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Les Transports publics fribourgeois quitteront Fribourg pour Givisiez

Les TPF justifient ce projet par la nécessité de moderniser leurs infrastructures. [Alessandro della Valle]
Les TPF justifient ce projet par la nécessité de moderniser leurs infrastructures. - [Alessandro della Valle]
Les Transports publics fribourgeois (TPF) veulent construire un nouveau siège unique. Une promesse de vente a été signée pour un terrain de 60'000 m2 sur la commune de Givisiez. L'avant-projet est devisé à 100 millions de francs, a appris la RTS.

Les tractations étaient tenues secrètes depuis plusieurs mois. Les Transports Publics Fribourgeois (TPF) ont signé une promesse de vente pour acquérir un terrain de 60'000 m2 dans la zone industrielle de Givisiez. Les TPF veulent y implanter leur nouveau siège dans les cinq ans. Un site unique. Le projet devisé à 100 millions de francs. Le terrain présente l'avantage de se trouver à proximité d'une voie ferrée, d'un grand axe routier et de l’autoroute A12.

Un atelier pour les trains

L'entreprise de transports va progressivement quitter les différents bâtiments qu'elle occupe aujourd'hui en ville de Fribourg. Ainsi, l’atelier de réparation des trains attenant à la gare et le dépôt des bus de Chandolan seront transférés à Givisiez. Idem pour le siège administratif des TPF. Quelque 500 personnes iront donc travailler sur cette commune.

L'avant-projet prévoit, entre autres, la construction d’un nouvel atelier pour l'entretien et la réparation des trains. Une voie ferrée devra être spécialement construite pour y acheminer les wagons.

Contraintes techniques

Les TPF justifient ce projet pharaonique par la nécessité de moderniser leurs infrastructures : "Nous avons besoin d'un outil de production adapté aux exigences d'aujourd'hui. Certaines infrastructures sont vétustes et leur modernisation demanderait un gros investissement", explique Martial Messeiller, responsable de la communication des TPF.

Avec sa démographie galopante, le canton de Fribourg voit ses localités croître rapidement. "Aujourd'hui, les ateliers et les dépôts des véhicules se trouvent dans des zones d’habitation. Ce n’était pas le cas lors de leur construction. Nous devons donc nous déplacer". A lire aussi: Démographie suisse

Quant aux autres partenaires du projet, ils n’ont pas désiré s’exprimer, préférant rester discrets.

Pierre Jenny

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