L'anniversaire du Groupe d'experts
intergouvernemental sur le climat (GIEC), basé à Genève depuis 1988
et Prix Nobel de la Paix 2007, a été célébré au Bâtiment des Forces
motrices (BFM) à Genève en présence du secrétaire général de l'ONU
Ban Ki-moon et du chef du Département fédéral de l'environnement,
des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC).
Doutes écartés
Moritz Leuenberger a rejeté les arguments de ceux qui "sèment le
doute quant à la responsabilité de l'homme sur le réchauffement
climatique".
Il les a comparés à ceux qui remettaient en question le lien entre
la cigarette et le cancer des poumons.
"A réduire nos émissions de CO2, nous ne perdons rien", a déclaré
le conseiller fédéral. Ce n'est pas nuisible à la santé ou à
l'environnement, a-t-il souligné.
Ce n'est pas non plus nuisible à l'économie, "bien au contraire,
car de nouvelles technologies prennent leur essor, se vendent et
s'exportent", a affirmé le chef du DETEC. La dépendance aux
énergies fossiles diminue, les entreprises réduisent leurs coûts, a
t-il ajouté.
ats/mej
Fidélité pour plus de 1000 scientifiques
Moritz Leuenberger a salué "les informations fiables, objectives, venant de sources les plus indépendantes possibles" fournies par le GIEC, un réseau de près d'un millier de scientifiques.
Il a annoncé le soutien de la Suisse à la candidature du professeur Thomas Stocker, de l'Université de Berne, comme coprésident du groupe de travail du GIEC consacré aux aspects scientifiques.