Le PDC reste en course pour garder sa majorité au Conseil d'Etat valaisan, mais peine au Grand Conseil

A l'issue du premier tour de l'élection au Conseil d'Etat valaisan, le PDC est loin d'être sûr de conserver sa majorité absolue. "Il faudra se battre pour ce 3e siège, mobiliser pour convaincre que Serge Gaudin est la bonne personne. Il fait d’ailleurs un très beau score pour quelqu'un qu'on ne connaissait pas il y a une année. Je pense que ses chances sont intactes", a réagi l'ex-président du PDC Christophe Darbellay, arrivé en 2e position dimanche.

La bataille s’annonce serrée, car avec 700 petites voix d’écart, l'UDC Haut-Valaisan Franz Ruppen talonne Serge Gaudin. Et le Haut-Valais pourrait bien se mobiliser au 2e tour pour sauver le 2ème siège germanophone du canton.

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Ce n'est pas la première fois que la majorité PDC au gouvernement valaisan est considérée comme en danger. Jusqu'ici, elle s'en est toujours tirée, mais cette fois, l'un de ses trois candidats n'a pas réussi à faire le trou au premier tour.

Pour le PDC, le scénario est délicat, car le parti a toujours défendu le droit de la minorité germanophone à un deuxième siège à l'exécutif cantonal, alors que la Constitution valaisanne ne lui en garantit qu'un. Pour maintenir sa majorité, il pourrait être contraint de remettre en cause ce principe.

>> Ecouter l'analyse de Cédric Jordan dans le 19h30 :

Les 7 sièges perdus par le PDC sont assez équitablement répartis entre le Bas-Valais (-3, dont deux à Monthey et un à Martigny), le Valais Central (-2, à Sion et Hérens) et le Haut-Valais (-2).

Dans le Haut-Valais, c'est le PLR (+1) et l'UDC (+) qui en profitent. La gauche progresse uniquement dans le Valais romand, plus précisément dans le Valais central pour les socialistes (+2), et majoritairement dans le Bas-Valais pour les Verts (+3).

Le PDC est toujours le parti le plus représenté au sein du Grand Conseil valaisan, mais il a de nouveau perdu des plumes cette année, indiquent les résultats provisoires des élections dans les 122 communes valaisannes.

Sur les 130 sièges du Parlement, le parti (y compris ses deux branches du Haut-Valais, le CSPO ou les "jaunes", et le SVPO ou les "noirs") n'en détient plus que 48 (36,9%), contre 55 lors de la dernière législature (42,3%). Les 7 sièges perdus par le PDC font l'affaire de la gauche, surtout des Verts (13 sièges/+5) et dans une moindre mesure du Parti socialiste et de ses alliés à gauche (20 sièges/+2).

A droite, le PLR (27 sièges/+1) accentue encore son avance dans le canton face à l'UDC (22 sièges/-1) et fait son retour dans le Haut-Valais, avec un siège qui provient du district de Viège, remporté par Dieter Stössel.

Sur le papier, le PDC Serge Gaudin et l'UDC Franz Ruppen, assez nettement distancés par le socialiste Mathias Reynard et le PLR Frédéric Favre, devraient se disputer le 5e et dernier siège au Conseil d'Etat. Le Valais devra donc choisir entre maintenir la majorité PDC au gouvernement en choisissant Serge Gaudin, ou sauver le 2ème siège Haut-Valaisan (un seul est garanti par la Constitution) en optant pour Franz Ruppen.

Mais comme personne n'est encore élu, il faudra aussi que Mathias Reynard et Frédéric Favre rééditent leurs bons scores au 2ème tour, sans quoi ils se retrouveront aussi dans la bataille.

>> Ecouter le débat de Forum entre Joachim Rausis, président du PDC du Valais romand, Florian Piasenta, président du PLR valaisan et Barbara Lan, présidente du PS du Valais romand :

RTS

Les résultats pour l'élection au Grand conseil sont tombés dans le Haut-Valais, qui envoie cette année 32 députés au Parlement au lieu de 33 en 2017, en raison d'une évolution démographique défavorable.

Peu de bouleversements sont à signaler, sinon que l'aile "jaune" du PDC (CSPO, les chrétiens-sociaux du Haut-Valais) perd deux sièges. L'un est récupéré par le PLR, et l'autre est celui qui fait les frais de la diminution du nombre de sièges haut-valaisans.

"Un résultat comme celui-là montre que les gens sont contents de l'implication, du travail qu'on a fait pendant 4 ans. Je pensais avoir un bon score; maintenant, c'est un très bon score. J'en suis très satisfait", s'est réjoui le PLR Frédéric Favre, ministre sortant du Département de la sécurité, des institutions et du sport.

>> Ecouter son interview :

"J'espère bien qu'on pourra maintenir cette majorité [de 3 sièges PDC sur 5 au gouvernement valaisan, ndlr]. La population a choisi et mis les trois PDC dans les cinq premiers. On verra au 2ème tour, les cartes vont être redistribuées", a réagi Roberto Schmidt au micro de la RTS, peu après la publication des résultats définitifs pour l'élection au Conseil d'Etat.

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Aucun des huit candidats n'est élu dès le 1er tour. Le second tour aura lieu le 28 mars prochain.

La participation se monte à 60,8%, en hausse de plus de 3% par rapport à 2017.

"Nous sommes pour un 2-1-1-1, parce qu'il faut un équilibre politique. Il faut que la population se sente en cohésion avec ce gouvernement-là. Si on exclut un parti qui pèse assez lourd en Valais, c'est un petit peu étrange", a confié la présidente du parti socialiste du Valais romand Barbara Lanthemann au micro de la RTS dimanche en fin d'après-midi.

Si le parti ne va pas officiellement appeler à voter UDC, il donne un signal clair pour le deuxième tour, dans lequel les trois candidats PDC retrouveront Mathias Reynard (PS), Frédéric Favre (PLR) et Franz Ruppen (UDC).

>> Ecouter l'interview de Barbara Lanthemann :

Les résultats de la capitale valaisanne ont donné un net avantage à Mathias Reynard (PS) et Frédéric Favre (PLR) par rapport à Serge Gaudin (PDC) et Franz Ruppen (UDC) dans la course au Conseil d'Etat valaisan.

A Sion, Mathias Reynard confirme ses très bons scores lors des élections fédérales de 2019, où il était en lice pour le National et les Etats. Il remporte 6684 voix et devance nettement Roberto Schmidt (4917), qui se paie le luxe de devancer tous les autres candidats romands. Frédéric Favre termine 3ème (4681), coiffant au poteau Christophe Darbellay (4551) et les Vertes Brigitte Wolf (4292) et Magali di Marco (4220).

L'UDC Franz Ruppen est assez loin (2849 voix) et chute à la 6e place au niveau cantonal, 154 voix derrière la cinquième place de Serge Gaudin (3903 voix). Ne manquent plus que les résultats de Monthey, Crans-Montana et Lens.

Le vote de Martigny a permis au PLR Frédéric Favre de se replacer à la 3e place de la course au Consel d'Etat, derrière les ministres sortants PDC Roberto Schmidt et Christophe Darbellay.

Il l'a emporté avec 3204 voix, devant Mathias Reynard (2888) et Christophe Darbellay (2342). Il obtient ainsi deux fois plus de suffrages que Serge Gaudin (1599) et trois fois plus que Franz Ruppen (1073).

Roberto Schmidt est toujours en tête avec un peu plus de 5000 voix d'avance sur Christophe Darbellay, mais il n'a désormais plus le nombre de suffrages nécessaires pour s'imposer dès le premier tour.

Il ne manque plus que le résultat de cinq communes du Valais romand, dont les trois plus peuplées (Sion, Martigny et Monthey) pour connaître le score final des huit candidats au 1er tour de l'élection au gouvernement valaisan.

Les résultats de Conthey, où il l'a emporté de peu devant Mathias Reynard, ont permis au PLR Frédéric Favre de s'approcher tout près de son rival UDC Franz Ruppen, puisqu'il n'accuse plus que 200 voix de retard environ.

La première des quatre principales villes du Valais romand a rendu son verdict. A Sierre, c'est le socialiste Mathias Reynard qui remporte le plus de voix (2751), devant le PLR Frédéric Favre (2237) et le PDC Roberto Schmidt (2213).

Christophe Darbellay (1896) est distancé, tout comme Serge Gaudin (1723), qui termine même derrière les deux candidates vertes Brigitte Wolf (1779) et Magali di Marco (1765).

Le vote de Sierre permet à Mathias Reynard de reprendre à Serge Gaudin la 5ème place dans la course au Conseil d'Etat.

1. Roberto Schmidt - PDC - 49'461 voix (pour l'heure élu au 1er tour)
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2. Christophe Darbellay - PDC - 43'369 voix
3. Franz Ruppen - UDC - 37'423 voix
4. Frédéric Favre - PLR - 35'477 voix
5. Mathias Reynard - PS - 35'150 voix
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6. Serge Gaudin - PDC - 35'061 voix
7. Brigitte Wolf - Verts - 21'413 voix
8. Magali di Marco - Verts - 20'507 voix

La participation se monte à 61,9%, soit en hausse sensible (+5% environ) par rapport à 2017.

"J'espérais un bon score. Avec les résultats du Haut-Valais, on n'est pas si décrochées que ça, c'est plutôt une bonne surprise. Si, avec Brigitte Wolf, on termine autour des 20%, ce serait magnifique", a confié Magali di Marco au micro de la RTS.

>> Ecouter sa réaction :

Au premier tour, les germanophones du canton ont nettement soutenu les candidats haut-valaisans des partis bourgeois, le PDC Roberto Schmidt (1er avec 22'633 voix) et l'UDC Franz Ruppen (2e avec 19'565 voix).

La région devrait donc selon toute vraisemblance sourire à nouveau lors du second tour à Franz Ruppen, au détriment de Serge Gaudin. Le PDC pourrait néanmoins "limiter la casse". Lors du premier tour, le candidat a en en effet réussi à terminer sur la troisième marche du podium dans le Haut-Valais, avec 12'740 voix, devançant assez largement le PLR Frédéric Favre (8121) et le socialiste Mathias Reynard (6336 voix).

Pour le PDC, le scénario reste toutefois délicat, car le parti a toujours défendu le droit de la minorité germanophone à un deuxième siège à l'exécutif cantonal, alors que la Constitution valaisanne ne lui en garantit qu'un. Pour maintenir sa majorité, il pourrait être contraint de remettre en cause ce principe.

>> Revoir à ce sujet le reportage du 19h30 :

A Troistorrents, seule commune parmi les 20 plus peuplées du canton à avoir rendu ses résultats, c'est Mathias Reynard qui l'emporte (770 voix), devant Christophe Darbellay (736) et Frédéric Favre (663).

La régionale de l'étape, l'ancienne triathlète Magali di Marco, n'obtient que le 7e rang sur 8 avec 474 voix.

Les résultats de la moitié des 122 communes valaisannes sont connus. Les trois candidats PDC et l'UDC Franz Ruppen ont creusé un petit trou de 2000 voix sur leurs poursuivants Frédéric Favre (PLR) et Mathias Reynard (PS), qui se battent pour le 5ème siège. Les deux Vertes Brigitte Wolf et Magali di Marco sont, elles, nettement distancées.

Aucune ville n'ayant encore rendu son décompte des voix, les résultats peuvent encore changer considérablement.

1. Roberto Schmidt - PDC - 13'780 voix
2. Christophe Darbellay - PDC - 11'982 voix
3. Franz Ruppen - UDC - 10498 voix
4. Serge Gaudin - PDC - 9933 voix
5. Frédéric Favre - PLR - 7772 voix
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6. Mathias Reynard - PS - 7274 voix
7. Brigitte Wolf - Verts - 4362 voix
8. Magali di Marco - Verts - 4219 voix

La participation se monde à 65,8%.

Vingt-sept communes valaisannes (22,1% du total) ont déjà transmis leurs résultats pour l'élection au gouvernement. Il s'agit essentiellement des petites communes du Haut-Valais, de même que Veysonnaz, Bourg St-Pierre et Saillon dans le Valais Romand.

Les deux PDC Roberto Schmidt et Christophe Darbellay sont en tête, devant l'UDC Serge Ruppen et le 3ème PDC Serge Gaudin.

1. Roberto Schmidt - PDC - 4860 voix
2. Christophe Darbellay - PDC - 3896 voix
3. Franz Ruppen - UDC - 3745 voix
4. Serge Gaudin - PDC - 3076 voix
5. Frédéric Favre - PLR - 2022 voix
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6. Mathias Reynard - PS - 1748 voix
7. Brigitte Wolf - Verts - 1099 voix
8. Magali di Marco - Verts - 945 voix

La participation se monde à 68,5%.

Les bureaux de vote valaisans sont désormais fermés depuis midi. Les premières tendances sont attendues dans l'heure qui vient. Les résultat finaux, eux, devraient tomber aux alentours de 16 heures.

Le Grand Conseil valaisan est composé de 130 sièges que se partagent les différents districts (et demi-districts) du canton, en fonction de leur population. La répartition actuelle est la suivante:

>> District de Sion: 18 sièges
>> District de Martigny: 18 sièges
>> District de Sierre: 17 sièges
>> District de Monthey: 17 sièges
>> District de Conthey: 11 sièges
>> District de Brigue: 11 sièges
>> District de Viège: 11 sièges
>> District d'Entremont: 6 sièges
>> District d'Hérens: 5 sièges
>> District de St-Maurice: 5 sièges
>> District de Loèche: 5 sièges
>> Demi-district de Rarogne occidental: 3 sièges
>> District de Conches: 2 sièges
>> Demi-district de Rarogne oriental: 1 siège

Aux 130 députés qui siègent s'ajoutent 130 députés suppléants, élus sur des listes séparées et dont la tâche est de remplacer les députés lorsque ceux-ci ne peuvent assister aux séances du Grand-Conseil.

Les districts jouent aussi un rôle dans l'élection au Conseil d'Etat, puisque selon la Constitution valaisanne, deux conseillers d'Etat domiciliés dans un même district ne peuvent pas être élus ensemble au gouvernement.

>> Lire à ce sujet : La tradition valaisanne d'un seul conseiller d'Etat par district tient bon

PLR, UDC et PS valaisans ont réclamé un gouvernement "de cohésion cantonale et d’équilibre" avec deux PDC seulement (contre trois sur cinq actuellement), avant le second tour de l'élection le 28 mars. Ce front commun des partis minoritaires est une situation inédite.

L'appel commun figure dans une lettre envoyée aux médias, signée par les trois présidents de partis, par des chefs de groupes au Grand Conseil et par les conseillers nationaux Philippe Nantermod et Jean-Luc Addor. Tous encouragent la population valaisanne à soutenir la formule 2-1-1-1 (2 PDC-1 PLR-1 PS-1 UDC).

Pas une démarche "anti-PDC"

Socialistes, libéraux-radicaux et UDC se sont défendus de faire de l'anti-PDC. Leur démarche n'est "ni contre un parti ni contre une personne" écrivent-ils. Les trois partis s'engagent "pour un Valais uni, pour la pluralité, pour l'équilibre et pour la cohésion cantonale".

Elle doit permettre selon eux une représentation des principales forces politiques du canton et d'assurer deux élus aux germanophones.

Les élections cantonales de 2017 avaient été marquées par l'éviction du conseiller d'Etat UDC sortant Oskar Freysinger, devancé au second tour pour la cinquième et dernière place par le PLR Frédéric Favre pour un peu plus de 2000 voix.

Le PDC avait alors conservé ses trois sièges, avec le sortant Jacques Melly et deux nouveaux élus, l'ex-président du parti national Christophe Darbellay et le Haut-Valaisan Roberto Schmidt.

Quatre ans plus tard, l'UDC entend bien récupérer son siège mais une tel résultat pourrait se faire davantage au détriment du PDC et du candidat Serge Gaudin, que du PLR Frédéric Favre.

Nettement moins connu que ses colistiers, Serge Gaudin aura sans doute fort à faire pour sauver la domination du PDC au sein de l'exécutif valaisan, alors qu'il est au coude à coude avec l'UDC Franz Ruppen.

Mais comme personne n'est encore élu, il faudra aussi que Mathias Reynard et Frédéric Favre rééditent leurs bons scores au 2ème tour, sans quoi ils pourraient aussi se retrouver dans la bataille.

>> Lire aussi : En Valais, les élections attisent la convoitise

Les 130 places du Parlement cantonal seront à départager parmi 301 personnes, selon les listes déposées en début d'année auprès de la Chancellerie. Les femmes représentent un tiers des candidatures.

Avec 92 candidatures, les partis de la "famille C" (PDC du Valais romand, PDC du Haut-Valais et chrétiens-sociaux du Haut-Valais) alignent le plus grand nombre d'intéressés à un mandat de parlementaire. De son côté, l'UDC présente 60 candidats, de même que les socialistes avec la gauche citoyenne. Le PLR part à 39. Quant aux Verts, ils misent sur 38 personnes.

A noter que les Verts partent seuls dans le Valais romand, mais font liste commune avec le PS et les indépendants dans le haut du canton. Les Vert'libéraux et le Rassemblement citoyen Valais (RCV) sont présents sur le district de Sion, avec chacun une liste à quatre noms.

Au National, un bouleversement majeur s'était produit aux élections fédérales de 2019, avec l'élection historique d'un premier Vert en Valais, Christophe Clivaz. Dans un canton pas vraiment réputé pour avoir la fibre la plus écologiste du pays, il avait privé le PDC de l'un des quatre sièges qu'il détenait à la Chambre basse, celui du "jaune" (chrétiens-sociaux du Haut-Valais, affiliés au PDC) Thomas Egger.

Les quatre sièges valaisans restants à la Chambre du peuple étaient restés entre les mains de l'UDC (2, avec Franz Ruppen et Jean-Luc Addor), du PLR (1, Philippe Nantermod) et du PS (1, Mathias Reynard). Ce dernier s'était d'ailleurs payé le luxe de remporter assez nettement l'élection, avec plus de 6000 voix d'avance sur Philippe Nantermod et 8500 sur Sidney Kamerzin, 3ème et premier élu PDC. Mathias Reynard, tout comme Franz Ruppen pour l'UDC, s'est lancé cette année dans la course au Conseil d'Etat valaisan.

>> Retour sur les élections fédérales en Valais (1er tour aux Etats et Conseil national) : Les Verts valaisans arrachent un siège du National au PDC, qui s'accroche aux Etats et Le duo PDC Beat Rieder-Marianne Maret élu au Conseil des Etats

>> Revivre le 2ème tour de 2019 pour la course aux Etats: Le duo PDC Beat Rieder-Marianne Maret élu au Conseil des Etats

Les élections cantonales de 2017 avaient été marquées par l'éviction du conseiller d'Etat UDC sortant Oskar Freysinger, devancé au 2ème tour pour la cinquième et dernière place par le PLR Frédéric Favre. Il lui a manqué un peu plus de 2000 voix.

Le PDC avait conservé ses trois sièges, avec le sortant Jacques Melly et deux nouveaux élus, l'ex-président du parti national Christophe Darbellay et le Haut-Valaisan Roberto Schmidt. La socialiste haut-valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten, sortante également, avait conservé son fauteuil en terminant à la 4ème place, devançant nettement le socialiste romand Stéphane Rossini de plus de 13'000 voix.

Au Grand Conseil, le PDC avait confirmé sa domination en empochant 55 des 130 sièges, mais avec une baisse sensible (-6) par rapport à 2013. Les Verts en avaient profité pour passer à 8 sièges (+6) et former un groupe parlementaire pour la première fois en Valais. Le Parti socialiste (avec les chrétiens-sociaux du Valais romand et la formation Entremont autrement) s'était maintenu avec 18 sièges (=), tandis que l'UDC progressait (23/+2) au détriment du PLR (26/-2), une tendance inverse à celle observée au Conseil d'Etat.

>> L'analyse de Forum au soir du 2e tour de 2017 :

Olivier Maire