Selon une récente étude de l’Université de Lausanne, 10% des héritiers et héritières perçoivent environ 75% du total de ces 90 milliards de francs.
Pour les autres, quand il y a un héritage, cela ressemble souvent à un parcours du combattant.
Au niveau administratif, les démarches prennent du temps et peuvent coûter beaucoup d’argent. Un moment qui est d’autant plus difficile à passer en période de deuil.
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Des refus d'héritage pour se simplifier la vie
"La justice a d’autres contraintes, cela prend du temps. Gérer une succession prend plusieurs mois", explique Murielle Gauchat, fondatrice de l’association Asnova, lundi dans basik. Cette structure s’est spécialisée dans l’accompagnement des personnes en deuil, notamment pour les tâches administratives liées à la succession.
La situation est si compliquée que certaines personnes décident de ne pas accepter leur héritage pour éviter de payer des frais et se simplifier la vie.
Un tiers des Suisses rédigent un testament
Chaque cas est unique, mais la loi est la même pour tout le monde, ce qui peut créer des tensions autour de la succession.
Surtout qu’en Suisse, seulement un tiers des personnes qui décèdent ont fait un testament. Cela complique tout et plonge les héritiers dans le doute. Cela laisse aussi la porte ouverte à des héritiers lointains qui peuvent prétendre à une partie de la succession.
Quentin Bohlen/boi