Le "trou de Tolochenaz" n'a coûté que 63'000 francs en indemnités aux CFF
Le trafic est revenu à la normale vendredi au lendemain de la panne en gare de Renens, mais les personnes touchées par les retards peuvent espérer obtenir des indemnisations. Cette possibilité encore peu connue avait coûté 63'000 francs aux CFF après l'affaissement de Tolochenaz (VD) en 2021.
Peu de voyageurs connaissent déjà la législation sur l'indemnisation des voyageurs, qui a changé en 2021. Depuis cette date, les retards des transports publics à partir d'une heure sont indemnisés de manière uniforme.
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Les voyageurs qui arrivent à destination avec 60 minutes de retard ou plus sur l’ensemble de la chaîne de transport ont droit à un dédommagement à hauteur de 25% du prix du billet ordinaire. Si le retard est supérieur à deux heures, le dédommagement se monte à 50%.
Ces indemnisations concernent aussi les propriétaires d'abonnements généraux ou d'abonnements de parcours, qui touchent une somme forfaitaire.
Quelques dizaines de milliers de francs pour le "trou de Tolochenaz"
Les réclamations se font sur internet ou au guichet dans les gares. A titre d'exemple, pour l'accident du trou de Tolochenaz, qui avait bloqué la liaison Lausanne-Genève entre le 9 et le 12 novembre 2021, les indemnisations se sont montées à quelques dizaines de milliers de francs.
"A l'époque, on avait enregistré environ 5300 demandes de remboursement ou d'indemnisation pour des frais de taxis et autres, et ça avait représenté un montant d'environ 63'000 francs", a précisé vendredi le porte-parole des CFF Jean-Philippe Schmidt dans le 19h30.
Pour mémoire, le trafic avait repris de manière très partielle le 12 novembre. Il avait fallu attendre le 24 novembre pour un retour quasi-complet à la normale.
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Au total, les indemnités se sont montées en 2021 à 172'000 francs pour 16'928 réclamations, contre 147'000 francs pour 13'205 demandes en 2022, soit un peu plus de 10 francs par requête. Au final, il s'agit d'une charge limitée pour les quelque 250 entreprises de transports publics faisant partie de l'alliance SwissPass.
D'autant plus que les CFF ne payeront pas forcément pour les retards de jeudi après l'incident de la gare de Renens, car une entreprise tierce serait responsable des dégâts. Or, si cette entreprise est jugée responsable, c'est elle qui passerait à la caisse.
La panne a été provoquée par des travaux de forage ayant endommagé huit grands câbles. Plus de 500 connexions reliant 65 aiguillages et signaux aux installations de commande ont été endommagées.
Nicolas Rossé/cab
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