Surnommé le "Régional", ce train constitue un véritable atout touristique et rend service aux élèves brenassiers scolarisés au Locle, ainsi qu’aux travailleurs, a rappelé l'association "du Régio au RER neuchâtelois".
Selon elle, le sursis accordé à cette courte ligne ferroviaire d'environ 4 kilomètres est une victoire d'étape, mais la lutte doit se poursuivre. "Il convient d'y instaurer la cadence à la demi-heure afin d’assurer une correspondance systématique avec les trains au Locle et à La Chaux-de-Fonds. Et il faudra aménager des parkings pour que les frontaliers puissent utiliser en plus grand nombre la ligne ferroviaire", a-t-elle plaidé.
Rénovation demandée
L'association voudrait que la remise à niveau de l’infrastructure et la modernisation du matériel roulant soit planifiée afin de garantir une exploitation sûre et d’améliorer le confort des voyageurs. "On tirera profit de ce délai pour mener une réflexion prospective approfondie sur la pérennité de la ligne, en l’intégrant dans le projet de RER neuchâtelois à l’horizon 2035-40", a-t-elle ajouté.
La rénovation de cette ligne est jugée trop chère par le canton. En 2020, le conseiller d'Etat en charge du Département du développement territorial et de l'environnement, le PLR Laurent Favre, avait estimé son coût à 35 et 45 millions de francs, soit trop pour une ligne "avec une fréquentation relativement modeste".
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Contrairement à la situation qui prévaut dans les pays voisins, notamment en France, les suppressions de lignes ferroviaires ont été très rares en Suisse au cours des dernières décennies.
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ats/Vincent Cherpillod