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Feu vert de la justice polonaise à l'extradition de Fabrice A.

La justice polonaise accorde l'extradition de Fabrice A.
La justice polonaise accorde l'extradition de Fabrice A. / 19h30 / 1 min. / le 22 octobre 2013
Soupçonné d'avoir tué sa thérapeute Adeline à Genève et arrêté en Pologne mi-septembre, Fabrice A. peut être extradé vers la Suisse, a décidé mardi le tribunal régional polonais de Szczecin.

Le tribunal régional polonais de Szczecin (nord-ouest) a donné mardi son feu vert à l'extradition vers la Suisse du violeur récidiviste Fabrice A., soupçonné d'avoir tué sa thérapeute Adeline lors d'une sortie accompagnée du centre pénitentiaire genevois La Pâquerette le 12 septembre. Le meurtrier présumé avait été arrêté quelques jours plus tard en Pologne.

Fabrice A. a déclaré devant le tribunal qu'il ne comptait pas faire appel de cette décision et qu'il souhaitait "retourner en Suisse le plus vite possible". On ignore encore quand il sera transféré et où il sera détenu. Mais une incarcération à Genève est exclue.

Délai de sept jours

Formellement, le fugitif dispose d'un délai de sept jours pour appeler de la décision de la cour. S'il y renonce, la décision attendra uniquement la signature du ministre de la Justice pour pouvoir être mise à exécution.

Fabrice A. avait été arrêté le dimanche 15 septembre par la police allemande à Kolbaskowo, une localité polonaise à la frontière avec l'Allemagne, avant d'être remis à la justice polonaise.

afp/rber

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Rappel des faits

Incarcéré à La Pâquerette, l'unité de resocialisation des criminels dangereux de la prison de Champ-Dollon, à Genève, Fabrice A., violeur récidiviste, bénéficiait d'une thérapie équestre.

Lors de sa seconde sortie, le 12 septembre, il a disparu, tandis que la sociothérapeute de 34 ans qui l'accompagnait a été retrouvée morte dans une forêt, à proximité du centre hippique de Bellevue (GE).

Une première enquête administrative, rendue publique un mois après le drame, a révélé que l'assassin présumé n'aurait pas dû être autorisé à sortir.

Plusieurs autres enquêtes administratives sont en cours au sein de l'Etat ainsi qu'une enquête pénale menée par le Ministère public genevois.