S'il n'y a "jamais un retour parfait" pour les personnes neurolésées, la réadaptation peut être améliorée grâce à de nouvelles approches, comme le jardin thérapeutique, a expliqué Karin Diserens, responsable de la NRA.
Cette initiative est "complètement centrée sur le patient, compris dans sa globalité et son humanité", s'est félicité Philippe Ryvlin, chef du Département des neurosciences cliniques. Parfois ces patients neurolésés, qui ont beaucoup de difficultés à communiquer, sont "délaissés, voire maltraités", a-t-il déploré.
Médecines alternatives
Le jardin thérapeutique à l'extérieur souligne également l'importance des médecines alternatives pour améliorer le sort de ces patients. Les spécialistes de nombreuses disciplines ont montré que les réactions des patients étaient avivées dans un environnement naturel. Un malade ne réagit par exemple pas à une photo de son chien, mais se manifeste lorsqu'il peut le caresser dans le jardin.
Lancée en 2009, l'idée a suivi son chemin pour être pérennisée en 2011 Pour l'heure, des études sont en cours pour apporter les preuves scientifiques de l'efficacité du jardin. Seule certitude jusqu'ici, il n'apporte jamais quelque chose de négatif à un patient, a déclaré une spécialiste.
ats/fisf
Stimuler davantage
Le jardin "leur donne de l'espoir", a relevé Karin Diserens. "Maman est plus stimulée" au jardin que dans sa chambre, a commenté la fille d'une patiente. Un avis qui résume les avantages apportés par ce dispositif où les sens sont sollicités d'une autre manière que dans un laboratoire, grâce à des éléments finalement très simples de la nature: odeur, eau, surfaces de natures différentes, air, bruit, entre autres.