De nombreuses entreprises, surtout dans les secteurs du gros oeuvre et du nettoyage, font usage de faux contrats de travail, révèle Le Temps lundi. Elles indiquent employer des travailleurs à temps partiel, alors que ceux-ci sont occupés à 100%.
Les travailleurs, essentiellement étrangers, acceptent ces faux contrats - et donc des salaires moindres - pour pouvoir rester en Suisse et échapper aux contrôles. Selon le quotidien, la situation commence à inquiéter sérieusement les autorités fédérales et cantonales. Le syndicaliste Thierry Horner parle de "situation généralisée".
Fausses sociétés
Mais il y a "plus grave", poursuit Le Temps: des enquêtes ont permis de mettre à jour de fausses sociétés, qui délivrent des permis de séjour à des travailleurs qui souhaitent venir en Suisse.
Ceux-ci doivent s'acquitter de 3000 euros à verser à ces prétendues firmes, qui ne sont en réalité que des boîtes aux lettres...
Par Patrick Chaboudez et Georges Pop