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Le Lötschberg tourne à plein régime

Le tunnel du Lötschberg fonctionne déjà à pleine vapeur.
Le tunnel du Lötschberg fonctionne déjà à pleine vapeur.
Le tunnel du Lötschberg, en service depuis moins d'un an, est déjà au maximum de ses capacités, selon Bernard Guillelmon, le nouveau directeur de la compagnie ferroviaire Berne-Lötschberg Simplon (BLS).

Plusieurs variantes, parmi lesquelles un éventuel doublement,
sont à l'étude. "Notre conseil d'administration a donné mandat à un
bureau d'ingénieurs d'étudier toutes les variantes possibles", a
déclaré le Vaudois d'origine dans une interview publiée samedi dans
" Le Temps ".

Il devra notamment évaluer le coût du doublement intégral du
tunnel comme celui de l'aménagement des sections qui ont déjà été
percées sans être équipées. "Nous voulons avoir les faits sur la
table avant d'engager une discussion politique. Mais le temps
presse", a-t-il poursuivi.



"La première étape du projet de développement des infrastructures
ferroviaires 'ZEB', avec ses 5,2 milliards de francs, n'est qu'un
début. Il faudra une suite, et c'est là que le doublement du
Lötschberg pourrait trouver sa place».



Mais le prix risque d'être élevé. Selon le directeur de BLS, "la
construction de nouveaux équipements sur un tronçon en
exploitation, où circulent des trains, coûte plus cher que les
travaux effectués avant sa mise en service".

Vers un partenariat BLS-CFF?

Concernant le trafic marchandises,
BLS Cargo est l'une des 14 entreprises qui s'étaient annoncées à la
mi-octobre, prétendant à un partenariat avec CFF Cargo,
déficitaire. Si elle est choisie, BLS Cargo promet des synergies
tant au niveau du personnel que du matériel, a indiqué Hans Martin
Schaer, porte-parole de l'entreprise, confirmant une information
publiée dans plusieurs journaux alémaniques.



BLS Cargo n'entend en revanche pas participer financièrement à CFF
Cargo. L'entreprise veut rester autonome, même si les chemins de
fer allemands ont augmenté leur participation de 20 à 45% en juin
dernier. BLS reste l'actionnaire majoritaire.



La concurrence est plus indirecte entre les CFF et BLS pour le
trafic voyageurs, a poursuivi le directeur des BLS. Dans ce
domaine, il s'agit plutôt d'un partage du réseau ferroviaire.
Chaque compagnie utilise son matériel roulant, mais échange par
exemple des mécaniciens de locomotive.



Les CFF veulent toutefois interrompre cette collaboration sur
Neuchâtel. Des négociations sont en cours, a précisé Bernard
Guillelmon.



ats/jeh

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Extension prévue en Suisse romande

BLS possède un pied en Suisse romande, sur le réseau régional de la Broye et de Neuchâtel.

"Au prochain changement d'horaire (en décembre), la ligne Berne-Neuchâtel sera doublée à deux endroits, ce qui améliorera sensiblement l'offre".

De plus, le Parlement a voté un crédit de 100 millions de francs pour améliorer la ligne Berne-Neuchâtel dans le cadre des lignes à grande vitesse.

"Il s'agit de construire un nouveau tunnel à Rosshäusern (BE). Nous espérons mettre cette infrastructure en service en 2014", a indiqué Bernard Guillelmon, patron de BLS.