Pour y parvenir, le Conseil communal a octroyé début octobre à la Municipalité un crédit de 14 millions de francs. La nouvelle installation yverdonnoise devrait être opérationnelle en automne 2024 avec "un système de traitement à base de charbon actif en micro-grains, méthode sûre et éprouvée", indique jeudi la cité thermale dans un communiqué.
La charge nette pour le chef-lieu du Nord vaudois se monte à 3,5 millions de francs, sachant que le projet est également financé par la Confédération et plusieurs communes avoisinantes.
Les installations continueront d'être développées durant plusieurs années pour arriver, d'ici 2040, à une STEP qui traitera les eaux de 70'000 habitants. Elle englobera les localités de l'association intercommunale de Grandson, ainsi que les communes déjà raccordées de Montagny-près-Yverdon, Chamblon, Treycovagnes, Pomy, Cheseaux et Essertines.
Dans les médicaments, les herbicides...
Pour mémoire, les micropolluants sont des substances de synthèse - médicaments, hormones, herbicides, insecticides, cosmétiques et autres produits agroalimentaires - qui ne sont que partiellement éliminées dans les STEP actuelles. Leur action peut être toxique pour les consommateurs d'eau et l'environnement.
Le canton de Vaud a lancé ces dernières années un Plan cantonal micropolluants. Plusieurs projets régionaux sont désormais sur les rails, à l'instar de celui d'Yverdon-les-Bains.
ats/vajo