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Le canton de Neuchâtel sanctionne le médecin qui a quitté subitement son cabinet au Locle

Un médecin ferme son cabinet sans avertir ses patients au Locle. [RTS - Gaël Klein]
Le canton de Neuchâtel sanctionne le médecin qui a quitté subitement son cabinet au Locle / Le 12h30 / 1 min. / le 23 septembre 2022
Le Département neuchâtelois des finances et de la santé a retiré l'autorisation de pratiquer du médecin qui a quitté subitement son cabinet du Locle, a-t-il indiqué vendredi. Les autorités estiment que ce généraliste ne répond plus aux exigences de confiance attendues dans sa fonction.

La RTS avait révélé fin août qu'un médecin généraliste installé au Locle depuis 2014 avait déserté son cabinet du jour au lendemain, laissant près de 1000 patients sur le carreau.

>> Lire : Au Locle, un médecin s'évapore dans la nature sans avertir ses patients

Le Service cantonal de la Santé publique avait alors ouvert une instruction à l'encontre de ce généraliste, au bénéfice d'un diplôme de médecine roumain. Lors de son audition, il lui a été rappelé ses devoirs professionnels, par exemple celui d'informer les patients d'une cessation d'activité et d'assurer la continuité d'une prise en charge, en particulier pour les personnes atteintes de maladies chroniques.

Le médecin n'a pas répondu aux questions de l'Autorité de surveillance: il a quitté la Suisse sans prévenir personne et sans laisser d'adresse. Le Département de la Santé a donc estimé que la confiance est rompue et que l'homme ne peut plus exercer dans le canton. On peut parler d'une procédure express: la décision, publiée vendredi dans la Feuille officielle du canton, a été prise un mois après l'ouverture de l'enquête.

Aux patients de retrouver un médecin

Alors que les Montagnes neuchâteloises connaissent une importante pénurie de médecins, c'est maintenant aux patientes et patients de se trouver un nouveau médecin. Le Département de la Santé a chargé l'assistante médicale du médecin de poursuivre la remise de leurs dossiers aux patients. Le reste sera transféré dans les locaux cantonaux.

Deborah Sohlbank/lan

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