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Le PLR décide de faire cavalier seul pour les élections en Ville de Genève

En Ville de Genève c'est la fin de l'Entente, l'alliance historique entre le PLR et le Centre. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
En Ville de Genève c'est la fin de l'Entente, l'alliance historique entre le PLR et le Centre / Le 12h30 / 1 min. / le 2 mai 2024
En Ville de Genève, le PLR a mis fin mercredi soir à l'Entente, son alliance historique avec le Centre. L'unanimité des membres a décidé de faire cavalier seul au premier tour des élections à l'exécutif de Genève dans moins d'une année.

La nouvelle n'est pas étonnante et intervient comme une réaction à l'union que décidait de sceller le Centre avec les Vert'libéraux il y a 15 jours, plutôt qu'avec son allié de toujours. Le Centre pense en effet ne pas avoir besoin du PLR pour faire réélire sa candidate sortante, la populaire Marie Barbey-Chappuis.

>> Pour en savoir plus, lire : Le Centre et les Vert'libéraux genevois scellent une alliance pour les municipales de 2025

Pour le PLR, c'est par nécessité de clarté et de lisibilité qu'il a décidé de partir seul au premier tour. Mais la formation bourgeoise ne présentera qu'un seul candidat au premier tour et ne ferme pas la porte à une union au second tour avec le Centre.

Union avec le Centre ou aucun autre parti

Kevin Schmidt, le président du PLR, exclut toute alliance future avec le MCG et l'UDC, même au second tour. Pourtant, la droite avait triomphé aux élections cantonales et fédérales l'année passée grâce à une alliance élargie, et aurait une carte à jouer lors des prochaines élections dans cette ville fortement marquée à gauche.

L'un des sièges des Vert-e-s semble menacé: celui de Frédérique Perler. Elle a notamment été affaiblie par les affaires des embauches controversées au sein de son département.

>> Pour aller plus loin, lire aussi : Soupçons de copinage dans un département de la Ville de Genève et La Ville de Genève suspend la codirectrice du département de Frédérique Perler

Cette exclusion de la part du PLR n'est pas une surprise pour le MCG et l'UDC. François Baertschi, président du MCG, regrette cependant une stratégie à géométrie variable du PLR.

Du côté de l'UDC, on est moins sévère. Vincent Schaller voit ces annonces comme des déclarations de premier tour et estime que les cartes seront rebattues dès l'issue du premier scrutin. Il espère encore pouvoir faire tenir l'alliance élargie de la droite au second tour.

Sujet radio: Mohamed Musadak

Adaptation web: juma

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