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Le PS ne sait que faire de Valérie Garbani

Ses déboires n'auront pas empêché Valérie Garbani d'être réélue.
Valérie Garbani n'a pas l'intention de démissionner.
Alors que la section de Neuchâtel du PS se concerte sur l'attitude à adopter à l'égard de Valérie Garbani, dont les problèmes personnels ont refait surface ce week-end, la conseillère communale s'explique sur son nouvel écart de conduite.

Le PS est confronté à la promesse non tenue par Valérie Garbani
de rectifier ses écarts de conduite. La police est intervenue une
nouvelle fois samedi matin à Neuchâtel, au domicile de la
conseillère communale, alors qu'elle criait à la fenêtre, après
avoir été victime de violences domestiques. Cette dernière a
accordé à la TSR une interview exclusive à
visionner ci-contre.

Ce nouvel épisode de l'existence tourmentée de l'édile
socialiste fait suite aux divers écarts de conduite constatés par
la police au début de l'année. Avant les élections communales du
mois d'avril, Valérie Garbani avait assuré ses électeurs du succès
de sa reprise en main personnelle.

Le soutien en jeu

Se fiant à ces déclarations, les membres du PS avaient apporté
leur soutien à la conseillère communale, brillamment réélue le 27
avril. Après les événements du week-end, cependant, le parti se
retrouve en porte-à-faux par rapport à l'élue socialiste, qui
semble faire bon marché de ses engagements antérieurs.



Le comité du PS local s'est réuni lundi soir en présence de
l'intéressée, a indiqué mardi Matthieu Béguelin, président de la
section de Neuchâtel. Selon lui, la réunion a été "longue" et n'a
pas permis de faire le tour du problème. La section a décidé de
reprendre l'entretien avec l'élue vendredi soir.

Régler ses problèmes

L'enjeu de la discussion porte sur la poursuite du soutien
accordé jusqu'ici à la conseillère communale. Selon Matthieu
Béguelin, il s'agit de "faire la part des choses entre la vie
professionnelle et la vie privée" de l'édile socialiste.



De son côté, Valérie Garbani a réitéré son intention de régler son
problème de couple. Citée lundi par les quotidiens "L'Express" et
"L'Impartial", elle a affirmé son intention de démissionner à la
fin de l'année en cas d'échec de sa tentative.

Requête du Ministère public

De son côté, le Ministère public a confirmé qu'il avait transmis
à Valérie Garbani une demande de renseignements sur les violences
domestiques dont elle est victime. La conseillère communale n'a pas
encore répondu à la requête formulée dans les derniers jours du
mois de mai, a indiqué le procureur Pierre Cornu.



Le président de la Ville de Neuchâtel, Pascal Sandoz, n'a pas
souhaité pour sa part se prononcer sur ces événements. La question
sera abordée mercredi avec Valérie Garbani, à l'occasion de la
réunion hebdomadaire du Conseil communal, a indiqué le secrétariat
de la présidence.

L'exécutif attend des précisions

Le président de la Ville de Neuchâtel, Pascal Sandoz, s'est
abstenu pour sa part de commenter le rebond à retardement de
l'affaire Garbani. La question sera abordée mercredi avec
l'intéressée, à l'occasion de la réunion hebdomadaire du Conseil
communal, a indiqué le secrétariat de la présidence.



ats/ant/mej

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Valérie Garbani: "je ne démissionnerai pas"

"Je ne vais pas démissionner". Interrogée par la TSR, Valérie Garbani revient sur ce nouvel épisode qui agite la presse et la Ville de Neuchâtel depuis lundi. Samedi matin, la police a en effet dû intervenir chez la conseillère communale, qui criait à sa fenêtre.

Valérie Garbani explique qu'elle n'a manqué aucune séance du Conseil communal depuis sa réélection et qu'elle suit ses dossiers.

La conseillère communale socialiste assure qu'elle va "assainir sa situation personnelle". Si d'ici la fin de l'année ses problèmes personnels ne sont pas résolus, elle quittera son poste, a-t-elle à nouveau promis. "Certaines choses prennent du temps à se régler", selon elle.

La Ville de Neuchâtel avait beaucoup fait parler d'elle en avril dernier suite à la publication dans la presse des frasques de sa présidente Valérie Garbani.

A dix jours des élections, la socialiste avait été conduite au poste de police en état d'ébriété avancée, non sans avoir insulté et menacé les agents de police.

Tout en admettant ses écarts de conduite, Valérie Garbani s'était déclarée alors en mesure de régler ses problèmes de couple et de changer de comportement.

Valérie Garbani était brillamment réélue le 27 avril à l'exécutif communal, en tant que responsable de l'urbanisme, des transports et de la culture.

Case à Chocs

La police cantonale, pour sa part, n'a pas confirmé la rumeur d'un comportement déplacé de Valérie Garbani à la Case à Chocs, dans la nuit de vendredi à samedi: "il n'y a pas eu de constat ce qui ne signifie pas qu'il ne s'est rien passé, a indiqué Marika Raimondo, juriste à la police cantonale.

Selon "24 heures", et la "Tribune de Genève", la politicienne, prise de boisson, aurait invectivé les musiciens d'un groupe lausannois et lancé des gobelets sur le chanteur.