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Nouveaux remous autour de Valérie Garbani

Ses déboires n'auront pas empêché Valérie Garbani d'être réélue.
Valérie Garbani répond aux questions de Jean-Marc Aellen en exclusivité.
Valérie Garbani refait parler d'elle. La police cantonale est intervenue samedi matin à son domicile, révèlent «L'Express» et «L'Impartial» lundi. La conseillère communale revient sur ce nouvel "épisode". Découvrez son interview exclusive ci-dessus.

La police cantonale a confirmé lundi matin les faits survenus
vers 08h00 samedi, rapportés par « L'Express » et «L'Impartial».

«Je me suis fait réveiller par les coups que me donnait mon
compagnon (...) J'ai paniqué et suis allée crier au secours par la
fenêtre», a indiqué la conseillère communale aux deux quotidiens
neuchâtelois.



«Nous avons reçu un appel d'un particulier selon lequel une
personne faisait du scandale à une fenêtre», a déclaré André
Duvillard, commandant de la police cantonale, au journal L'express.
«Les agents sont intervenus, ont fait fermer la fenêtre et ont dit
à cette personne de cesser de vociférer. Puis ils s'en sont allés.»
Mais cette femme n'était autre que la conseillère communale Valérie
Garbani.

Affaire privée

Elle admet avoir renoué avec son ex-compagnon violent. «Cela ne
regarde que nous. Nous nous sommes revus, et ça a recommencé...
Mais c'est à nous seuls de régler ça. Et à moi de décider si je
vais porter plainte ou non.»



Cette nouvelle relance-t-elle la polémique quant à sa capacité à
assumer son mandat? Valérie Garbani s'en défend et répond: «Si mes
problèmes personnels liés à ma vie privée ne sont pas réglés d'ici
la fin de l'année, je m'engage à démissionner.»

Réaction du PS neuchâtelois

Cette fois, il n'y a pas eu d'invectives envers des agents ou
des problèmes d'alcool, a fait remarquer sur les ondes de la Radio
suisse Romande Matthieu Béguelin, président du PS de la ville de
Neuchâtel. «C'est toujours difficile de faire des promesses sur sa
vie privée», a-t-il ajouté en soulignant que c'est sur son bilan
politique que Valérie Garbani doit être jugée et non pas sur sa vie
privée.



Revenant sur les propos de l'élue dans la presse neuchâteloise,
qui déclare être prête à démissionner si les problèmes liés à sa
vie privée ne sont pas réglés d'ici la fin de l'année, Matthieu
Béguelin les a considérés comme sérieux. Selon lui, cela
n'empêchera pas la section neuchâteloise du PS de renouveler son
soutien à Valérie Garbani après s'être entretenue avec elle.



ats/ant

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Frasques révélées dans la presse

La Ville de Neuchâtel avait beaucoup fait parler d'elle en avril dernier suite à la publication dans la presse des frasques de sa présidente Valérie Garbani.

A dix jours des élections, la socialiste avait été conduite au poste de police en état d'ébriété avancée, non sans avoir insulté et menacé les agents de police.

Tout en admettant ses écarts de conduite, Valérie Garbani s'était déclarée alors en mesure de régler ses problèmes de couple et de changer de comportement.

S'agissant des violences domestiques, elle avait affirmé qu'elle n'avait pas vocation de martyre. «Je fais confiance aux associations et ne souhaite pas devenir l'égérie d'un mouvement» de lutte, avait déclaré la conseillère communale, alors présidente de la ville.

Il s'agissait de la première intervention publique de Valérie Garbani au terme d'un congé maladie de dix jours. Deux jours plus tard, le 27 avril, elle était brillamment réélue à l'exécutif communal, en tant que responsable de l'urbanisme, des transports et de la culture.

Les écarts de conduite de la conseillère communale avaient été rendus publics après des fuites dont s'est rendu coupable un policier municipal. Celui-ci a été identifié et suspendu avant les élections. L'enquête n'est pas terminée. En plus de la sanction administrative, le policier encourt une condamnation pénale.

Pas de nouvelle plainte

Lors de l'intervention samedi, les agents n'ont pas enregistré de plainte, a précisé le porte-parole.

Personne n'a dénoncé le scandale public, pas plus que la conseillère communale n'a porté plainte contre l'auteur des coups. Ce dernier est le compagnon dont Valérie Garbani avait déjà évoqué le comportement violent.