La nouvelle n'est pas étonnante et intervient comme une réaction à l'union que décidait de sceller le Centre avec les Vert'libéraux il y a 15 jours, plutôt qu'avec son allié de toujours. Le Centre pense en effet ne pas avoir besoin du PLR pour faire réélire sa candidate sortante, la populaire Marie Barbey-Chappuis.
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Pour le PLR, c'est par nécessité de clarté et de lisibilité qu'il a décidé de partir seul au premier tour. Mais la formation bourgeoise ne présentera qu'un seul candidat au premier tour et ne ferme pas la porte à une union au second tour avec le Centre.
Union avec le Centre ou aucun autre parti
Kevin Schmidt, le président du PLR, exclut toute alliance future avec le MCG et l'UDC, même au second tour. Pourtant, la droite avait triomphé aux élections cantonales et fédérales l'année passée grâce à une alliance élargie, et aurait une carte à jouer lors des prochaines élections dans cette ville fortement marquée à gauche.
L'un des sièges des Vert-e-s semble menacé: celui de Frédérique Perler. Elle a notamment été affaiblie par les affaires des embauches controversées au sein de son département.
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Cette exclusion de la part du PLR n'est pas une surprise pour le MCG et l'UDC. François Baertschi, président du MCG, regrette cependant une stratégie à géométrie variable du PLR.
Du côté de l'UDC, on est moins sévère. Vincent Schaller voit ces annonces comme des déclarations de premier tour et estime que les cartes seront rebattues dès l'issue du premier scrutin. Il espère encore pouvoir faire tenir l'alliance élargie de la droite au second tour.
Sujet radio: Mohamed Musadak
Adaptation web: juma