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Une nouvelle mission de la NASA va étudier les séismes sur la planète Mars

Une sonde envoyée dans l’espace devrait percer à jour les entrailles de Mars
Une sonde envoyée dans l’espace devrait percer à jour les entrailles de Mars / 19h30 / 2 min. / le 5 mai 2018
La NASA a lancé samedi sa sonde InSight pour étudier les séismes sur Mars depuis une base en Californie. Des sismologues de l'EPFZ jouent un rôle-clé dans cette mission, la première de la NASA vers la planète rouge depuis 2012.

La fusée Atlas V a quitté son pas de tir à 13h05 (heure suisse), dans une atmosphère particulièrement brumeuse au-dessus de la base Vanderberg de l'US Air Force, selon l'agence spatiale américaine. La sonde va mettre un peu plus de six mois pour atteindre Mars.

La mission d'InSight (Interior Exploration using Seismic Investigations, Geodesy and Heat Transport), dont le lancement était prévu en 2016, est la première mission dédiée à l'étude du sous-sol de la planète rouge. Elle doit durer deux ans au total - soit une année martienne.

Coeur liquide ou solide?

Le robot sera le premier à se poser sur Mars depuis le véhicule Curiosity en 2012. Sa mission consistera surtout à détecter les séismes martiens qui, selon la description de la NASA, sont "comme un flash qui illumine la structure interne de la planète".

Le but est notamment de déterminer si le coeur de la planète rouge est solide ou liquide et pourquoi sa surface n'est pas composée de plaques tectoniques mouvantes comme sur Terre.

>> Lire aussi : Un sismomètre développé notamment par l'EPFZ va s'envoler sur Mars

agences/dk

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Des éléments suisses dans la sonde

InSight doit récolter des données par le biais de trois instruments: un sismomètre, un dispositif permettant de localiser avec précision la sonde tandis que Mars oscille sur son axe de rotation et un capteur de flux de chaleur capable de s'insérer trois à cinq mètres dans le sous-sol martien, soit quinze fois plus profondément que lors de précédentes missions.

L'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a notamment contribué à l'électronique ultrasensible de l'appareil, en collaboration avec l'entreprise SYDERAL SA à Chules (BE). Cette dernière a fourni un boîtier qui permet de contrôler le fonctionnement du sismomètre et de mesurer les mouvements infimes du sol martien.