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Le G20 échoue à s’accorder sur un plafonnement des émissions d’ici 2025

La ministre indienne des Finances, Nirmala Sitharaman, s'adresse aux médias après une réunion en Inde, le mardi 18 juillet 2023, lors du G20. [AFP]
Aucun accord de plafonnement des émissions d'ici 2025 n'a été trouvé par les ministres de l'Environnement du G20 / Le Journal horaire / 17 sec. / le 28 juillet 2023
Les ministres de l'Environnement du G20 ont échoué vendredi à trouver un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour faire face au réchauffement climatique, une semaine après l'échec sur les énergies fossiles.

"Nous n'avons pas pu atteindre un accord sur un plafonnement des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025. Je suis très déçu", a déclaré le ministre français de la Transition écologique Christophe Béchu. Les discussions avec la Chine, l'Arabie saoudite et la Russie ont été "compliquées", a-t-il encore précisé.

Examen de plusieurs dossiers cruciaux

Les ministres du G20, dont les membres représentent à eux seuls plus de 80% à la fois du Produit intérieur brut mondial et des émissions de CO2 sur la planète, devaient examiner vendredi à Madras, en Inde, plusieurs dossiers cruciaux, comme le financement de l'adaptation au changement climatique, la biodiversité et les principes devant régir les activités économiques maritimes.

Le plus important de ces dossiers visait le plafonnement des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025, pour lequel le ministre français a annoncé en fin de journée un échec. Mais dans les couloirs, on ne s'attendait guerre à d'importants résultats sur les autres dossiers non plus.

Il était pourtant prévu à l'origine que cette rencontre des ministres de l'Environnement du Groupe des Vingt aboutisse à des accords qui seraient ensuite signés par les dirigeants au cours d'un sommet en septembre à New Delhi.

>> Lire aussi : Pas d'accord entre les pays du G20 sur un calendrier de réduction des énergies fossiles

Participation de Sultan Al Jaber critiquée

Parmi les participants au sommet de Madras figure notamment Sultan Al Jaber, le PDG de la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis Adnoc, qui présidera aussi les négociations de la COP28.

Sultan Al Jaber a été critiqué pour ce qui apparaît comme un conflit d'intérêts, les combustibles fossiles étant considérés comme la principale cause du réchauffement climatique. Certains blâment d'ailleurs ouvertement les gros producteurs de pétrole, comme l'Arabie saoudite ou la Russie, pour le manque de progrès des discussions.

agences/hkr

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