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Peine confirmée à Genève pour l'excès de vitesse d'un policier en exercice

Le policier avait été flashé lors d'une intervention. [Keystone - Martial Trezzini]
Peine confirmée à Genève pour l'excès de vitesse d'un policier en exercice / Le 12h30 / 1 min. / le 25 décembre 2017
Le Tribunal de police de Genève maintient la condamnation pour excès de vitesse d'un policier en exercice. Il a confirmé l'ordonnance pénale du Ministère public rendue en février dernier.

Les faits s'étaient déroulés une nuit de novembre 2015 vers 4 heures du matin. Des malfaiteurs venaient de faire sauter un bancomat à Plan-les-Ouates et le policier parti à leur recherche avait été flashé roulant à 92 km/h sur une route droite déserte limitée à 50 km/h. Il avait décidé de couper la sirène pour ne garder que les feux clignotants bleus afin d'être plus discret.

Le fonctionnaire avait été condamné pour violation grave des règles de la circulation routière à 120 heures de travail d'intérêt général avec sursis, peine accompagnée d'un délai d'épreuve à trois ans et d'une amende d'un peu plus de 1000 francs.

"Mise en danger accrue"

Il avait fait opposition mais le Tribunal de police vient donc de confirmer, il y a quelques jours, l'ordonnance pénale du Ministère public genevois. Il souligne le dépassement de vitesse très élevé et l'absence d'avertissement sonore, deux facteurs qui créent selon lui "une mise en danger accrue d'un nombre de personnes indéterminée".

Considérant que ce jugement n'est pas satisfaisant, l'avocat du policier annonce d'ores et déjà un recours. Cette décision constitue selon lui un message extrêmement négatif à l’égard de tous les collaborateurs de la police et un message d'impuissance programmée de la police adressé aux bandes organisées de criminels.

Tania Sazpinar/oang

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