Le syndic de Saint-Prex Stéphane Porzi a exprimé dans Forum sa tristesse et son impuissance face à cette décision, soulignant également l'impact sur les employés et leurs familles: "C'est une grande tristesse. Je pense que c'est une journée noire pour Saint-Prex, mais aussi pour le canton et même pour la Suisse."
"Nous avons frappé à toutes les portes. Nous avons vraiment l'impression d'avoir essayé par tous les moyens de sauver le site", a encore relevé l'édile de Saint-Prex.
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Un groupe international
Un avis partagé par Isabelle Moret, conseillère d'Etat vaudoise en charge de l'Economie, dans le 19h30. "Nous avons mis en place une task force avec quatre départements, organisé de multiples rencontres. Il y a eu un soutien politique massif au niveau du Grand Conseil, du Conseil d'Etat."
"Nous avons vraiment tout essayé", mais Vetropack n'est plus la verrerie historique limitée au canton de Vaud, c'est désormais un groupe international, a encore relevé Isabelle Moret. Le site de production de Saint-Prex était en concurrence avec les autres sites de production pour produire la même chose mais avec des coûts de production en Suisse trop élevés.
Le Conseil d'Etat déplore cette situation. "Nous sommes solidaires avec les employés de Vetropack, mais nous allons continuer à suivre l'affaire, notamment le plan social. Il y a aussi l'avenir de cette zone industrielle à étudier pour qu'il y ait des emplois à Saint-Prex", a conclu la conseillère d'Etat.
Propos recueillis par Mehmet Gultas et Philippe Revaz
Adaptation web: France-Anne Landry