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L'ex-directrice d'Amnesty Manon Schick prendra la tête du SPJ vaudois

Manon Schick, directrice générale Amnesty International Suisse. [Keystone - Alessandro della Valle]
L'ex-directrice d'Amnesty Manon Schick prendra la tête du SPJ vaudois / Le Journal horaire / 26 sec. / le 1 juillet 2020
Le Conseil d'Etat vaudois a nommé Manon Schick à la tête de la nouvelle Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ). L'ex-directrice d'Amnesty International Suisse entrera en fonction au 1er septembre.

C'est à cette date que le Service de la protection de l'enfance et de la jeunesse (SPJ) deviendra la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ). Ce changement permet de concrétiser la mise en œuvre des droits de l'enfant au sens de la Convention de l'ONU des droits de l'enfant dans le canton, a rappelé le Conseil d'Etat mercredi dans un communiqué.

À 45 ans, la spécialiste des droits humains aura donc pour mission de mener à leur terme des réformes lancées depuis 2016, et qui se sont accélérées en septembre 2018, suite à un rapport de l'ancien juge fédéral Claude Rouiller pointant du doigt les graves erreurs du service à la suite d'une affaire d'un père abuseur dans le canton.

Rôle pivot dans la protection de l'enfance

Cette réorganisation vise à renforcer la protection de l'enfant, garantir le respect systématique de son intérêt supérieur, mais aussi favoriser son droit à participer et à être entendu dans les décisions qui le concernent, explique le communiqué du Conseil d'État.

La DGEJ aura un rôle de pivot dans le dialogue avec les autres directions générales du département, mais aussi avec les acteurs de la protection de l’enfant que sont les juges, les avocats et les médecins.

Pour mener à bien cette mission, le Conseil d'Etat a désigné Manon Schick au poste de directrice générale, sur proposition unanime du comité de recrutement. Elle pourra compter sur l'appui de l'actuel chef du SPJ Frédéric Vuissoz, qui a largement contribué aux réformes en cours.

Manon Schick a débuté sa carrière en tant que journaliste en 1993 pour le magazine L’Illustré et a entamé ensuite des études de Lettres à l’Université de Lausanne. En 2004, elle est entrée à la section Suisse d’Amnesty International en tant que porte-parole. Nommée en 2011 directrice générale, elle a occupé ce poste jusqu’à fin juin 2020.

ats/jop

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