L'allée du Bois-du-Pâquier, reliant les anciennes communes de Cernier et Fontainemelon, était bordée de marronniers à l'origine. Mais ceux-ci étant très vieux, la commune avait profité de travaux routiers pour les remplacer. Elle avait alors décidé de changer d'essence et avait opté pour de l'érable champêtre.
Ce choix a été motivé par plusieurs critères: sa taille, l'arbre ne dépassera pas les 15 mètres, sa durabilité et sa résistance à grandir à l'étroit dans une fosse et au bord d'une route.
Sécheresse en cause
Six mois après la plantation, un champignon s'est développé sans être vu, indique Daniel Geiser, conseiller communal de Val-de-Ruz, dans La Matinale mercredi. Il précise que ce champignon est certainement dû à un stress de l'arbre provoqué par la chaleur.
"Après deux ans, le constat a été fait qu'on ne pouvait plus venir en arrière. C'est la raison pour laquelle on a dû faire un choix drastique de remplacer à nouveau ces arbres."
Si des communes optent parfois pour des essences plus "méditerranéennes", la commune a décidé de replanter la même espèce. Mais comment garantir que les arbres tiendront le coup cette fois-ci? Il faudra les surveiller d'encore plus près durant leurs trois premières années, répond Daniel Geiser qui reste optimiste.
D'autant qu'un seul de ces arbres coûte entre 1000 et 2500 francs.
Le Val-de-Ruz se situe à 750 mètres et, comme partout, la région a subi à plusieurs reprises de longues périodes de sécheresse, ce qui favorise la prolifération de champignons, bactéries ou insectes ravageurs.
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Sujet radio: Deborah Sohlbank
Adaptation web: juma