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Dans ce premier épisode, on part à la rencontre d'Aurélie, Marton et Kathleen.
Aurélie est maire du village, elle travaille sur l'exploitation agricole de la fondation et depuis le début de l'année elle est aussi serveuse dans un café en dehors du village. Avec beaucoup de tendresse, Aurélie se confie sur son histoire. "C'est juste hallucinant le parcours que j'ai fait. Au début, ce n'était pas facile. J'avais un besoin médicamenteux qui était énorme." Quand le sujet de l'amour est évoqué, Aurélie répond: "je suis archi-timide sur ça, je ne suis pas encore très à l'aise (…) ce sont mes deux objectifs cette année trouver l’amour et être un petit plus tactile".
"C'est très difficile de rencontrer quelqu'un ou de maintenir une relation", explique Sonia Gorgone, responsable du groupe "Vie Intime Affective et Sexuelle". Cette psychologue de formation travaille depuis 16 ans dans ce village dont elle est tombée amoureuse. Par des suivis individuels ou des groupes d'expression, Sonia et son équipe interviennent auprès des bénéficiaires qui le souhaitent ou des professionnels qui travaillent dans le village.
De son coté, Marton est un fin mélomane. Sa passion: le piano. Il réalise actuellement des études de composition à la Haute École de Musique de Genève. "A l'école, mes camarades n’ont jamais su que j'avais un handicap", raconte-t-il. Et pourtant, il est conscient que pour d’autres personnes, cela n'a pas toujours été évident. Il est en couple avec une autre villageoise: Kathleen. "Dans un monde d'intolérance, de préjugés, ce n'est jamais facile. (…) mais maintenant, elle est avec des gens qui la comprennent."
Avec son chat ou à l'équitation, la jeune femme de 35 ans s'épanouit au contact des animaux. Depuis toute petite, elle monte à cheval dans un ranch à Bernex. L'équitation est sa thérapie: "J'ai beaucoup de capacité pour ça et c’est là où je suis la plus douée. Ce n'est pas parce qu'on est handicapé qu'on est débile. On sait faire les choses comme vous tous", lâche-t-elle.