début de matinée", lance-t-elle.

La Fribourgeoise tance également "un manque de respect vis-à-vis des deux candidatures proposées par le Parti socialiste".

>> Ecouter son interview dans le 12h30 :

Valérie Piller Carrard. [Anthony Anex]Anthony Anex
Le Bâlois Beat Jans est élu à 59 ans au Conseil fédéral: interview de Valérie Piller Carrard / Le 12h30 / 6 min. / le 13 décembre 2023

12h55

Beat Jans, le fils d'ouvrier qui devient conseiller fédéral

Beat Jans préside le gouvernement bâlois depuis trois ans. Ex-conseiller national et ancien vice-président du PS suisse, ce fils d'ouvrier voulait couronner sa carrière politique en accédant au Conseil fédéral. Il y est parvenu mercredi.

"La fonction de conseiller fédéral est un défi, mais j'aime les défis", a déclaré Beat Jans en annonçant officiellement sa candidature à Berne en septembre dernier. A 59 ans, le socialiste dispose d'une expérience parlementaire et gouvernementale.

Né à Bâle le 12 juillet 1964, Beat Jans a effectué un apprentissage d'agriculteur. Il a ensuite obtenu un diplôme d'agrotechnicien, puis un diplôme en sciences de l'environnement à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Il a aussi enseigné à l'Université de Bâle. Il est marié et père de deux filles âgées de 16 et 18 ans.

>> Lire à ce sujet : Beat Jans, un fils d'ouvrier devenu conseiller fédéral

>> Voir le portrait de Beat Jans dans le 12h45 :

Portrait du nouveau conseiller fédéral Beat Jans, fils d’ouvrier dont la vocation politique est apparue sur le tard
Portrait du nouveau conseiller fédéral Beat Jans, fils d’ouvrier dont la vocation politique est apparue sur le tard / 12h45 / 1 min. / le 13 décembre 2023

12h50

La JS exige que le Parti socialiste quitte le Conseil fédéral

La Jeunesse socialiste (JS) exige que le PS quitte le Conseil fédéral jusqu'à ce que la gauche obtienne un troisième siège. Selon elle, "il est clair" que le gouvernement ne représente pas les intérêts de la majorité de la population.

Depuis la Deuxième Guerre mondiale, la collaboration du PS en tant que minorité au sein du collège a conféré au Conseil fédéral une plus grande légitimité politique, alors qu'une majorité bourgeoise a pu continuer à gouverner. Les partis bourgeois profitent largement de la participation du PS et obtiennent ainsi un laissez-passer pour leurs agissements antisociaux, dénonce la JS dans un communiqué.

Pour les Jeunes socialistes, le PS doit utiliser sa participation au gouvernement "comme force de négociation et non plus comme garantie de soutien à ce Conseil fédéral de droite".

12h45

Un conseiller fédéral gagne environ 472'000 francs par an

Beat Jans gagnera environ 472'000 francs brut par en tant que conseiller fédéral à partir de l'année prochaine. S'y ajoute une indemnité forfaitaire annuelle de 30'000 francs. Et la Confédération prendra à sa charge les frais des télécommunications.

Un conseiller fédéral a droit à deux véhicules, un officiel et un de fonction ainsi qu'à un abonnement général de 1ère classe et un abonnement général pour les remontées mécaniques.

Alain Berset, qui a quitté le gouvernement, recevra lui une rente annuelle à vie correspondant à la moitié de leur rémunération comme ministre. Seuls les conseillers fédéraux qui se retirent après au moins quatre ans ou pour des raisons de santé ont droit à la rente complète.

12h40

Des ministres au profil professionnel très variés

Avec l'arrivée de l'agrotechnicien Beat Jans, le Conseil fédéral compte désormais trois représentants de l'agriculture dans ses rangs. Le profil professionnel du gouvernement suisse reste sinon varié. Il ne compte toutefois pas d'entrepreneur.

Les professions désormais représentées au Conseil fédéral couvrent un large éventail de la société.

Guy Parmelin est agriculteur/viticulteur, Ignazio Cassis médecin, Karin-Keller Sutter interprète et Viola Amherd avocate. Albert Rösti est quant à lui ingénieur agronome et Elisabeth Baume-Schneider assistante sociale.

12h30

Beat Jans se met au service de la population

Le conseiller fédéral élu Beat Jans se met au service de la "cheffe de la Suisse", sa population. Il veut assumer ses responsabilités aussi pour les générations futures.

"Je vous promets de faire de mon mieux, avec toute mon énergie et mes convictions", a commencé le Bâlois mercredi lors de son discours après son élection. Et de faire du bien-être de la population, "pauvre et riche, faible et fort, citoyen ou immigré", sa priorité.

Il a également rappelé le caractère "unique au monde" de la démocratie suisse. "Le pays tire sa force de sa diversité", a-t-il ajouté.

Pour Olivier Meuwly, historien spécialiste de la politique suisse, l'élection de Beat Jans est le choix de la stabilité. "Le système suisse a montré une fois de plus sa plasticité", a-t-il indiqué mercredi dans le 12h30.

>> Ecouter l'interview d’Olivier Meuwly dans le 12h30 :

Olivier Meuwly, historien et spécialiste de la politique suisse. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Le profil de Beat Jans est-il un gage de collégialité et de stabilité? Interview d’Olivier Meuwly / Le 12h30 / 4 min. / le 13 décembre 2023

>> L'analyse de l'élection du nouveau conseiller fédéral socialiste :

Beat Jans accueilli par les autres membres du Conseil fédéral. [Keystone - Peter Klaunzer]Keystone - Peter Klaunzer
L’analyse de l’élection du nouveau conseiller fédéral socialiste / Le 12h30 / 1 min. / le 13 décembre 2023

12h20

Le Conseil fédéral sera un peu plus âgé

L'arrivée du Bâlois Beat Jans va légèrement vieillir le Conseil fédéral. Au 1er janvier, la moyenne d'âge va passer de 58 ans et environ 3 mois à 60 ans et sept mois. L'équilibre des genres est quant à lui maintenu.

Guy Parmelin aura 64 ans, Ignazio Cassis 62 ans, Viola Amherd 61 ans et Karin Keller-Sutter fêtera son 60e anniversaire le 22 décembre. Le partant Alain Berset a quant à lui soufflé 51 bougies.

L'année dernière, l'arrivée d'Albert Rösti (actuellement 56 ans) et celle d'Elisabeth Baume-Schneider (60 ans le 24 décembre prochain) avaient déjà fait baisser la moyenne d'âge du collège.

>> Ecouter les précisions du 12h30 :

Le Bâlois Beat Jans entre dans la salle du Conseil national, quelques minutes après avoir été élu conseiller fédéral. [Keystone - Alessandro della Valle]Keystone - Alessandro della Valle
Le nouveau conseiller fédéral socialiste élu est le Bâlois Beat Jans / Le 12h30 / 3 min. / le 13 décembre 2023

12h10

Le Bâlois Beat Jans élu au 3e tour

Le conseiller d'Etat bâlois Beat Jans remplacera Alain Berset au Conseil fédéral. Le socialiste a obtenu mercredi au troisième tour 134 voix sur 245 bulletins valables. Soutenu jusqu'au bout par une partie de l'Assemblée fédérale, le Zurichois Daniel Jositsch a reçu 68 voix. Distancé, le Grison Jon Pult, le 2e candidat officiel, en a reçu 43.

Le nouveau conseiller fédéral Beat Jans reçoit les félicitations de son challenger grison Jon Pult. [Keystone - Alessandro della Valle]
Le nouveau conseiller fédéral Beat Jans reçoit les félicitations de son challenger grison Jon Pult. [Keystone - Alessandro della Valle]

Beat Jans était donné par de nombreux observateurs comme le favori de cette élection. La majorité absolue était fixée à 123 voix. Le sénateur Daniel Jositsch, lui, n'était pas sur le ticket officiel. Cela ne l'a pas empêché de recevoir de nombreuses voix à chaque tour de scrutin. Il n'est pas monté à la tribune personnellement pour faire de déclaration.

Immédiatement après le premier tour, la co-présidente du groupe socialiste Samira Marti avait elle appelé les parlementaires à respecter le ticket officiel, soit Beat Jans et Jon Pult, comme les groupes l'avaient promis avant l'élection.

>> Beat Jans accepte son élection au Conseil fédéral :

Beat Jans accepte son élection au Conseil fédéral: "Mon objectif sera toujours le bien-être de notre chef, à savoir la population" (vidéo)
Beat Jans accepte son élection au Conseil fédéral: "Mon objectif sera toujours le bien-être de notre cheffe, à savoir la population" (vidéo) / Elections fédérales / 8 min. / le 13 décembre 2023

Les Bâlois présents à Berne ont fait part de leur joie dans le 12h45, eux qui se sentaient "un peu oubliés" dans la Berne fédérale.

11h50

Daniel Jositsch continue de bénéficier de multiples votes au 2e tour

Beat Jans a renforcé son avance au 2e tour en remportant 112 votes. Il a semble-t-il bénéficié du report des voix attribuées au Vert Gerhard Andrey au 1er tour.

Derrière lui, Daniel Jositsch reste en 2e position avec 70 voix, soit 7 de plus qu’au premier tour, alors même que le PS avait pris la parole pour demander à l’Assemblée fédérale de ne pas voter pour un candidat ne faisant pas partie du ticket du parti.

A la 3e place, Jon Pult reste à bonne distance du duo de tête, avec 54 voix. Dix votes ont été dispersés sur d'autres candidats.

>> Voir l'analyse de Rouven Gueissaz sur la succession d'Alain Berset :

Rouven Gueissaz analyse le second tour de l'élection d'un successeur à Alain Berset (vidéo)
Rouven Gueissaz analyse le second tour de l'élection d'un successeur à Alain Berset (vidéo) / Elections fédérales / 50 sec. / le 13 décembre 2023

11h35

Nette avance pour Beat Jans au 1er tour, Daniel Jositsch surprenant 2e

Le Bâlois Beat Jans a viré en tête de l’élection à la succession d’Alain Berset au Conseil fédéral. Il a obtenu 89 voix, devant le Zurichois Daniel Jositsch, 63 voix, ce dernier ne figurant pas sur le ticket du Parti socialiste. Jon Pult, avec 49 voix, est distancé. Le Vert Gerhard Andrey a lui obtenu 30 voix.

Fâché, le PS est monté à la tribune dans la foulée. La conseillère nationale Samira Marti (BL), la coprésidente du groupe, a rappelé les parlementaires à l'ordre et leur a demandé de voter pour l'un des deux candidats du ticket.

>> Samira Marti (BL/PS) demande de respecter le ticket socialiste :

Samira Marti (BL-PS) demande de respecter le ticket socialiste (vidéo)
Samira Marti (BL/PS) demande de respecter le ticket socialiste (vidéo) / Elections fédérales / 1 min. / le 13 décembre 2023

"Ce ticket pour l'élection au Conseil fédéral résulte d'un compromis qui s'est fait au fil de l'histoire. Il serait de bon ton que l'Assemblée fédérale le respecte", a-t-elle déclaré. Une question de "concordance" et de "respect mutuel", selon la Bâloise.

>> Beat Jans en tête du deuxième tour de l'élection d'un nouveau conseiller fédéral :

Beat Jans en tête du deuxième tour de l'élection d'un nouveau conseiller fédéral (vidéo)
Beat Jans en tête du deuxième tour de l'élection d'un nouveau conseiller fédéral (vidéo) / Elections fédérales / 2 min. / le 13 décembre 2023

11h30

Les six conseillers fédéraux sortants ont été réélus

Il n’y aura pas eu de surprise mercredi matin lors du vote de l’Assemblée fédérale. Les six membres sortants du Conseil fédéral ont été réélus au premier tour. Plus ancien membre en fonction, l'UDC vaudois Guy Parmelin a terminé le mieux élu, avec 215 voix. La centriste Viola Amherd suit (201), puis Albert Rösti (189), Karin Keller-Sutter (176), Ignazio Cassis (167) et Elisabeth Baume-Schneider (151).

11h25

"Petite" réélection pour Elisabeth Baume-Schneider

La dernière venue au Conseil fédéral Elisabeth Baume-Schneider a été réélue au Conseil fédéral avec 151 voix. Seuls 61% des membres de l’Assemblée fédérale l’ont choisie, soit le plus petit score de la journée.

Alors que le PS semble avoir joué le jeu de la concordance en votant, au moins en partie, pour les candidats de la droite, notamment ceux de l’UDC, certains parlementaires ne leur ont pas renvoyé l’ascenseur. Soixante-cinq voix ont en effet atterri ailleurs, dont 23 dans l’escarcelle du Vert Gerhard Andrey et 15 dans celle de la candidate malheureuse au ticket socialiste Eva Herzog. Il y a également eu 27 voix pour des candidats "divers", 28 bulletins blancs et deux nuls.

>> Revoir la réélection d'Elisabeth Baume-Schneider au Conseil fédéral :

Elisabeth Baume-Schneider passe la rampe avec 151 voix, le moins bon score parmi les conseillers fédéraux sortants (vidéo)
Elisabeth Baume-Schneider passe la rampe avec 151 voix, le moins bon score parmi les conseillers fédéraux sortants (vidéo) / Elections fédérales / 3 min. / le 13 décembre 2023

11h20

Anna Giacometti désolée d'avoir pris des voix à Karin Keller-Sutter

La conseillère nationale Anna Giacometti (PLR/GR) "n'a vraiment aucune idée" de qui viennent les 15 voix qu'elle a obtenues face à Karin Keller-Sutter. Elle s'est dite gênée d'avoir "chipé" ces voix à la ministre des finances libérale-radicale.

"Je suis vraiment très désolée et je ne sais pas qui se cache derrière tout cela", a-t-elle dit. C'est peut-être un signe en vue de l'élection du candidat socialiste grison au Conseil fédéral Jon Pult, a-t-elle supposé. "Ou peut-être qu'il y a simplement des gens dans cette salle qui m'aiment bien, qui sait?".

11h10

Raphaël Mahaim (Verts/VD): "C'est à force de toquer à la porte qu'on finit par entrer"

Pour le Vert vaudois Raphaël Mahaim, il faut insister et se présenter à plusieurs reprises pour que le parti finisse par entrer au Conseil fédéral.

10h55

Le centre de l'échiquier politique est encore sous représenté, regrettent les Vert'libéraux

Le Parti vert'libéral était partagé sur la réélection d'Ignazio Cassis au Conseil fédéral. Pour la conseillère nationale Céline Weber, l'important est surtout de renforcer le centre, "largement sous-représenté" au gouvernement.

Au sein du parti, certains élus ont voté pour le Tessinois, d'autres pour le Vert Gerhard Andrey, ce qui est "pertinent par rapport au positionnement" du parti, a expliqué la Vaudoise à la RTS.

Mais malgré la "très bonne" candidature de Gerhard Andrey, il n'aurait pas été pertinent de "passer d'une surreprésentation de la droite à une surreprésentation de la gauche". Selon Céline Weber, le PVL va continuer à se battre pour renforcer le centre politique au gouvernement.

10h50

Albert Rösti réélu avec 189 voix, l'UDC conserve aussi ses deux sièges

Albert Rösti reste lui aussi au Conseil fédéral. Il a réélu avec 189 voix (77% des bulletins de l'Assemblée fédérale), soit davantage que les deux conseillers fédéraux PLR, mais sensiblement moins que Guy Parmelin et Viiola Amherd.

Les voix restantes se sont dispersées sur 28 autres candidats, sans qu'aucun ne ressorte du lot avec au moins 10 votes. Vingt-six bulletins étaient blancs et 2 nuls.

>> Revoir la réélection d'Albert Rösti au Conseil fédéral :

Réélection avec 189 voix d'Albert Rösti au Conseil fédéral (vidéo)
Réélection avec 189 voix d'Albert Rösti au Conseil fédéral (vidéo) / Elections fédérales / 1 min. / le 13 décembre 2023

"Albert Rösti a très rapidement endossé sont costume de conseiller fédéral et l’a très bien fait, notamment en ce qui concerne les dossiers sur l’énergie", salue la conseillère nationale Céline Weber (PVL/VD) dans l’émission spéciale de la RTS. Elle déplore toutefois que le Centre soit sous représenté au gouvernement. "25% des électeurs et électrices ne sont pas représentés au Conseil fédéral".

De son côté, le conseiller national Manfred Bühler (UDC/BE) salue "une très bonne connaissance des dossiers" par Albert Rösti ainsi que sa bonne capacité d’adaptation au sein du gouvernement.

>> Céline Weber (PVL/VD) et Manfred Bühler (UDC/BE) s'expriment sur la politique menée par Albert Rösti :

Céline Weber (PVL-VD) et Manfred Bühler (UDC-BE) s'expriment sur la politique menée par le ministre de l'énergie et de l'environnement Albert Rösti (vidéo)
Céline Weber (PVL/VD) et Manfred Bühler (UDC/BE) s'expriment sur la politique menée par le ministre de l'énergie et de l'environnement Albert Rösti (vidéo) / Elections fédérales / 11 min. / le 13 décembre 2023

10h45

"La peur du changement l'emporte", déplorent les Verts

Les Vert-e-s ont regretté mercredi l'échec de leur candidat au Conseil fédéral Gerhard Andrey. Ils se sont notamment montrés déçus du refus des socialistes de soutenir le Fribourgeois. "La peur du changement l'emporte", a indiqué le parti sur le réseau social X. "Malgré l'excellente candidature de Gerhard Andrey, les forces écologistes et un quart des électeurs ne sont toujours pas représentés au Conseil fédéral", ajoute-t-il.

>> Ecouter l'interview de Fabien Fivaz dans le 12h30 :

Fabien Fivaz [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Les Vert-e-s ne parviennent pas à placer Gerhard Andrey au Conseil fédéral: interview de Fabien Fivaz / Le 12h30 / 4 min. / le 13 décembre 2023

10h35

Avec la réélection de Karin Keller-Sutter, le PLR conserve ses deux sièges au Conseil fédéral

Avec 176 voix (72% des bulletins totaux), Karin Keller-Sutter a été réélue au Conseil fédéral. La cheffe du Département des finances a fait un peu mieux qu'en 2019, où elle avait obtenu 169 votes.

Pas moins de 48 voix ont été attribuées à d'autres candidats, dont 15 pour la PLR grisonne Anna Giacometti et 15 également pour le Vert Gerhard Andrey - soit nettement moins que ses voix obtenues contre Ignazio Cassis, les Verts ayant déclaré ne viser que le siège du Tessinois. On relève également 21 bulletins blancs et un nul.

Baptise Hurni (PS/NE), qui a collaboré avec Karin Keller-Sutter au sein du Département de justice et police (DFJP), décrit la conseillère fédérale comme une femme de conviction, extrêmement compétente et difficile à convaincre. "Elle a toutefois bien compris les règles de l’Assemblée fédérale, selon laquelle aucun parti ne peut décider tout seul", souligne-t-il au micro de la RTS.

>> Revoir la réélection de Karin Keller-Sutter au Conseil fédéral :

Karin Keller-Sutter a été réélue au Conseil fédéral avec 176 voix (vidéo)
Karin Keller-Sutter a été réélue au Conseil fédéral avec 176 voix (vidéo) / Elections fédérales / 1 min. / le 13 décembre 2023

10h25

Philippe Nantermod: "Je ne suis pas sûr qu'avec un parti supplémentaire cela marcherait aussi bien"

Pour Philippe Nantermod (PLR/VS), interrogé mercredi dans l’émission spéciale de la RTS, il n’est pas question de mettre fin à la formule magique, aujourd’hui contestée par plusieurs partis, dont les Verts et les Vert'libéraux.

"Nous voulons maintenir la formule magique comme elle est aujourd’hui, c’est une formule qui marche. Je ne suis pas persuadé qu'avec un parti supplémentaire cela marcherait aussi bien. C'est déjà difficile avec quatre partis différents", a-t-il notamment déclaré.

>> Voir les réactions de Céline Vara (NE), Philippe Nantermod (VS) et Bruno Storni (TI) :

Les réactions de Céline Vara (NE), Philippe Nantermod (VS) et Bruno Storni (TI) (vidéo)
Les réactions de Céline Vara (NE), Philippe Nantermod (VS) et Bruno Storni (TI) (vidéo) / Elections fédérales / 10 min. / le 13 décembre 2023

10h15

Viola Amherd réélue un peu moins confortablement qu'en 2019

La cheffe du Département de la défense Viola Amherd a été reconduite au Conseil fédéral, obtenant 201 voix sur 246 (82%), un très bon résultat, mais moins brillant qu'en 2019 (218). Elle est par exemple moins bien élue que Guy Parmelin, qui a obtenu 215 voix.

A noter qu'un nombre important de bulletins blancs (16) et pour d'autres candidats (27) ont été enregistrés. Aucun candidat n'a toutefois atteint les 10 voix.

Viola Amherd est réélue avec 201 voix, un score un peu moins bon qu'en 2019 (vidéo)
Viola Amherd est réélue avec 201 voix, un score un peu moins bon qu'en 2019 (vidéo) / Elections fédérales / 1 min. / le 13 décembre 2023

10h00

Ignazio Cassis sauve facilement son siège

Le premier siège PLR est sauvé. Le Tessinois Ignazio Cassis a été réélu au Conseil fédéral avec 167 voix sur 246 possibles. Son nom figure donc sur 68% des bulletins. Son résultat est sensiblement meilleur qu'en 2019, où il avait obtenu 145 voix.

Le Vert Gerhard Andrey a lui obtenu 59 voix. C'est plus du double des voix détenues par les Vert-e-s à l'Assemblée fédérale (26), mais assez loin du "plein de voix" à gauche - PS et Verts détenant ensemble 76 voix - et surtout très loin des 93 voix obtenues en 2019 par Regula Rytz.

Treize autres personnes ont également obtenu des voix, à quoi il faut ajouter 5 bulletins blancs et deux nuls.

Le Vert Gerhard Andrey, battu, applaudit l'élection d'Ignazio Cassis. [Keystone - Marcel Bieri]
Le Vert Gerhard Andrey, battu, applaudit l'élection d'Ignazio Cassis. [Keystone - Marcel Bieri]

La réélection du Tessinois n'est pas une surprise. Seuls les socialistes et le PVL avaient auditionné Gerhard Andrey. Les deux groupes avaient indiqué que certains de ses membres voteraient pour l'écologiste. Le PS avait précisé que le soutenir était trop risqué par rapport à la succession d'Alain Berset.

Tous les autres groupes du camp bourgeois avaient annoncé qu'ils soutiendraient la réélection d'Ignazio Cassis. Leurs chefs respectifs avaient invoqué la concordance et la stabilité.

>> Voir la réélection du conseiller fédéral Ignazio Cassis :

Réélection d'Ignazio Cassis avec 167 voix (vidéo)
Réélection d'Ignazio Cassis avec 167 voix (vidéo) / Elections fédérales / 1 min. / le 13 décembre 2023

09h40

Guy Parmelin réélu avec un excellent score

Le conseiller fédéral UDC Guy Parmelin a été brillamment réélu au gouvernement. Premier à entrer en lice de par son ancienneté, il a obtenu 215 voix sur les 246 possibles (soit 87% des bulletins), un excellent résultat, meilleur que celui qu'il avait obtenu en 2019 (191).

Dix-huit voix ont été attribuées à des candidats divers, mais comme aucun n'a obtenu 10 votes, ils n'ont pas été nommés. Enfin, douze bulletins sont arrivés blancs et un non valable.

Avec 215 voix, Guy Parmelin signe un excellent résultat. En 2019, seule Viola Amherd avait fait mieux, avec 218 votes.

>> Voir la réélection de Guy Parmelin :

Réélection de Guy Parmelin (vidéo)
Réélection de Guy Parmelin (vidéo) / Elections fédérales / 2 min. / le 13 décembre 2023

09h35

Céline Vara (Verts/NE): La décision du PS? "On pourrait parler de trahison"

Céline Vara, conseillère aux Etats neuchâteloise, parle de "grande déception" concernant la décision du Parti socialiste de ne pas soutenir le Vert Gerhard Andrey.

"Nous espérions un soutien massif du PS pour renforcer les combats que nous menons ensemble. On pourrait parler de trahison, cela sera difficile de réparer ce qui s'est passé sur le long terme", a-t-elle déclaré mercredi au micro de la RTS.

Et la Verte neuchâteloise d’ajouter: "On a certes reculé en termes de résultat par rapport à 2019, mais il n'en reste pas moins que c'est le 2e meilleur résultat de toute notre existence. En termes de représentativité, nous aurions droit à un siège au sein de Conseil fédéral".

09h30

"Aujourd'hui, il n'y a pas raison de changer la formule magique", défend le PLR

"Aujourd'hui, il n'y a pas raison de changer la formule magique", a déclaré mercredi le chef du groupe PLR Damien Cottier (NE) avant l'élection du Conseil fédéral. Il a rappelé les principes de concordance et de stabilité, qui apportent "prospérité et qualité de vie". La Suisse est reconnue à l'international pour ces valeurs, relève-t-il aussi.

>> Déclaration du chef du groupe PLR Damien Cottier (NE) :

Déclaration du chef du groupe PLR Damien Cottier (NE) (vidéo)
Déclaration du chef du groupe PLR Damien Cottier (NE) (vidéo) / Elections fédérales / 6 min. / le 13 décembre 2023

"Les Vert-e-s, avec moins de 10%, n'ont pas de raison de faire basculer le gouvernement vers le centre-gauche", a-t-il aussi pointé. "Aller dans le sens des Verts va à l'encontre de la volonté populaire", estime-t-il.

Il a aussi salué "l'excellent travail" des ministres PLR Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter, "seuls représentants de leurs régions respectives, la Suisse italienne et la Suisse orientale". Si l'attaque des Vert-e-s n'est pas contre une personne, elle est contre une région, selon le Neuchâtelois.

09h25

Le Centre veut miser sur la continuité

Le Centre a rappelé l'importance de la concordance pour la Suisse. Il élira l'un des deux candidats PS officiels et reconduira les conseillers fédéraux sortants, a indiqué mercredi le chef du groupe parlementaire Philipp Matthias Bregy (Centre/VS) en préambule à l'élection du Conseil fédéral.

"La Suisse est un pays d'équilibre, de stabilité, mais la Suisse est aussi un pays qui respecte ses institutions", a déclaré le Valaisan. Il a mis en avant le fait que les votations doivent être suivies de conséquences. "Quatre sièges au Conseil fédéral pour la droite et trois pour la gauche ne représentent ni la volonté du peuple en 2023, ni la répartition des sièges dans les deux Chambres", a-t-il ajouté.

>>Voir la déclaration du chef du groupe du Centre Philipp Matthias Bregy (VS):

Déclaration du chef du groupe du Centre Philipp Matthias Bregy (VS) (vidéo)
Déclaration du chef du groupe du Centre Philipp Matthias Bregy (VS) (vidéo) / Elections fédérales / 4 min. / le 13 décembre 2023

09h20

Les Vert'libéraux vont soutenir en partie Ignazio Cassis, mais tancent le PLR

Corina Gredig (ZH), la cheffe du groupe vert'libéral, estime qu'un quart des électeurs ne sont pas représentés au Conseil fédéral.

"Il est légitime de remettre en question le deuxième siège du PLR", dit-elle. Mais pour elle, "un troisième conseiller fédéral de gauche ne respecterait pas" le rapport de force gauche-droite tel qu'il ressort des dernières élections. "C'est pourquoi notre groupe va soutenir Ignazio Cassis, en tout cas partiellement, alors qu'une autre partie de notre groupe soutiendra la candidature de Gerhard Andrey", annonce la conseillère nationale.

"L'idée de la concordance n'est pas de garder le pouvoir mais d'intégrer toutes les forces politiques, qui doivent assumer une responsabilité au Conseil fédéral", a-t-elle aussi lancé.

>> Voir la prise de parole de Corina Gredig :

Prise de parole de Corina Gredig (ZH), la cheffe du groupe vert'libéral (vidéo)
Prise de parole de Corina Gredig (ZH), la cheffe du groupe vert'libéral (vidéo) / Elections fédérales / 2 min. / le 13 décembre 2023

09h15

Le groupe des Vert-e-s défend son droit à un premier siège

"Le changement n'est pas simple, mais il est possible", a défendu la cheffe du groupe des Vert-e-s Aline Trede (BE) mercredi avant l'élection du Conseil fédéral. Elle a donc appelé l'Assemblée fédérale à "redonner sa magie à la formule".

"Le changement peut être une chance, et aujourd'hui, vous avez la chance de réaliser une modification", a-t-elle ajouté. Et de rappeler que la formule magique ne l'était plus. "Environ un quart de la population n'est pas représentée au Conseil fédéral. La concordance est justement de représenter tout le monde", a-t-elle souligné.

"Plus proches" d'un siège que le PLR d'un deuxième

La Bernoise a également souligné que les Vert-e-s sont, avec leur force électorale lors des dernières élections, plus proches d'avoir un siège que le PLR de garder ses deux sièges. Les Vert-e-s attaqueront donc le premier siège du PLR, celui d'Ignazio Cassis. "Ce n'est pas [une attaque] contre une personne", a assuré Aline Trede.

Un siège au Conseil fédéral représente 14,28% du total. Le PLR ayant deux sièges, il détient donc 28,56% des places au gouvernement, pour une force électorale de 14,3% aux dernières élections, soit un décalage de 14,36% par rapport à une répartition purement arithmétique. Les Verts, eux, ont une force électorale de 9,8%. N'ayant pas de siège, ils ont donc un décalage de 9,8% par rapport à une répartition arithmétique.

09h10

Samuel Bendahan salue l’engagement sans faille d’Alain Berset

Samuel Bendahan, vice-président du Parti socialiste, a salué lors de sa prise de parole l’engagement sans faille d’Alain Berset, notamment pendant la crise du Covid-19. "Même dans les situations les plus difficiles, il a su se montrer proche de la population".

"Nous sommes convaincus que les deux candidats du PS ont l’expérience, le savoir et la sensibilité politique requises pour endosser le rôle de conseiller fédéral", a-t-il également ajouté.

A noter qu'il a déclaré probablement par erreur, au début de sa prise de parole, que le PS allait présentait à l'assembée "ses trois excellentes candidatures", alors que le parti en a présenté officiellement deux sur son ticket, le conseiller d'Etat bâlois Beat Jans et le conseiller national grison Jon Pult.

>> Prise de parole du chef du groupe PS Samuel Bendahan :

Prise de parole du chef du groupe PS Samuel Bendahan (vidéo)
Prise de parole du chef du groupe PS Samuel Bendahan (vidéo) / Elections fédérales / 14 sec. / le 13 décembre 2023

09h00

"Tous les conseillers fédéraux en place seront soutenus par l’UDC", déclare Thomas Aeschi

Premier chef de groupe à s'exprimer devant l'Assemblée fédérale avant le vote à venir, le conseiller national Thomas Aeschi (UDC/ZG) a dit s’engager pour la concordance au sein du Conseil fédéral. "Nous avons décidé à l’unanimité que nos deux représentants Guy Parmelin et Albert Rösti ainsi que tous les autres conseiller fédéraux seront soutenus par notre parti", a-t-il déclaré.

"Nous nous engageons ainsi pour la réélection du conseiller fédéral Ignazio Cassis et nous nous opposons à l'attaque de son siège par les Verts", a-t-il également indiqué, avant de répéter que l'UDC votera pour l'un des deux candidats du PS, mais à condition qu'Ignazio Cassis soit réélu, a-t-il averti.

>> Voir l'interview de Thomas Aeschi (UDC/ZG) :

Prise de parole du chef du groupe UDC Thomas Aeschi (ZG). Le parti invite l'assemblée à réélire les conseillers sortants et l'une des deux personnalités du ticket socialiste (vidéo)
Prise de parole du chef du groupe UDC Thomas Aeschi (ZG). Le parti invite l'assemblée à réélire les conseillers sortants et l'une des deux personnalités du ticket socialiste (vidéo) / Elections fédérales / 7 min. / le 13 décembre 2023

08h40

Le Conseil fédéral quitte la salle pour laisser le Parlement procéder aux votes

Après les discours d'Alain Berset du chancelier de la Confédération sortant, les membres du Conseil fédéral ont quitté la salle. Ils sont en effets absents lorsque le Parlement procède à l'élection ou à la réélection des conseillers fédéraux et candidats.

08h35

Alain Berset: "Toujours prendre le temps d’élaborer des solutions stables et équilibrées"

Le conseiller fédéral sortant Alain Berset a pris congé mercredi du Parlement sur un éloge de la démocratie directe.

Aujourd'hui, la Suisse évolue dans un contexte mondial tendu et menaçant. Face à ces crises multiples et complexes, il est nécessaire de soigner la recherche de bonnes solutions, qui "sont rarement noires ou blanches", a déclaré le Fribourgeois. Le ministre sur le départ a fait l'éloge de la complexité, "parce que nos institutions nous ont appris à nous méfier des solutions simplistes".

La recherche de compromis exige l'intégration de points de vue différents, la pondération des intérêts variés et l'intégration de valeurs complémentaires. Il a mis en garde contre des solutions radicales, niant la nuance et la complexité de l'époque et cherchant à diviser plutôt qu'à rapprocher.

Trois défis pour la Suisse

Il a aussi fait l'éloge de la lenteur. "La démocratie directe et le fait de savoir qu’aucune décision importante ne sera prise ailleurs que devant le peuple ne nous laissent pas vraiment le choix: il faut, toujours, prendre le temps d’élaborer des solutions stables et équilibrées", a déclaré Alain Berset.

Pour lui, les bonnes solutions se façonnent sur le temps long, sur un horizon qui dépasse le rythme des législatures. Il a cité trois défis pour la Suisse: les relations avec l'UE, la lutte contre le climat et la réforme des assurances sociales.

"Les douze dernières années n'ont pas toujours été simples; nous n'avons pas toujours été d'accord, heureusement. Mais nos différences nous ont forcés à chercher et à trouver des solutions encore meilleures et équilibrées", a dit le ministre, en allusion aux 29 votations populaires qu'il a menées. Il a souhaité tout de bon pour le prochain Conseil fédéral et remercié l'Assemblée pour le travail mené ensemble ainsi que le personnel de l'administration fédérale.

>> Le discours d'Alain Berset en vidéo :

Lecture de la lettre de départ d'Alain Berset, qui remercie le gouvernement (vidéo)
Lecture de la lettre de départ d'Alain Berset, qui remercie le gouvernement (vidéo) / Elections fédérales / 1 min. / le 13 décembre 2023

08h15

Alain Berset a reçu l'hommage du Parlement

"La fonction dépasse l'homme": c'est avec ces mots que le président du Conseil national Eric Nussbaumer (PS/BL) a pris congé du président de la Confédération Alain Berset dans un discours mercredi. Il a salué un "pilote" en temps de crise.

"Cher Alain, vous quittez le Conseil fédéral après douze ans, trois législatures, 29 votations populaires et la pire crise que la Suisse a vécue depuis la Seconde Guerre mondiale", la pandémie de Covid-19, a-t-il dit. "Jamais un conseiller fédéral n'a été aussi présent dans les foyers. Les conférences de presse s'enchaînaient, il fallait expliquer, encourager et calmer. Les confinements, les réouvertures, les masques, le plexiglas, le certificat Covid: les mesures ont été adaptées constamment. Avec le Conseil fédéral, vous avez tracé une voie suisse, moins contraignante par rapport aux autres pays", a-t-il relevé.

Eloge du pragmatisme

"Cela a été possible, car vous avez réussi à convaincre la population que nous pouvions réussir ensemble", a poursuivi Eric Nussbaumer. "On se souvient tous de votre phrase: 'Nous souhaitons agir aussi vite que possible, mais aussi lentement que nécessaire', déclinée sur tous les tons. Elle a fait l'objet de chansons, de t-shirts et de pastiches multiples. Cette phrase exprime l'une des plus grandes qualités suisses, le pragmatisme. On vous a parfois reproché d'être conciliant, mais ce n'est que comme ça que la Suisse peut avancer", a estimé Eric Nussbaumer.

Il a également souligné l'action d'Alain Berset pour tenter de freiner la hausse des primes maladie et son travail sur la réforme de la retraite. En 2017, "vous avez présenté un compromis historique" avalisé par le Parlement pour réformer les deux premiers piliers. "La déception face au rejet du peuple en votation fut grande, mais vous avez quand même réussi ensuite à réformer l'AVS l'an dernier, pour la première fois en trente ans et après de nombreuses tentatives avortées", a encore salué Eric Nussbaumer.

08h05

"L’UDC va voter pour l’un des candidats officiels du PS", annonce Michael Buffat

Interrogé par la RTS après la séance de le son parti, le vice-chef du groupe UDC Michael Buffat a annoncé que son parti va finalement "rester sur sa ligne" en votant pour l’un des candidats officiels du Parti socialiste. Il confirme également qu’aucun vote ne sera donné au socialiste Daniel Jositsch, qui ne figure pas sur le ticket PS.

>> Voir l'interview de Michael Buffat dans l'émission spéciale :

Michaël Buffat, conseiller national (UDC-VD): "Nous allons voter pour les candidats officiels du Parti socialiste" (vidéo)
Michaël Buffat, conseiller national (UDC/VD): "Nous allons voter pour les candidats officiels du Parti socialiste" (vidéo) / Elections fédérales / 1 min. / le 13 décembre 2023

08h00

Le PS ne soutiendra pas le Vert Gerhard Andrey

Le groupe parlementaire socialiste ne soutiendra pas officiellement la candidature du Vert Gerhard Andrey au Conseil fédéral. Cette candidature n'a aucune chance et un soutien socialiste serait trop risqué pour la succession d'Alain Berset, a indiqué le groupe.

La situation est complexe pour le PS. Il y a eu de longues discussions, a reconnu le co-président du groupe Samuel Bendahan (VD) devant la presse. Au final, le groupe n'est pas uni pour défendre la candidature de Gerhard Andrey. Certains socialistes voteront tout de même pour l'écologiste.

"Les circonstances dans lesquelles la candidature des Verts est née, de manière pas très concertée, conduit à une situation un peu compliquée. Le PS se trouve dans un choix cornélien avec deux places à défendre. Il faut ménager la chèvre et le choux", a pour sa part réagi le socialiste Carlo Sommaruga au micro de la RTS. "Le parti a décidé de soutenir la candidature d’Ignazio Cassis, mais il y aura des voix pour Gerhard Andrey […] Il n'y a pas de malaise. Notre objectif est de faire sauter les membres de la droite dure", soutient-il.

07h55

Seule "une minorité" du PS va "voter pour le Vert Gerhard Andrey", estime Hans Stöckli

Pour Dominique de Buman, ancien conseiller national (Le Centre/FR), le peuple n’est plus représenté au Conseil fédéral avec la même intensité qu’il y a 50 ans. "La formule magique n’est pas gravée dans le marbre. Il y a une sorte d’aspiration à trouver une nouvelle formule, mais changer la composition du Conseil fédéral est difficile sachant qu’il n’y a que 7 sièges", a-t-il souligné mercredi dans l’émission spéciale de la RTS consacrée à l'élection du Conseil fédéral.

La balle est dans le camps du Centre pour changer la formule magique, estime de son côté le conseiller aux Etats sortant Hans Stöckli (PS/BE). "La succession d’Alain Berset sera socialiste. Le PS est encore en séance pour décider le mot d’ordre vis-à-vis du candidat des Verts. C’est là où réside le suspense", a-t-il ensuite résumé. Selon lui, le PS va voter en majorité pour Ignazio Cassis, mais une minorité va voter pour le candidat Vert Gerhard Andrey, afin de donner un signal.

>> Ecouter son interview dans l'émission spéciale :

Hans Stöckli, ex-conseiller aux Etats (PS-BE): "Ce n'est pas aujourd'hui le moment de changer la formule magique (vidéo)
Hans Stöckli, ex-conseiller aux Etats (PS/BE): "Ce n'est pas aujourd'hui le moment de changer la formule magique (vidéo) / Elections fédérales / 0 sec. / le 13 décembre 2023

07h30

Derniers préparatifs sous la Coupole

Les parlementaires qui arrivent au compte-gouttes au Palais fédéral, les journalistes qui installent leurs caméras et les groupes qui se réunissent une dernière fois. L'heure du verdict approche...

>> Ecouter les précisions sur l'ambiance à quelques minutes de l'élection :

Les journalistes prennent place pour suivre l'élection dans les couloirs du Palais fédéral. [Keystone - Alessandro della Valle]Keystone - Alessandro della Valle
Derniers préparatifs pour les élections du Conseil fédéral: correspondance à Berne / La Matinale / 1 min. / le 13 décembre 2023

07h15

Les parlementaires arrivent pour le jour J

Les parlementaires, candidats et autres accompagnants commencent à affluer au Parlement fédéral. Interrogés par les journalistes, les candidats Jon Pult (PS) et Gerhard Andrey (Vert-e-s) ont tous deux déclaré "avoir très bien dormi", Jon Pult avouant tout de même une certaine "nervosité".

"C'est du fifty-fifty", a de son côté déclaré le Bâlois Beat Jans. "J'ai lu que je suis le favori, mais cela se passera bien, dans les deux cas".

00h00

Retour sur la journée de mardi