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Valérie Garbani condamnée pour insultes

Ses déboires n'auront pas empêché Valérie Garbani d'être réélue.
Les frasques de Valérie Garbani ont fait couler de l'encre.
La conseillère communale neuchâteloise Valérie Garbani a été condamnée pour ses insultes et ses menaces contre deux agents de police. Elle écope de 30 jours-amende à 150 francs avec sursis de deux ans, et devra s'acquitter de toute façon de 800 francs.

Ces derniers correspondent à une amende ferme de 400 francs et
aux frais de cause du même montant, a communiqué mercredi le
Ministère public neuchâtelois.

Une agente de la police locale de Neuchâtel et un gendarme
avaient déposé plainte pour menaces et injures contre Valérie
Garbani après être intervenus au domicile d'une de ses
connaissances le 13 avril. Une plainte avait également été déposée
contre elle pour violation de domicile. Le procureur général a
cependant classé cette affaire, vu un retrait de plainte survenu en
cours de procédure. Ce type d'infraction ne se poursuit pas
d'office.

Violences domestiques

Un autre rapport de police est parvenu au Ministère public après
une intervention au domicile de Valérie Garbani le samedi matin 14
juin, lorsqu'elle criait en petite tenue à sa fenêtre, victime de
coups reçus de la part de son compagnon. Personne n'a dénoncé le
scandale public, pas plus que Valérie Garbani n'a porté plainte
contre l'auteur des coups. Ce dernier est le compagnon dont la
conseillère communale avait déjà évoqué le comportement
violent.



L'ex-présidente de la commune de Neuchâtel a fait diverses
déclarations au sujet de violences domestiques, rappelle le
Ministère public neuchâtelois. Le 19 juin, elle a indiqué au
procureur général qu'elle renonçait à déposer plainte. De plus, la
condition du ménage commun n'étant pas réunie, ces violences ne
sont pas poursuivies d'office.



La condamnation de la conseillère communale concerne uniquement
les faits survenus le 13 avril. Valérie Garbani n'ayant pas fait
recours contre l'ordonnance pénale, elle a valeur de jugement
définitif.



ats/bri

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Fuites au sein de la police

Les écarts de conduite de la conseillère communale avaient été rendus publics après des fuites dont s'est rendu coupable un policier municipal. Celui-ci a été identifié et suspendu.

La procédure ouverte à son encontre pour violation du secret de fonction est toujours en cours. En plus de la sanction administrative, il encourt une condamnation pénale.

Confiance du PS

Malgré ces affaires, la socialiste Valérie Garbani avait été brillamment réélue aux élections communales du 27 avril.

Depuis, elle a promis de ne plus faire d'esclandre et de se soumettre à une thérapie.

Le conseil communal et le PS neuchâtelois lui ont réitéré leur confiance en juin, mais ont fait comprendre qu'ils ne toléreront plus d'écart de conduite.