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Un policier aurait infiltré la Fédération des étudiants neuchâtelois

Un policier aurait infiltré la Fédération des étudiants neuchâtelois. [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]
Un policier aurait infiltré la Fédération des étudiants neuchâtelois. - [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]
Un policier aurait infiltré la Fédération des étudiants neuchâtelois (FEN) en se faisant passer pour un étudiant. Pour la police neuchâteloise, il ne s'agit "aucunement d'une infiltration, mais d'une présence policière" en lien avec l'occupation de l'Université et le conflit au Proche-Orient.

"La police neuchâteloise observe les diverses actions qui se déroulent à l'Université, ceci dans le cadre de la mission générale de sécurité publique. L'objectif est de prévenir d'éventuels débordements entre militants d'un bord comme de l'autre", a expliqué mercredi le porte-parole de la police.

"Dans ce cadre, des passages d'agents de la police neuchâteloise, en civil ou en uniforme, sont effectués régulièrement aux endroits où se déroulent des actions dans l'espace public. Hier, un de nos agents s'est retrouvé dans une assemblée de la Fédération des étudiants neuchâtelois (FEN). Il a quitté les lieux à la demande d'un membre de cette fédération", a-t-il ajouté.

Question posée au Grand Conseil

Selon Arcinfo, le policier a affirmé être un étudiant et n'a pas voulu signer la feuille de présence. Il a aussi refusé de décliner son identité pour savoir à quelle faculté il appartenait. Finalement, il est parti.

Selon la police, "les circonstances dans lesquelles cet agent s'est retrouvé à cet endroit font l'objet d'éclaircissements à l'interne", a ajouté le porte-parole. Comme une question a été posée au Grand Conseil sur ce sujet, la police ne s'exprimera pas davantage.

Le député socialiste Hugo Clémence a en effet posé une question au Conseil d'Etat pour savoir si le gouvernement "cautionne cette méthode scandaleuse" et quels motifs la justifient. Le Conseil d'Etat répondra lors de la prochaine session, soit le mercredi 29 mai.

ats/vajo

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Fin du mouvement de contestation à l'Université de Neuchâtel

Le collectif étudiant pour la Palestine a accepté de mettre fin mercredi à son occupation de la Faculté des sciences de l'Université de Neuchâtel. Un accord a été trouvé avec le rectorat.

Dans un communiqué, le rectorat indique avoir formulé cinq engagements précisant sa position par rapport aux revendications reçues. Parmi elles, il s'engage à ne pas prononcer de sanctions disciplinaires et à ne pas déposer plainte contre les occupants.

De son côté, le collectif des militants accepte de mettre fin à sa présence dans les locaux ce mercredi avant la fermeture des bâtiments. Tout le mobilier apporté, le matériel et les banderoles seront enlevés.

Le collectif s’engage aussi à ne pas relancer une action du même type ainsi qu’à se distancier explicitement de toute personne qui tenterait d’en organiser une ou d’y participer sur le campus de l’Université.