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Cuche et Barbezat renoncent au Conseil d’Etat neuchâtelois

Benjamin Cuche et Jean-Luc Barbezat ne font plus rire les éditorialistes. [Laurent Gilliéron]
Cuche et Barbezat ont annoncé vouloir "se consacrer à la future candidature au Conseil fédéral"... - [Laurent Gilliéron]
Les humoristes Cuche et Barbezat se retirent de la course à la succession de Jean Studer au Conseil d’Etat neuchâtelois. Les deux derniers candidats en lice sont donc le socialiste Laurent Kurth et Louis Dubois, présenté par l’Entente Cantonale Neuchâteloise.

Les humoristes Benjamin Cuche et Jean-Luc Barbezat ne sont plus candidats pour succéder à Jean Studer au Conseil d'Etat neuchâtelois. Le duo renonce à l'élection complémentaire du 14 octobre pour "se consacrer à la future candidature au Conseil fédéral", ont-ils annoncé jeudi soir dans un communiqué.

Retrait inexpliqué

Ils ont fait part de leur décision dans une lettre adressée à la chancellerie d'Etat, a indiqué leur attaché de presse contacté par l'ats. Ce dernier n'était pas en mesure de donner la ou les raisons de leur retrait de la course à l'exécutif neuchâtelois.

Lundi, les deux humoristes avaient déclaré avoir officiellement déposé leur candidature sous le slogan "Votez pour l'autre" car ils se présentaient alors individuellement sur une liste. Ils n'avaient pas obtenu l'autorisation de la chancellerie de viser le siège de conseiller d'Etat neuchâtelois en partage de poste.

Deux candidats

Le grand favori dans cette élection complémentaire est le conseiller communal de La Chaux-de-Fonds, le socialiste Laurent Kurth. Agé de 44 ans, il a été désigné le 18 août par les membres de son parti. Ce candidat est souvent présenté comme le successeur naturel de Jean Studer au gouvernement.

Le second candidat est Louis Dubois, agriculteur-viticulteur de 69 ans domicilié à Bevaix. Présenté par l'Entente Cantonale Neuchâteloise, il est un des membres fondateurs de l'Entente bevaisanne. Sous ces couleurs, il a été élu au Conseil communal en 2008, puis réélu en mai au Conseil général.

ats/bkel

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Siège non revendiqué par la droite

Jean Studer a démissionné au 31 juillet après sa nomination au conseil de banque de la BNS.

Le siège laissé vacant par le socialiste au gouvernement n'est pas revendiqué par le PLR et l'UDC.

Le vainqueur de l'élection complémentaire n'aura toutefois guère l'occasion de s'en réjouir.

Il devra remettre son fauteuil en jeu lors des élections cantonales au printemps 2013.